« Vous pensiez que j'étais fou quand j'ai assuré le public contre la mort de peur. Que j'étais encore plus fou quand j'ai mis des squelettes dans les salles de cinéma. Et vous étiez prêt à me mettre une camisole de force quand j'ai placé des boîtiers à décharges électriques sous les fauteuils. » (William Castle)Ses films à petit budget ont rapporté des millions de dollars. Il a mis au point les gadgets publicitaires les plus farfelus pour attirer le public. Il a produit Rosemary's Baby, influencé de nombreux cinéastes et inspiré un film à Joe Dante. Réalisateur de séries B et touche-à-tout boulimique, William Castle (1914-1977) est l'un des maîtres du cinéma d'horreur et d'épouvante.Dans ce livre, il raconte son étonnant parcours à Hollywood et évoque avec humour les grandes rencontres qui ont marqué sa vie : Orson Welles, Harry Cohn, Vincent Price, Joan Crawford, le mime Marceau, Roman Polanski...« William Castle était mon idole. Je suis même jaloux de son oeuvre. » (John Waters) « Mon cinéaste préféré. » (Robert Zemeckis)

Comment j'ai terrifié l'Amérique

Rempli d'anecdotes réjouissantes, Mémoires d'un artisan de la peur fait découvrir un cinéaste culte auquel Joe Dante, John Waters et bien d'autres ont souvent rendu hommage. Castle est célèbre pour ses fi lms d'épouvante pour lesquels il mettait au point des inventions marketing mi-horrifi ques, mi-farfelues, destinées à attirer le public en salles. Le livre est découpé en chapitres courts qui traversent toute sa vie, une grande part de ses projets et de ses nombreuses rencontres à Hollywood. L'auteur expose ses gloires et ses échecs avec un humour constant, sans fausse modestie mais avec distance. En fi ligrane se lit aussi une histoire méconnue du cinéma hollywoodien, celui des petits budgets et du système D où les cinéastes rivalisaient d'ingéniosité et faisaient avec les moyens du bord.

Comment j'ai terrifié l'Amérique ; 40 ans de séries B à Hollywood

Un expert est un homme qui vous dit une chose simple d'une manière confuse de manière à vous faire croire que la confusion est de votre faute.

Tu dois croire en toi. Et vous devez, en bas au fond de votre âme, sentir que vous pouvez faire le travail que vous avez décidé de faire.

Il est décourageant d'essayer d'être un bon voisin dans un mauvais quartier.

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