Taste - The Secret Meaning of Things

An informative, fun and rather charming essay on the nature and history of one of life's most desirable assets, Charm, by renowned culture and design critic, Stephen Bayley.

 Aiming to wound, a schoolmaster wrote on future design-guru Stephen Bayley's last ever school report "Charm alone will not get him through". Bayley took this to mean that an affable, genial, outgoing nature was not enough to ensure survival in a harsh world of statistical performance. But survive and flourish is exactly what Bayley did and now he aims to define Charm by looking at its origins and meanings throughout history and in the modern age.

Charm: An Essay

" J'ai rencontré Stephen Bayley en 1980 (bien qu'il m'ait rappelé e par a suite qui m . avait interviewé pour le numéro anniversaire de The Architectural Review en 1977), alors que je recherchais quelqu'un pour diriger le projet de Design Museum lancé par ma fondation. Nous avons décidé de faire un essai dans un espace délabré mis à notre disposition par le Victoria and Albert Museum. Nous l'avons baptisé le Boilerhouse Project. Stephen a organisé environ vingt-cinq petites expositions remarquables. Elles ont été très bien ,reçues par le public et ont constitué un essai concluant pour le projet du Design Museum de Londres. Stephen a dressé les plans du nouveau musée avant d'en devenir son premier directeur. Malheureusement, il a démissionné de son poste, trouvant trop pesants les aspects administratifs liés à la direction d'une grande institution. Il connaît, mieux que quiconque, le design et les designers ; c'est pourquoi j'ai été si heureux de collaborer avec lui sur ce livre. Dans cet ouvrage, vous avez sans doute remarqué que nous avons porté l'accent sur le design automobile. La raison en est simple : Stephen est un passionné d'automobiles, et moi aussi, dans une moindre mesure. La voiture est l'un des produits les plus complexes à créer pour un designer. Dessiner une bonne voiture, c'est être capable de réussir n'importe quel autre objet. J'espère que l'originalité, la bonne humeur et l'humour de Stephen, alliés à notre passion du design, transparaissent clairement dans ce livre. PS : Écrire un livre à quatre mains tout en restant amis est un exploit; mais si en plus le thème du livre passionne l'un et l'autre des auteurs, garder cette amitié intacte est alors une prouesse qui tient du miracle "

Design : l'intelligence révélée

Imagination

Sexe : drôle d'espace, drôle de mot, drôle de son pour dire et pour situer ce qui, avec Thanatos, tisse notre rapport au monde. Sexe : drôle de chose, clef et serrure, liaison et césure, afin de désigner ce qui n'a besoin de rien pour hurler à nos yeux, point focal, ligne de mire ou mât de cocagne. Sexe : drôle de chose que cette chose du bas, du bas-ventre, des bas instincts, des bas tout court, qui, c'est comme ça, ne supporte que les hauteurs, ciel et nirvana... Sexe : drôles de métaphysiques, drôles de truculences, ici et là, jadis et hier au soir. Geishas, barbons, mignons, prostituées, soubrettes, nymphettes, quidams, Adam et amants ; orgies, ripailles, orgasmes, réclames, attaches, branlettes, miroirs, tige de jade et porte de cinabre... Le sexe, donc, sans détours, ne détestant pas les atours et les violents désamours, tantôt mystique, tantôt lubrique. Le sexe, surtout, résistant à tout, brisant tout et brisant là toute ébauche de système, ne se trouvant bien, finalement, non dans l'à peine dévoilé d'une cheville pas plus que dans le vertige d'un sexe ouvert, mais dans le contraste de la triple croche et du croche-pied. A sauts et à gambades, des images en pagaille... pour goûter nos vies d'animaux amoureux.

Sexe

Le design d'intérieur est une parodie du processus architectural et une condamnation effrayante de la crédulité, de l'impuissance et de la crédulité des consommateurs les plus formidables - les riches.

J'ai mis [le mot] "découvertes" dans des virgules inversées parce que les résultats scientifiques, peut-être autant au moins que les réalisations artistiques, sont un produit du goût contemporain, motivé par des appétits momentanés plutôt que des vérités éternelles.

Tout le monde a le goût, mais c'est plus un sujet tabou que le sexe ou l'argent. La raison en est simple: les affirmations concernant vos attitudes ou les réalisations dans les arènes charnelles et financières ne peuvent être contestées que par votre amant et vos conseillers financiers, tandis qu'en faisant des déclarations sur votre goût, vous exposez le corps et l'âme à un examen terrible. Le goût est une traître impitoyable des attitudes sociales et culturelles. Ainsi, alors que quiconque vous en dira autant (et peut-être plus que) que vous voulez connaître leurs triomphes au lit et à la banque, c'est le goût qui fait picoter les nerfs des gens.

La mode est l'expression la plus intense du phénomène de la Némanie, qui a grandi depuis la naissance du capitalisme. La néomania suppose que l'achat du nouveau est le même que l'acquisition de valeur ... si l'achat d'un nouveau vêtement coïncide avec le port d'un ancien, alors il n'y a évidemment pas de mode. Si un vêtement est porté au-delà du moment de son remplacement naturel, il y a une paupérisation. La mode s'épanouit sur un excédent, quand quelqu'un achète plus que lui ou elle n'a besoin.

Cela ne me dérangerait pas que quelqu'un me lance des grenades à main, mais devoir réinitialiser la minuterie sur l'enregistreur vidéo me met dans une frénésie de sang.

L'hypothèse doit être que ceux qui ne peuvent voir de la valeur que dans la tradition, ou des versions, nient la capacité de l'homme à s'adapter aux circonstances changeantes.

À la fin du XXe siècle, le commerce et la culture se rapprochent. La distinction entre la vie et l'art a été érodée par cinquante ans de communications améliorées, de technologies de reproduction en constante amélioration et de richesse croissante.

La mode est primitive dans son insistance sur l'exhibitionnisme, qui se t'énerve isolément. Le défilé de mode avec son battage médiatique à incandescence est son apothéose. Un rassemblement ritualisé des connoiseurs et le défilé gâté lors d'un défilé de pulchritude élégant, c'est une version industrialisée des festivals de renouvellement païens. À la fin de chaque exposition saisonnière, un sacerdoce est enjoint de porter la nouvelle des présages aux masses.

Je n'ai aucun intérêt particulier pour les antiquités ou les antiquités, mais j'aime les choses pour rencontrer une certaine esthétique.

J'ai un personnage qui échoue. Je suis assez incapable de m'identifier avec quoi que ce soit de tout cœur. Quoi que je fasse, je prévois toujours de faire autre chose. Je préfère voyager que d'arriver.

Vous ne devez jamais aspirer à «finir» une maison, vous pouvez simplement espérer le démarrer, et à partir de ce moment-là, c'est un processus évolutif.

À une époque privée de symboles religieux, aller dans les magasins remplace pour aller à l'église. Nous avons un choix libre, mais à un prix. Nous pouvons gagner de l'expérience, mais ne jamais atteindre l'innocence. Marx savait que les activités épiques du monde moderne n'impliquent pas de lance et d'épée mais de biens secs.

Ma femme et moi aimons la cuisine - je suis un homme avancé - alors nous discutons de savoir qui peut faire du dîner.

C'est le manque de praticité parfumé qui rend les chaussures à talons hauts si fascinants: en termes de mécanique statique, ils induisent une sorte d'insécurité que certains trouvent en titillant. Si une femme porte une chaussure à talons hauts, il change la musculature apparente de la jambe afin que vous obteniez un effet de serrage de serrage, de tension qui doit être libérée. Son bas ressortit comme une offrande. Dans le même temps, la perche élevée est une expression de vulnérabilité, elle est effectivement entravée et incapable de s'échapper. Il y a quelque chose qui excite dans cette déclaration qu'elle est prête à sacrifier la fonction pour la forme.

Je ne comprends tout simplement pas comment vous ne pouvez pas vous soucier de votre apparence. De temps en temps, je suis vilipendé en tant que personne qui se soucie de l'apparence d'une théière - et ce n'est pas que je crois que mon goût est supérieur, je ne peux tout simplement pas croire que les autres s'en fichent.

Le goût est plus à voir avec les manières que les apparences. Le goût est à la fois le mythe et la réalité; Ce n'est pas un style.

C'est l'une des choses de vieillir, n'est-ce pas? Vous réalisez soudain que vous êtes ce que vous avez cessé d'être. Et il n'y a plus de modèles.

Si vous êtes né en Grande-Bretagne après la Seconde Guerre mondiale, vous voyez une atmosphère continue de déclin, moral et économique et politique.

Watteau n'est pas moins un artiste pour avoir peint un conseil de fascia tandis que Sainsbury's n'est pas moins efficace d'une entreprise pour produire des publicités qui divertissent et éduquent au lieu de condescendants et d'exploiter.

C'est le manque de praticité parfumé qui rend les chaussures à talons hauts si fascinants: en termes de mécanique statique, ils induisent une sorte d'insécurité que certains trouvent en titillant.

Bien qu'il y ait une grande valeur dans les choses qui sont anciennes, il semble que le défi écrasant en Grande-Bretagne à la fin du 20e siècle soit de faire tout son possible pour voir la valeur du contemporain et à l'avenir.

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