Les photographies prises par Stephen Shore lors de ses voyages à travers l'Amérique en 1972-1973 sont une référence pour de nombreux photographes : elles capturent l'ordinaire de manière extraordinaire. L'édition originale de Surfaces américaines, publiée par Phaidon en 2005, réunissait 320 photographies présentées dans l'ordre dans lequel elles avaient été prises. Aujourd'hui, à l'ère d'Instagram et près de 50 ans après ce périple légendaire à travers les États-Unis, cette édition revue et augmentée confirme la pertinence d'une oeuvre majeure.

Surfaces américaines

Les photographies prises par Stephen Shore lors de ses voyages à travers les Etats-Unis en 1972-1973 sont une référence pour de nombreux photographes : elles capturent l'ordinaire de manière extraordinaire. L'édition originale de Surfaces américaines, publiée par Phaidon en 2005, réunissait 320 photographies présentées dans l'ordre dans lequel elles avaient été prises. Aujourd'hui, à l'ère d'Instagram et près de 50 ans après ce périple légendaire à travers l'Amérique, cette édition revue et augmentée confirme la pertinence d'une oeuvre majeure.

Comprendre l'autisme pour mieux l'accompagner ou le vivre

Comprendre l'autisme pour mieux l'accompagner ou le vivre

Votre enfant ou l'un de vos proches a été diagnostiqué autiste ? Vous souhaitez en savoir plus sur cette maladie, connaître les organismes qui peuvent vous aider et les différentes méthodes qui existent, lire des témoignages de malades comme de leurs proches ? Comprendre l'autisme pour les Nuls est fait pour vous.
Les différents traitements seront passés au crible, les auteurs vous aideront à faire face à cette maladie. Josef Schovanec, autiste Asperger, et Caroline Glorion, journaliste, vous feront part de témoignages recueillis depuis plusieurs années.

Josef Schovanec est Docteur en philosophie, polyglotte (il parle 7 langues), ancien élève de Sciences Po et de l'EHESS. De nombreux journaux, dont le Monde, lui ont consacré un article.

Comprendre l'autisme pour les nuls

À l'occasion de la réédition de ce grand classique de la photographie américaine, Stephen Shore a rajouté une vingtaine d'images inédites. Une conversation du photographe avec l'écrivain Lynne Tillman à propos de son passage à la Factory nous éclaire sur l'influence de Warhol dans son approche de la photographie.

Stephen shore uncommon places - the complete works (new edition)

Leçon de photographie constitue le manuel de photographie incontournable pour les étudiants et tous ceux qui s'intéressent à ce domaine. Photographe novateur dont l'oeuvre fait référence, Stephen Shore enseigne à la fois la théorie et la pratique de la photographie. Il est le directeur du programme d'étude de la photographie à Bard College, dans l'Etat de New York.

Leçon de photographie - La nature des photographies

American Surfaces

Stephen Shore explore dans Leçon de photographie les différentes manières de regarder et de comprendre tous les types de photographies : images emblématiques ou photographies trouvées, négatifs ou fichiers numériques. Fondé sur ses nombreuses années d'enseignement de la photographie à Bard College, dans l'Etat de New York, ce livre est un outil indispensable pour les étudiants et les enseignants, mais aussi pour tous ceux qui souhaitent réaliser de meilleures photographies ou apprendre à mieux les regarder. Outre un choix des propres photographies de l'auteur, Leçon de photographie est illustré d'images de toutes les époques de l'histoire de la photographie, des œuvres des maîtres fondateurs tels Alfred Stieglitz et Walker Evans à celles d'artistes contemporains comme Collier Schorr et Thomas Struth. Tous les genres y sont abordés : photographie de rue, photographie d'art et photographie documentaire, ainsi qu'images de photographes anonymes, qu'il s'agisse d'un cliché ancien ou d'une photographie aérienne prise dans le cadre d'un levé topographique. A travers un texte clair, intelligent et accessible, Stephen Shore se réfère à ces images pour nous montrer de quelle manière le monde face à l'objectif se mue en photographie.

Stephen Shore : uncommun places, 50 unpublished photographs 1973-1978

Une grande partie de la photographie que je fais et que je pense s'adresse à Instagram.

Je voulais faire des photos qui semblaient naturelles, qui avaient envie de voir, qui n'avaient pas envie de prendre quelque chose dans le monde et d'en faire une œuvre d'art.

Je suis à la tête du programme de photographie au Bard College depuis plus de 30 ans, et je le prends aussi au sérieux que ma photographie. Mon temps est également consacré à cela.

Je suis toujours intéressé à trouver de nouveaux problèmes esthétiques pour me gérer et me remettre en question, même si le problème esthétique est celui du contenu.

Le contexte dans lequel une photographie est vu affecte la signification que le spectateur en tire.

Il y a quelque chose qui est essentiellement fictif dans une photographie. Cela ne signifie pas que si vous comprenez cela, et que vous comprenez comment le monde est transformé par la caméra, vous ne pouvez pas utiliser les limites ou la transformation pour avoir une observation qui est une perception très subtile du monde.

J'ai découvert que cette caméra était le moyen technique de photographie de communication à quoi ressemble le monde dans un état de conscience accrue. Et c'est cette conscience de regarder vraiment le monde du quotidien avec une attention claire et focalisée qui m'intéresse.

Même dans la reproduction ordinaire [Photographie] se révèle sur le fac-similé.

La photographie est intrinsèquement une discipline analytique. Lorsqu'un peintre commence par une toile vierge et construit une image, un photographe commence par le désordre du monde et sélectionne une image. Un photographe debout devant les maisons et les rues et les gens et les arbres et les artefacts d'une culture impose un ordre sur la scène - simplifie le fouillis en lui donnant une structure. Il ou elle impose cet ordre en choisissant un point de vue, en choisissant un cadre, en choisissant un moment d'exposition et en sélectionnant un plan de concentration.

Je me rends compte qu'à mesure que j'obtiens plus d'expérience à mesure que je vieillis, ma perception change et cela alimente la photo.

Les photographes doivent imposer l'ordre, apporter une structure à ce qu'ils photographient. C'est inévitable. Une photographie sans structure est comme une phrase sans grammaire - c'est incompréhensible, voire inconcevable.

Dans les années 70, il en coûtait 15-20 $ un coup pour le film, le traitement et la feuille de contact, maintenant c'est deux fois ça.

Je rencontre les jeunes artistes et il devient clair qu'avec certains, la principale motivation est d'obtenir un spectacle à Chelsea. Cela me semble que c'est très différent de la façon dont c'était pour moi, c'est que je voulais comprendre la photographie et le monde et moi-même.

Je pense que la plupart des photographes sérieux comprennent qu'il y a ce grand écart entre le monde et comment le monde regarde à travers une photographie.

Avec une peinture, vous prenez des blocs de construction de base et faites quelque chose de plus complexe que ce que vous avez commencé. C'est un processus synthétique. Une photographie fait le contraire: elle prend le monde et met une commande dessus, la simplifie.

Une œuvre peut faire plusieurs choses à la fois, et elle ne doit pas nécessairement porter uniquement sur le monde, elle peut aussi concerner la photographie, elle peut concerner la perception, elle peut être une exploration du médium. Ce pourrait être un document, ce pourrait être une poésie visuelle, et ce pourrait être une exploration formelle en même temps.

Il y a quelque chose d'arbitraire à prendre une photo. Je peux donc rester au bord d'une autoroute et faire un pas en avant et cela peut être un paysage naturel intact par l'homme et je peux prendre un pas en arrière et inclure un garde-corps et changer radicalement la signification de l'image ... Je peux prendre Une image d'une personne à un moment et les faire paraître contemplatives et les photographier deux secondes plus tard et les rendre frivoles.

Je photographiais chaque repas que je mangeais, chaque personne que j'ai rencontrée, chaque serveur ou serveuse qui m'a servi, chaque lit dans lequel je dormais, toutes les toilettes que j'ai utilisées.

Je dois me rappeler: "" C'est la fête d'anniversaire de votre fils. Apportez un appareil photo. "Et puis, quand je suis là," Prenez une photo ", car il ne me vient pas à l'esprit pour l'utiliser comme cette chose commémorante.

Je pense que j'ai mal compris Instagram et j'ai juste pensé que c'était des gens photographiant leurs amis, et j'ai découvert qu'il y avait un certain nombre de personnes, un certain nombre d'artistes, qui le prenaient très au sérieux et faisaient un travail très imaginatif avec Instagram comme médium.

Une citation que j'aime beaucoup est proche d'expliquer mon attitude à l'égard de la photographie. «La poésie chinoise dépasse rarement les limites de l'actualité, les grands poètes chinois acceptent le monde exactement tel qu'ils le trouvent dans tous ses termes et avec une profonde simplicité, ils parlent rarement d'une chose en termes d'une autre; mais sont assez capables et assez sûrs en tant qu'artistes pour faire en sorte que les termes finalement exacts deviennent les beaux termes.

Je n'ai pas besoin d'avoir un seul point d'accent sur l'image. Cela peut être complexe, car il est si détaillé que le spectateur peut prendre du temps et le lire, et regarder quelque chose ici, et regarder quelque chose là-bas, et il peut y faire attention.

Si vous avez rencontré une personne autistique, vous avez rencontré une personne autiste.

Pourquoi une photo ne peut-elle pas être les quatre choses à la fois? -être un objet d'art; Soyez un document, quoi que cela signifie exactement, mais traitez avec le contenu; être une exploration formaliste; Et opérez sur certains, la métaphore n'est pas le bon mot mais le niveau résonnant.

Je ne suis pas intéressé à faire le même genre d'image encore et encore. Je pose des problèmes pour moi. Parfois, ce sont des problèmes esthétiques et parfois ce sont des problèmes logistiques.

Voir quelque chose de spectaculaire et le reconnaître comme une possibilité photographique, c'est ne pas faire un très grand saut. Mais pour voir quelque chose d'ordinaire, quelque chose que vous verriez tous les jours et le reconnaître comme une possibilité photographique - c'est ce qui m'intéresse.

En tant que natif, j'ai l'avantage de ne pas voir les scènes habituellement. Je peux voir les choses fraîches.

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