« Le révérend Rahula a reçu selon toutes les règles la formation traditionnelle d'un moine bouddhiste à Ceylan et revêtu d'éminentes fonctions dans un des principaux instituts conventuels (Pirivena) de cette île où la Bonne Loi fleurit depuis le temps d'Asoka et a conservé jusqu'à nos jours toute sa vitalité. [...] Le livre qu'il a bien voulu me demander de présenter au public occidental est un exposé lumineux et accessible à tous, des principes fondamentaux de la doctrine bouddhique, tels qu'on les trouve dans les textes les plus anciens, ceux qu'on appelle en sanscrit «la Tradition» (Agama) et en pali «le Corpus canonique» (Nikaya), et auxquels le révérend Rahula, qui en possède une connaissance incomparable, se réfère constamment et à peu près exclusivement. » Paul Demiéville

L'enseignement du Bouddha ; d'après les textes les plus anciens

« Le révérend Rahula a reçu selon toutes les règles la formation traditionnelle d’un moine bouddhiste à Ceylan et revêtu d’éminentes fonctions dans un des principaux instituts conventuels (Pirivena) de cette île où la Bonne Loi fleurit depuis le temps d’Asoka et a conservé jusqu’à nos ours toute sa vitalité.« Le livre qu’il a bien voulu me demander de présenter au public occidental est un exposé lumineux et accessible à tous des principes fondamentaux de la doctrine bouddhique, tels qu’on les trouve dans les textes les plus anciens, ceux qu’on appelle en sanscrit " la Tradition " (Agana) et en pali " le Corpus canonique " (Nikaya), et auxquels le révérend Rahula, qui en possède une connaissance incomparable, se réfère constamment et à peu près exclusivement. »

L'Enseignement du Bouddha. D'après les textes les plus anciens

" la révérend rahula a reçu selon toutes les règles la formation traditionnelle d'un moine bouddhiste à ceylan et revêtu d'éminentes fonctions dans un des principaux instituts conventuels (pirivena) de cette île où la bonne loi fleurit depuis le temps d'asoka et a conservé jusqu'à nos jours toute sa vitalité.
" le livre qu'il a bien voulu me demander de présenter au public occidental est un exposé lumineux et accessible à tous des principes fondamentaux de la doctrine bouddhique, tels qu'on les trouve dans les textes les plus anciens, ceux qu'on appelle en sanscrit " la tradition " (agana) et en pali " le corpus canonique " (nikaya), et auxquels le révérend rahula, qui en possède une connaissance incomparable, se réfère constamment et à peu près exclusivement.
 " paul démiéville

Enseignement du bouddha, d'apres les textes les plus anciens (l')

Tout d'abord, le bouddhisme n'est ni pessimiste ni optimiste. Si quelque chose du tout, c'est réaliste, car il prend une vision réaliste de la vie et du monde. Il regarde objectivement les choses (yath? Bh? Tam). Cela ne vous endorme pas à tort dans le paradis d'un imbécile, et cela ne vous effraye pas et ne vous effraye pas avec toutes sortes de peurs et de péchés imaginaires. Il vous dit exactement et objectivement ce que vous êtes et ce que le monde qui vous entoure est, et vous montre la voie à une liberté, une paix, une tranquillité et un bonheur parfaits.

La question a souvent été posée; Le bouddhisme est-il une religion ou une philosophie? Peu importe comment vous l'appelez. Le bouddhisme reste ce que c'est quelle que soit l'étiquette que vous pouvez y mettre. L'étiquette est sans importance. Même l'étiquette «bouddhisme» que nous donnons aux enseignements du Bouddha est de peu d'importance. Le nom que l'on donne est insensible ... de la même manière que la vérité n'a pas besoin d'étiquette: elle n'est ni bouddhiste, chrétien, hindou ni musulman. Ce n'est le monopole de personne. Les étiquettes sectaires sont un obstacle à la compréhension indépendante de la vérité, et ils produisent des préjugés nocifs dans l'esprit des hommes.

Si par l'expression "pas pratique", vous voulez dire "pas facile", vous avez raison. Ce n'est certainement pas facile. Pourtant, il doit être essayé. Vous pouvez dire qu'il est risqué d'essayer. Cela ne peut sûrement pas être plus risqué que d'essayer une guerre nucléaire.

Deux idées sont psychologiquement profondément enracinées chez l'homme: l'autoprotection et l'auto-préservation. Pour l'autoprotection, l'homme a créé Dieu, dont il dépend pour sa propre protection, sa propre sécurité, tout comme un enfant dépend de son parent. Pour l'auto-préservation, l'homme a conçu l'idée d'une âme immortelle ou d'Atman, qui vivra éternellement. Dans son ignorance, sa faiblesse, sa peur et son désir, l'homme a besoin de ces deux choses pour se consoler. Par conséquent, il s'accroche profondément et fanatiquement.

Toute grande œuvre artistique, poétique, intellectuelle ou spirituelle est produite à ces moments où les créateurs s'oublient complètement et sont libérés de la conscience de soi.

Tant que vous êtes conscient de vous-même, vous ne pouvez jamais vous concentrer sur quoi que ce soit.

Selon l'enseignement du Bouddha, le début du courant de vie des êtres vivants est impensable. Le croyant en la création de la vie par Dieu peut être étonné de cette réponse. Mais si vous deviez lui demander 'Quel est le commencement de Dieu ?' il répondrait sans hésitation « Dieu n'a pas de commencement », et il ne s'étonne pas de sa propre réponse.

C'est toujours une question de savoir et de voir, et pas celle de croire. L'enseignement du Bouddha est qualifié d'Ehi-Passika, vous invitant à «venir voir», mais pas à venir croire.

Il n'y a pas de moteur immobile derrière le mouvement. Ce n'est que du mouvement. Il n'est pas correct de dire que la vie évolue, mais la vie est le mouvement lui-même. La vie et le mouvement ne sont pas deux choses différentes. En d'autres termes, il n'y a pas de penseur derrière la pensée. La pensée elle-même est le penseur. Si vous supprimez la pensée, il n'y a pas de penseur à trouver.

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