Présentant plus de 300 portraits exécutés du début des années 1960 jusqu'au décès de l'artiste en 1987, Andy Warhol Portraits est le premier ouvrage à offrir une présentation complète de cet ensemble d'œuvres méconnues, parmi lesquelles on retrouve des figures emblématiques du XXe siècle comme Jackie Kennedy, Mick Jagger, Liza Minnelli et la reine Elizabeth II, ainsi que de nombreux portraits en grande partie ignorés, même de ses fervents admirateurs. L'essai de Tony Shafrazi, qui fut longtemps collaborateur de Warhol, ainsi que ceux des critiques d'art Carter Ratcliff et Robert Rosenblum resituent l'oeuvre de Warhol dans son contexte. Andy Warhol Portraits est un livre-miroir de la galerie étonnante de personnages qui peuplaient l'univers fascinant et parfois sordide de Warhol.

Andy Warhol - Portraits

Andy Warhol Portraits

La rupture du mouvement moderne a conduit à ce qui est devenu plus tard connu sous le nom de postmoderne - quel que soit l'enfer qui signifie se référer au mélange de personnes et d'horizons qui sont devenus une chose commune parmi les artistes en Amérique. Beaucoup de grands artistes d'Amérique, par exemple, provenaient de familles juives et d'horizons qui ont fui tout le chemin de la Russie. C'est remarquable, les grands maîtres de l'art et du cinéma américain qui venaient de vieux racines dans les petits villages là-bas. Et puis Hollywood, et l'impact hypnotique obsédant que le cinéma américain a eu dans le monde entier. . .

Je suis heureux que l'évolution de l'art au cours des 25 dernières années, et le lieu de l'art dans la culture mondiale et même la finance, devenue si importante. Une chose dont je suis vraiment fier, c'est le fait que maintenant n'importe qui peut faire n'importe quoi. L'œuvre peut être petite ou grande, peinture ou sculpture, quoi qu'elle puisse être viable, et elle peut provenir de n'importe quelle partie du monde. L'idée de la démocratie s'est donc vraiment saisie.

On m'a demandé en 1969 par Lucy Lippard de définir l'art. Je pense qu'à l'époque, j'ai dit que l'art était une question de vie et de mort, ce qui signifie juste l'expérience respiratoire et vivante et pensée - c'est ce qu'est l'art.

L'image du voleur de banque que j'avais en tête était davantage dans la tradition européenne où vous voleriez les banques et donneriez aux pauvres, comme Robin Hood. C'était cette mythologie. Mais très tôt, ma préoccupation entière était avec l'art-étudiant, examinant chaque œuvre.

Je pense que toute l'expérience de la vie, de la respiration, de la pensée et de la perte dans l'émerveillement est, pour moi, celle d'être un artiste. Et l'idée d'identifier comme quelqu'un qui vit et existait et fait des objets ou des peintures, d'une fois que je m'éloignais de ces années et des années.

Je pense que la première responsabilité d'un artiste est de suivre la vérité et les forces et énergies originales innées qui y sont. En même temps, je pense aussi, collectivement, qu'il doit y avoir une place pour que les artistes réfléchissent et traitent avec la société dans laquelle ils vivent. Je pense que ce grand art reflète inévitablement une partie du drame et des traumatismes et des conflits qui existent dans le monde extérieur.

Pour moi, étant arménien chrétien, né dans la culture islamique en Iran, puis, à l'âge de 13 ans, envoyée en Angleterre et embrassant la culture anglaise et faisant partie de la soi-disant balançant de Londres et de l'ère de l'euphorie et de la célébration que le «Les années 60 représentées sont très critiques. Ce fut un moment où, pour la première fois, les affaires de l'internationalisme étaient efficacement représentées dans la musique, l'art, le cinéma, le design. Avant cela, tout était dirigé vers l'ancienne industrie, la vieille école, l'ancien format, et il n'y avait pas de place à évoluer pour les variétés.

À la fin des années 50, quelque chose se passait en Angleterre, et c'est devenu assez excitant. Le monde de la musique a alors commencé à exploser avec les Beatles et les Rolling Stones. C'était une époque incroyable avec ce mélange d'indépendance dans l'art, la mode et l'explosion de la sensibilité pop. Londres a certainement été au centre de tout cela pendant quelques années. Et en ce qui concerne l'art, je pense que la sensibilité de ce qu'on a appelé plus tard le Pop art a commencé en Angleterre avant même l'Amérique. Et donc j'ai eu la chance d'être là.

Je pense que l'être d'Iran a aiguisé mon œil en tant que marchand d'art. C'est pourquoi, aujourd'hui, je pense que la véritable définition du soi-disant postmodernisme est l'acceptation que nous ne pouvons plus passer par les anciens modèles. Les anciens modèles étaient basés sur un seul récit de développement qui s'est produit le long d'un chemin singulier. Au 20e siècle, vous avez de l'électricité, vous avez le transport par avion, vous avez le téléphone et tous les différents médias qui se sont développés, vous avez une multiplicité d'événements et de voix et de créations qui se produisent dans le monde la guerre.

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