On connaissait le Robert Doisneau (1912-1994) des paysages urbains, avec ses images gaies et poétiques de Paris ou de gamins de la banlieue. Pourtant, les nombreuses photographies rassemblées ici montrent aussi un Doisneau amoureux des campagnes, singulièrement du Sud-Ouest. Entre les travaux des champs du Poitou ou de la Corrèze, les ouvriers de la mer à Saint-Jean-de-Luz ou ceux de la porcelaine à Limoges, entre les vacances sur l'île de Ré ou dans la vallée de la Dordogne, entre Bordeaux et les villages minuscules du Quercy ou du Pays basque : il est sans cesse revenu chez nous, de 1937 aux années 60. Tant de portraits qui laissent deviner le surgissement d'une émotion, une proximité sincère parce qu'« on ne devrait photographier que lorsqu'on se sent gonflé de générosité pour les autres ». La précision documentaire alliée au regard tendre et facétieux de Doisneau font de ce recueil inédit une célébration exceptionnelle des paysages et de la vie des gens d'ici. Pour notre bonheur.

Doisneau et le sud-ouest

1894. Brodie Moncur, jeune accordeur surdoué, s'installe à Paris pour fuir l'ennui de la province écossaise. Sa rencontre avec la belle Lika Blum, soprano russe et maîtresse du célèbre pianiste qui l'emploie, va bouleverser le cours de son existence. Quand leur liaison clandestine est éventée, commence une errance de par le monde, de Genève à Vienne et jusqu'aux îles Andaman, où se scellera son destin.

L'amour est aveugle

1894. Accordeur surdoué à l'oreille absolue, le jeune Brodie Moncur, employé d'un vénérable fabricant de pianos à Édimbourg, accepte avec joie un poste important dans la filiale parisienne, fuyant ainsi l'ennui de la province et la hargne de son pasteur de père. Mais sa rencontre avec John Kilbarron, le " Liszt irlandais ", et la maîtresse de ce dernier, la soprano russe Lika Blum, dont il tombe fou amoureux, va changer inéluctablement le cours de son existence. Devenu indispensable au pianiste, il le suit de Paris à Saint-Pétersbourg, où sa liaison clandestine avec Lika est éventée par Malachi, le frère maléfique de Kilbarron.Dès lors convaincu d'être traqué, Brodie ne cessera d'errer et de courir d'un bout à l'autre de l'Europe – Nice, Genève, Trieste ou encore Vienne – avant de s'exiler dans les îles Andaman, au large des côtes indiennes, où se scellera son destin.Dans ce livre foisonnant et romantique en diable, le maestro William Boyd mêle la passion, la musique, l'Histoire à l'aube des bouleversements du XXe siècle, et entraîne le lecteur dans les coulisses fascinantes des acteurs méconnus et géniaux du monde de la musique.

A philandering art dealer tries to give up casual love affairs - seeking only passionate kisses as a substitute. A man recounts his personal history through the things he has stolen from others throughout his life.  A couple chart the journey of their five year relationship backwards, from awkward reunion to lovelorn first encounter. And, at the heart of the book, a 24-year old young woman, Bethany Mellmoth, embarks on a year-long journey of wishful and tentative self-discovery.   The Dreams of Bethany Mellmoth  depicts the random encounters that bring the past bubbling to the surface; the impulsive decisions that irrevocably shape a life; and the endless hesitations and loss-of-nerve that wickedly complicate it.  These funny, surprising and moving stories are a resounding confirmation of Boyd's powers as one of our most original and compelling storytellers.

THE DREAMS OF BETHANY MELLMOTH

It is 1969 and James Bond is about to go solo, recklessly motivated by revenge.A seasoned veteran of the service, 007 is sent to single-handedly stop a civil war in the small West African nation of Zanzarim. Aided by a beautiful accomplice and hindered by the local militia, he undergoes a scarring experience which compels him to ignore M's orders in pursuit of his own brand of justice. Bond's renegade action leads him to Washington, D.C., where he discovers a web of intrigue and witnesses fresh horrors.Even if Bond succeeds in exacting his revenge, a man with two faces will come to stalk his every waking moment.

Solo

1969. Espion chevronné, membre surdoué des services secrets de Sa Majesté, James Bond célèbre ses quarante-cinq ans avec une mission peu ordinaire : mettre un terme à la guerre civile qui déchire le Zanzarim, petit pays d’Afrique occidentale. Aidé par la ravissante Grâce mais piégé par les forces rebelles, il est grièvement blessé. Dès lors, il ignore les ordres de M, son énigmatique patron. Poussé par un désir téméraire de vengeance, il s’engage en solitaire dans une folle aventure, qui l’emmène à Washington. Il y découvre un réseau d’intrigues géopolitiques et devient le témoin d’autres atrocités.007 tient sa revanche. Mais aura-t-il vraiment raison de son ennemi, l’homme aux deux visages ?

Solo, une nouvelle aventure de James Bond

La grande guerre ne se vit pas tout à fait de la même façon selon qu'on habite au bord de la tamise ou pied du kilimandjaro, à la frontière anglo-allemande de l'afrique orientale.
A l'arrière comme au front, on a bon espoir que la fureur belliqueuse fonde comme neige au soleil, mais on ne sait pas encore qu'il faudra combattre trois mois de plus faute d'avoir eu vent de l'armistice.
 La guerre ici est bel et bien meurtrière, mais le climat incongru, les héros " déplacés " de ces colonies lointaines, donnent au second roman de william boyd une tonalité tout à fait dans la tradition des humoristes anglais où constamment le comique de situation sape les velléités héroïques, où l'horreur le dispute à la plus décapante cocasserie.

Comme neige au soleil

Chasse au lezard (la)

William Boyd ou Bill Boyd sont des noms pouvant désigner :

J'ai toujours pensé que si vous vouliez faire un film, il est préférable d'avoir un script original qui jouera aux forces du film.

Vivre en tant qu'artiste nécessite un travail acharné ou une bonne fortune extraordinaire pour venir à vous.

Nous n'aimons personne. Pas vraiment. Nous aimons seulement notre idée d'une autre personne. C'est une conception de la nôtre que nous aimons. Nous nous aimons, en fait.

Nous avons parlé de la saleté pendant une demi-heure agréable.

Il y a un sens dans tous mes romans que rien n'est certain.

J'ai un refuge teken dans la doctrine qui conseille à ne pas demander la tranquillité avec certitude mais dans un jugement suspendu en permanence.

En tant que romancière, où allez-vous puiser dans vos souvenirs, vos impressions et vos sensations ? C'est généralement, d'après mon expérience, votre jeunesse, avant que vous ne commenciez à vous considérer comme un écrivain, parce que d'une certaine manière, ces expériences sont sans mélange.

Elle est à moitié folle et trois parties ivres.

Nous possédons tous, comme non, les gens que nous connaissons, et nous sommes possédés par eux à leur tour.

Même si je suis un consommateur passionné de musique contemporaine depuis mon début de l'adolescence, le monde de la musique rock a toujours été à distance - je l'écoute, je lis à ce sujet, j'en parle, mais j'ai eu peu ou pas de contact avec ses habitants.

J'ai ce verrouillage de cheveux qui continue de tomber sur mon front. Ça me rend fou.

Les êtres humains sont intéressés par la condition humaine.

À certains égards, vous pourriez dire que la télévision fait un travail beaucoup plus intéressant que les films. C'est plus épanouissant.

Changeons-nous chaque fois que nous avons une nouvelle rencontre? Sommes-nous sans cesse mutables? Je pense que ce sont des questions fascinantes: c'est une veine riche à exploiter, et je ne pense pas que je l'ai encore pleinement épuisée.

Je ne pense pas qu'ils feront jamais un lien rétro.

Quand il est mutuel, un homme et une femme savent, instinctivement, sans un mot. Ils peuvent ne rien y faire, mais la connaissance de ce désir partagé est là-bas dans le monde - aussi évident que le néon, disant: Je te veux, je te veux, je te veux.

Ce qui est important pour moi, c'est que tous mes livres sont imprimés - et, d'une certaine manière, cela devient le défi, sans gagner ce prix ou obtenir cette critique. C'est que le travail est là, et vous pouvez entrer dans de nombreuses librairies à travers le monde et l'acheter.

Nous tenons un journal pour piéger cette collection de moi qui nous forme, l'être humain individuel.

À une époque où les jeunes écrivains se lancent et il est inévitable que vous deveniez moins à la mode, à une époque où les pressions industrielles s'appliquent de plus en plus aux livres, comment gardez-vous un livre que vous avez écrit il y a 28 ans ? Parce que ça devient vraiment plus difficile.

Je connais beaucoup d'écrivains plus âgés qui ont eu beaucoup de succès et dont les livres sont maintenant épuisés, vous devez donc aller chez des libraires antiquaires pour acheter leur cinquième ou huitième roman ou quoi que ce soit.

Les seules fois où nous sommes conscients de la paternité d'une photographie, je dirais, c'est lorsque nous envisageons les photographies que nous avons prises nous-mêmes (ou celles d'amis et de famille) ou lorsque nous allons délibérément à la monographie ou à l'exposition des photographes. L'image signée - l'image appropriée, l'image possédée - est de loin la plus rare dans ce monde des images qui tire.

C'est étrange; Quand j'étais plus jeune et que les gens demandaient: «D'où viens-tu?», Je dirais «Afrique de l'Ouest», ce qui était étrange parce que je ne suis évidemment pas africain, mais c'était ma maison.

Il y a des choses dans la vie que nous ne comprenons pas, et lorsque nous les rencontrons, tout ce que nous pouvons faire est de les laisser seuls.

Il est incroyable de voir à quel point l'effet est soudain - ce doit être le résultat d'une profonde envie d'accouplement atavique enfouie en nous. Un coup d'œil et vous pensez: "Oui, c'est celui, celui-ci me convient." Chaque instinct de votre corps semble chanter à l'unisson.

Le film est un moyen de lignes claires et de grèves larges - ce qui peut être fantastique - mais par rapport aux subtilités et aux nuances d'un roman, elle ne se rapproche même pas.

https://fr.wikipedia.org/wiki/William_Boyd

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