Cincinnati, années 1960. Alexander Main est un bailbondsman, un marchand de liberté, qui monnaie ses services de garant auprès d'aspirants à la liberté sous caution. Un métier un peu louche, qui demande du flair, de la poigne, mais surtout du bagou, pour mettre tout le monde dans sa poche, escrocs, avocats, flics, juges : la petite routine pittoresque et perverse de la justice américaine, la bonne vieille danse de l'argent et de la loi. Incroyable bonimenteur, Main, dit "le Phénicien", est un personnage complexe, imprévisible, un manipulateur mélancolique, un drôle de type qui fait de drôles de rêves...

Marchand de liberté

Du fond de sa cellule, Feldman médite sur sa vie passée. Doué d'un redoutable sens des affaires et d'un solide pragmatisme, qu'il applique jusque dans sa vie intime, il n'a fait que rendre quelques services... Est-il véritablement un sale type, comme semble l'avoir décrété le directeur de la prison ? Peu à peu ostracisé par ses codétenus. l'homme va découvrir les étranges lois qui régissent ce pénitencier où le directeur règne en maître absolu, manipulant ses ouailles avec un cynisme retors. Roman carcéral aux antipodes du réalisme, récit de l'ascension et de la chute de Feldman, patron de grand magasin, Un sale type est un livre vertigineux, noir et hautement comique, une brillantissime farce métaphysique sur l'innocence et la culpabilité.

Un sale type

Au commencement était la fin se présente comme un retable – profane - dépeignant le Paradis, l’Enfer et Le Purgatoire. Une comédie divine en trois actes qui s’ouvre sur l’histoire ou le livre - de Job - d’Ellerbee. Commerçant de spiritueux à Minneapolis, Ellerbee, en bon, trop bon Samaritain, se voit presque logiquement assassiné à la veille d’un départ en vacances bien mérité. Après un bref échange d’amabilités avec Saint-Pierre devant le Portail de perles du Paradis, le brave homme se voit injustement voué à la damnation éternelle, une méprise du « Seigneur de l’Embuscade » qui se soldera par une explication divine.En Enfer, au fond du trou, Ellerbee passe le témoin narratif à Ladlhaus, le complice de son meurtrier. Agacé par l’un des damnés, voisin de Ladlehaus, qui lui demande « M’sieur, M’sieur, y a-t-il une Vie avant la Mort ? » Dieu se trompe à nouveau et anéanti Ladlehaus, l’envoyant, désincarné, passer l’éternité au Purgatoire : une tombe, non loin du banc sur lequel Quiz, l’homme moyen, gardien de stade souffrant d’hypertension, vient avaler ses déjeuners diététiques. Le dialogue s’installe entre les deux hommes, et tourne mal entre le vivant et le mort.Excédé à la fin – par l’insatisfaction intemporelle de ses ouailles comme de ses proches - Jésus, Marie, Joseph font partie du spectacle eux-aussi - , c’est un Dieu déçu de n’avoir jamais trouvé Son public qui annonce à la manière d’une interrogation surprise, Son Jugement dernier.

Au commencement était la fin

Malgré une dimension hautement burlesque et satirique, La Seconde vie de Preminger, dernière partie de Searches and Seizures, est sans doute le plus sombre des romans courts de cette trilogie publiée en 1973.
À 37 ans, Marshall Preminger est un éternel étudiant, un universitaire à la carrière avortée qui peine à terminer sa thèse et s'est peu à peu enfermé dans une solitude qu'il semble accepter sans la questionner. Apprenant la mort de son père, il se rend à Chicago, où celui-ci possèdait un appartement au sein d'un condominium, complexe immobilier au fonctionnement très particulier, géré sur un mode communautaire par les copropriétaires. Après des funérailles qui tournent à la farce grinçante, Marshall se découvre l'héritier d'un seul bien, l'appartement. Il décide de s'y installer, pensant qu'un changement de décor l'aidera peut-être à réformer sa vie. Bien au contraire, le spectacle humainement lamentable des habitants du condominium renforce sa détresse nerveuse.
Son suicide clôt abruptement le récit, dont le déroulement oscille entre une satire sociale acerbe de la communauté juive américaine et un drame existentiel à la portée universelle.
Elkin Une synthèse de sérieux et d'humour exemplaire du talent de Stanley Elkin.

La seconde vie de Preminger

Marshall Preminger, trentasette anni, un infarto e una carriera fallita come conferenziere alle spalle, viene raggiunto improvvisamente dalla notizia della morte del padre. Con il lutto sembra arrivare per lui anche un'insperata svolta economica: in quanto figlio unico, Marshall si appresta a entrare in possesso di un ingente patrimonio. A Chicago, dove viveva il padre, lo attende però una realtà ben diversa: della ricca eredità non resta che un appartamento in un condominio del North Side, sul quale grava per di più un debito di svariate migliaia di dollari, relativo a « spese condominiali » mai pagate - piscina, aria condizionata e altri extra di lusso. Tra loschi uomini d'affari ebrei determinati a riscuotere gli arretrati, vicini di casa sfrontati e impiccioni, onnipresenti comitati di inquilini, il condominio si rivela una vera e propria microcomunità strutturatissima, repressiva e follemente autarchica. Per il malcapitato Marshall la nuova residenza si trasformerà in una prigione dalla quale le possibilità di evasione si assottiglieranno sempre più.

Il condominio

Cincinnati, année 1960. Alexander Main est un bailbondsman, un marchand de liberté, qui monnaie ses services de garant auprès d'aspirants à la libération sous caution. Un métier un peu louche, qui demande du flair, de la poigne, mais surtout du bagout, pour mettre tout le monde dans sa poche, escrocs, avocats, flics, juges : la petite routine pittoresque et perverse de la justice américaine, la bonne vieille danse de L'argent et de la loi. Incroyable bonimenteur, Main, dit Le Phénicien, est un personnage complexe, imprévisible, un mélancolique manipulateur, drôle de type qui fait de drôles de rêves... Vive, magistralement rythmée, la langue d'Elkin entraîne le lecteur dans une irrésistible fête verbale, d'une drôlerie et d'une intelligence savoureuses.

La chambre de van gogh

Du fond de sa cellule, Feldman médite sur sa vie passée. Doué d'un redoutable sens des affaires et d'un solide pragmatisme, qu'il applique jusque dans sa vie intime, il n'a fait que rendre quelques services... Est-il véritablement un sale type, comme semble l'avoir décrété le directeur de la prison? Peu à peu ostracisé par ses codétenus, l'homme va découvrir les étranges lois qui régissent ce pénitencier où le directeur règne en maître absolu, manipulant ses ouailles avec un cynisme retors. Roman carcéral aux antipodes du réalisme, récit de l'ascension et de la chute de Feldman, patron de grand magasin, Un sale type est un livre vertigineux, noir et hautement comique, une brillantissime farce métaphysique sur l'innocence et la culpabilité.

Un Sale Type

Ce que le message d'un écrivain est totalement sans importance. Soit il est d'accord avec la vie en affirmant, soit il dit que la vie n'est qu'un bol de bois de ver.

Je ne crois pas moins c'est plus. Je crois que plus c'est plus. Je crois que moins est moins, gras gras, mince et suffisant est suffisant.

Comme la plupart des gens de ma génération, je suis tombé amoureux de la philosophie de l'existentialisme.

L'écriture est un exercice de sculpture, en éliminant le rocher jusqu'à ce que vous trouviez le nez.

Le plus grand ordre de la vie est de garder les sentiments en place, de gagner deux dollars d'euphorie aller à la distance. Et la vie ne peut pas faire ça. Alors la fiction le fait.

La dignité particulière des hommes vues manger seule dans les restaurants pendant les fêtes nationales

C'est un travail bien, précis et détaillé, la gestion moteur infiniment petite des coupeurs de diamants et des Safecrackers que nous faisons dans nos têtes.

Quand je grandissais, nous avions un bungalow dans le New Jersey que nous avons visité en été. Tout le monde dans cette petite communauté s'est nommé Feldman et était soit une tante ou un cousin. Je viens de trouver à l'aise d'utiliser le nom Feldman.

J'ai toujours été terrifié de mourir, toujours. C'était une de mes préoccupations bien avant qu'il ne le fasse.

Mais il est difficile de parler de l'art. Peut-être qu'il devrait y avoir une loi contre lui, un certain bâillon du premier amendement comme le feu pleurant dans un théâtre bondé.

Comme la plupart des gens de ma génération, je suis tombé amoureux de la philosophie de l'existentialisme. Il n'y a pas de tradition religieuse particulière dans mon travail. Il n'y a qu'une seule affirmation psychologique sur laquelle j'insisterais. C'est-à-dire: le moi a la priorité.

Le fait que nous mourons est l'une des choses les plus intéressantes qui nous arrivent. La fiction devrait être sur les basses lignes, et c'est aussi le bas que vous pouvez l'obtenir.

Je n'écrirais jamais sur quiconque n'est pas au bout de sa corde.

Comme beaucoup de ce qui se passe dans les romans, l'inspiration est une sorte de combustion spontanée - les chiffons gras de la tête et du cœur.

Le plus éloigné est le seul endroit où être.

Je ne lis pas beaucoup de non-fiction parce que la non-fiction que je lise semble toujours être si mal écrite. Ce que j'aime dans la fiction - le grand cadeau de la fiction - c'est qu'il donne à la langue l'occasion de se produire.

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