En France, je suis tellement libre. J'ai plus de liberté que la plupart des réalisateurs américains pourraient même oser imaginer.

J'aime le cinéma de gens comme Terry Gilliam et Tim Burton. Je ne suis pas désireux d'essayer de reproduire la réalité - car vous devriez faire des documentaires.

Quand j'étais enfant, j'échappe à ma famille avec mon imagination et j'ai gardé cet esprit dans ma vie d'adulte. Cela n'arrive pas toujours. Tous les enfants ont l'imagination, mais pour certains, cela ne se reproduit pas.

J'aime regarder les visages des gens dans l'obscurité. J'aime remarquer les détails que personne d'autre ne voit. Mais je déteste ça dans les vieux films américains lorsque les conducteurs ne regardent pas la route.

Si je voulais avoir un public énorme, je ferais des films américains, pas des films français, car il y a une limite bien sûr avec la langue française. Si je préfère tirer dans ma propre langue, c'est pour jouer avec ma langue, jouer dans mon Paris, et j'ai une liberté totale en France. C'est tellement incroyable. Si les réalisateurs américains pouvaient imaginer à quel point je suis libre, ils auraient immédiatement demandé l'asile politique.

Chaque fois, j'essaie de trouver une famille de visages intéressants. Je suis la tradition des films des années 40 - à cette époque, il y avait tellement de visages intéressants en France. Je travaille souvent avec le même car il n'y en a pas de milliers et de milliers en France. Je cherche des visages et des acteurs de personnages intéressants, et ce n'est pas pour tout le monde.

J'adore la science-fiction mais je n'aime pas le [cinéma] fantastique. Par exemple, si vous avez une bague magique et que vous pouvez exploser le monde avec. De quoi parle-t-on? Vous savez, ce n'est pas intéressant. Je n'aime pas le Seigneur des anneaux. Même Star Wars, pour moi, je ne comprends pas ce genre d'histoire. Mais extraterrestre, parce que les règles du jeu sont très précises, cela pourrait arriver. J'adore la science-fiction. J'ai une idée des robots à l'avenir.

Pour moi, le mot le plus important du cinéma est le mot liberté. Par exemple, en Europe, nous avons la liberté, nous avons la coupe finale et c'est quelque chose de merveilleux.

Je suis très lent et je fais tout moi-même. Je me souviens que j'ai passé trois jours pour changer la taille de quelque chose que j'avais esquissé parce que je sentais que c'était trop petit.

Je pense qu'un film est comme un train jouet.

À Hollywood, tout est formaté, tout est obligatoire, donc nous devons donc suivre la loi des avantages et des profits et de l'argent, disons la loi d'Hollywood.

Je pense que nous entrons dans une nouvelle période de cinéma qui est analogue au passage du noir et blanc à la couleur, ou du silencieux au son. Le médium est complètement flexible, et il n'est lié par rien. Si vous imaginez quelque chose, vous pouvez le faire.

Je déteste perdre du temps sur le plateau. Sur le plateau, vous devez aller à un bon rythme, car l'horloge est votre maître. Pour cette raison, je dois savoir exactement ce que j'essaie d'obtenir à l'avance.

Toute la journée, mon esprit se dérive dans les fantasmes et les petites blagues stupides.

En général, j'ai des idées précises sur tout, car le film est terminé dans ma tête avant de commencer à tourner. Avec le casting, je suis toujours présent, même pour le plus petit caractère.

Cela a toujours été assez facile pour moi d'exercer mon imagination. L'autre partie du cerveau, celle qui fait des mathématiques, est un cauchemar pour moi. Cela ne fonctionne pas du tout.

En France, c'est très suspect quand vous avez un succès.

Lorsque vous faites quelque chose que vous aimez et que le public le rejette, l'expérience peut être douloureuse. Mais j'ai découvert ... que lorsque vous faites quelque chose, vous n'êtes pas exactement satisfait, et quelqu'un vous dit que c'est génial, c'est même plus douloureux et frustrant.

Quand j'étais enfant, j'avais un Viewmaster, ces lunettes de boîte rouge avec de petits disques, afin que vous puissiez voir des images 3D. Ce sont mes premiers pas au cinéma. J'avais huit ans, je couperais et changerais l'ordre des images et c'est ainsi que j'ai créé des films que j'ai ensuite enregistrés et projetés et montré à mes amis. J'ai donc déjà fait mes premiers pas en 3D à l'âge de huit ans.

Lorsque les critiques aiment votre film, vous aimez les critiques. Quand ils détestent votre film, vous détestez les critiques. C'est la même chose partout, mais peut-être surtout en France, où nous avons de très bons critiques, à l'exception de trois ou quatre journaux qui sont vraiment dogmatiques.

Je n'ai jamais fait de concessions, donc je suis à 100% responsable de mes films. Cela me rend très fier.

Si vous faites le bon choix dans le casting, votre travail est déjà presque terminé. Vous n'avez pas à passer beaucoup de temps à diriger les acteurs, car ils sont si bien adaptés aux pièces.

Je me méfierais de travailler aux États-Unis parce que la liberté est une chose importante. J'ai fait sept films et même sur la résurrection extraterrestre, j'ai eu la liberté. J'ai dû me battre et lutter un peu mais à la fin je me suis gagné.

Je pensais que tout ce que j'avais à faire était d'acheter une caméra et de devenir réalisateur. Donc, quand j'ai quitté l'école, j'ai travaillé dans une compagnie de téléphone, ce qui m'a donné l'argent pour acheter l'équipement de base, y compris la caméra, le projecteur et l'écran.

Je crois à l'imagination. J'étais travailleur à l'âge de 17 ans. Entre 17 et 21 ans, j'étais un travailleur en compagnie de téléphone et l'imagination m'a sauvé la vie.

Aux États-Unis, j'ai appris à me battre pour chaque idée. Parfois, un réalisateur doit être un tyran pour garder la qualité.

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