Van Wyck Brooks (16 février 1886 à Plainfield, New Jersey – le 2 mai 1963 à Bridgewater, Connecticut) était un historien, biographe et critique littéraire américain. Il obtient le prix Pulitzer d'histoire en 1937 pour son ouvrage  The Flowering of New England, 1815-1865, publié l’année précédente.

Personne n'est apte à juger un livre jusqu'à ce qu'il ait contourné le Cape Horn dans un voilier, jusqu'à ce qu'il se heurte à deux ou trois icebergs, jusqu'à ce qu'il soit perdu dans les sables du désert, jusqu'à ce qu'il passe quelques années dans le Maison de la mort.

L'homme instruit a honte de prononcer de manière orphel ce que tout le monde sait, et parce qu'il est silencieux, les gens pensent qu'il se moque d'eux.

Rien n'est plus triste que d'avoir des normes mondaines sans moyens mondains.

À quel point la compagnie de personnes généreuses est délicieuse, qui ignore les bagatelles et gardent leur esprit instinctivement fixé sur tout ce qui est bon et positif dans le monde à leur sujet. Les gens de petit calibre sont toujours en train de carter. Ils sont déterminés à montrer leur propre supériorité, leurs connaissances ou leurs prouesses ou leur bonne reproduction. Mais les magnanimes n'ont pas de vanité, ils n'ont pas de jalousie et se nourrissent du vrai et du solide partout où ils le trouvent. Et de plus, ils le trouvent partout.

L'esprit américain, contrairement aux anglais, n'est pas formé par des livres, mais, comme Carl Sandburg m'a dit un jour ... par les journaux et la Bible.

Au lieu d'avoir de beaux ateliers, des études, etc., on écrit mieux dans une cave un jour de pluie.

Les gens de petit calibre sont toujours en train de carter. À quel point le tel ou tel est affecté! Ne pensez-vous pas qu'il est idiot? Il s'est certainement trompé à ce sujet ou cela. Ils sont déterminés à montrer leur propre supériorité, leurs connaissances ou leurs prouesses ou une bonne reproduction.

Les impulsions créatives de l'homme sont toujours en guerre avec les impulsions possessives.

Aucun homme ne devrait jamais publier un livre jusqu'à ce qu'il ait d'abord lu à une femme.

Rien n'arrête la tendance du monde à rejeter les contraintes imposées, l'autorité religieuse qui est basée sur l'ignorance des nombreuses, l'autorité politique qui est basée sur la connaissance de quelques-uns.

L'esprit américain, contrairement aux anglais, n'est pas formé par des livres, mais, comme Carl Sandburg m'a dit un jour, par les journaux et la Bible.

Les gens de petit calibre sont toujours en train de carter. Ils sont déterminés à montrer leur propre supériorité, leurs connaissances ou leurs prouesses ou leur bonne reproduction.

Ceux de nos écrivains qui ont possédé un talent personnel vif ont été paralysés par un manque de milieu social.

Un homme qui a le courage de ses platitudes est toujours un homme qui réussit. L'homme instruit a honte de prononcer de manière orphique ce que tout le monde sait, et parce qu'il se tait on croit se moquer d'eux. Ils aiment un homme qui exprime ses propres pensées superficielles d'une manière qui semble être profonde. Cela leur permet de se sentir eux-mêmes profonds.

Mieux vaut l'herbe parfumé d'esprit et une petite crème d'affabilité que toutes les jolies tasses du monde.

À quel point la compagnie de personnes généreuses est délicieuse, qui néglige les bagatelles et gardent leur esprit instinctivement fixé sur tout ce qui est bon et positif dans le monde qui les entoure.

Ce n'est pas que les Français ne sont pas profonds, mais ils s'expriment tous si bien que nous sommes amenés à prendre leurs oies pour les cygnes.

Une fois que vous avez un point de vue, toute l'histoire vous soutient.

Longfellow est pour la poésie de ce que l'organe de baril est à la musique.

Le génie et la vertu se trouvent plus souvent vêtus de gris que de paon brillant.

Rien n'est si apaisant pour notre estime de soi pour trouver nos mauvais traits dans nos ancêtres. Cela semble nous absoudre.

L'homme qui a le courage de ses platitudes est toujours un homme prospère.

L'écrivain n'est important que par la force du territoire qu'il colonise.

N'oubliez jamais que ce sont nous, les New-Yorkais et les Nouvelles-Anglelande, qui ont le monopole de l'oxygène sur le continent américain.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Van_Wyck_Brooks

Ses oeuvres