« Ceux qui n'ont pas voulu comprendre cette histoire sont condamnés à la revivre. ».
Ce verdict de l'un des plus grands journalistes américains exprime l'hallucinant périple de William L. Shirer, témoin de l'apocalypse de l'Occident.
Résidant à Berlin à partir de 1934, fasciné et horrifié par Hitler, spectateur d'une dictature entraînant une nation vers une guerre de conquêtes et de ravages, il couvre le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale pour la radio américaine CBS. Dénonçant la censure dont il était victime et refusant de se plier aux exigences du régime nazi, il quitte l'Allemagne en décembre 1940. De retour à Berlin à l'automne 1945, il découvre un pays dévasté. Il nous livre ici ses réflexions sur les tragiques événements qui se déroulèrent inexorablement sous ses yeux.

Les années du cauchemar : 1934-1945

Journal de Berlin 1934-1941 ; chronique d'un correspondant étranger

" [...] L’objet de ce journal n’est donc pas son auteur, mais cette Europe qu’il a vue, d’un regard de plus en plus fasciné et horrifié, dévaler follement la route d’Armageddon pendant la seconde moitié des années 1930. Un seul pays, l’Allemagne, et un seul homme, Hitler, conduisaient l’Europe vers le désastre. J’ai passé dans ce pays à proximité de cet homme la plupart des années que j’ai vécues outre-mer. C’est de cet excellent point d’observation que j’ai vu les démocraties européennes chanceler, se lézarder et retraiter, leur confiance, leur jugement et leur volonté paralysés, d’un bastion à l’autre jusqu’à ce qu’il leur fut devenu impossible, sauf à l’Angleterre, de résister. De l’intérieur de cette citadelle solitaire, je pouvais aussi voir Hitler aller de victoire en victoire, unifiant l’Allemagne, la réarmant, écrasant et annexant ses voisins, jusqu’à ce qu’il eut fait du Troisième Reich le maître armé du continent [...] "" Ce Journal de Berlin constitue un témoignage hors pair pour comprendre une période cruciale de l’histoire. "Jean-François Dominé, Revue historique des armées, mai 2010.

Journal de Berlin 1934-1941. Chronique d’un correspondant étranger

Hitler boasted that The Third Reich would last a thousand years. It lasted only 12. But those 12 years contained some of the most catastrophic events Western civilization has ever known.No other powerful empire ever bequeathed such mountains of evidence about its birth and destruction as the Third Reich. When the bitter war was over, and before the Nazis could destroy their files, the Allied demand for unconditional surrender produced an almost hour-by-hour record of the nightmare empire built by Adolph Hitler. This record included the testimony of Nazi leaders and of concentration camp inmates, the diaries of officials, transcripts of secret conferences, army orders, private letters—all the vast paperwork behind Hitler's drive to conquer the world.The famed foreign correspondent and historian William L. Shirer, who had watched and reported on the Nazis since 1925, spent five and a half years sifting through this massive documentation. The result is a monumental study that has been widely acclaimed as the definitive record of one of the most frightening chapters in the history of mankind.This worldwide bestseller has been acclaimed as the definitive book on Nazi Germany; it is a classic work.The accounts of how the United States got involved and how Hitler used Mussolini and Japan are astonishing, and the coverage of the war-from Germany's early successes to her eventual defeat-is must reading

Le IIIe Reich

Le Troisieme Reich

Dans cette enquête sur la défaite de 1940, l'auteur analyse les grands moments de la troisième république. une série d'images colorées à propos de l'affaire dreyfus, de la grande guerre, du 6 février 1934, du front populaire. des portraits incisifs et vivants de clemenceau, blum, daladier, raynaud, pétain ou de gaulle...

Le classique de référence sur la chute de la iiie république.

La chute de la IIIe république ; une enquête sur la défaite de 1940

Berlin Diary: The Journal of a Foreign Correspondent, 1934-1941

Dans notre nouvelle ère de gadgets mortels terrifiants, qui ont supplanté si rapidement l'ancien, la première grande guerre agressive, si elle devait venir, sera lancée par les petits fous suicidaires appuyant sur un bouton électronique. Une telle guerre ne durera pas longtemps et aucune ne le suivra jamais. Il n'y aura pas de conquérants ni de conquêtes, mais seulement les os carbonisés des morts et une planète inhabitée.

Mais sans Adolf Hitler, qui possédait une personnalité démoniaque, une volonté de granit, des instincts étranges, une impitoyabilité froide, un intellect remarquable, une imagination en flèche et - jusqu'à la fin, quand, ivre de pouvoir et de succès, il s'est dépassé - un Capacité incroyable pour dimensionner les gens et les situations, il n'y aurait certainement jamais eu de troisième Reich.

La plupart du vrai bonheur vient de sa vie intérieure, de la disposition de l'esprit et de l'âme.

Adolf Hitler est probablement le dernier des grands aventuriers-conquérants dans la lignée d'Alexandre, de César et de Napoléon, et le IIIe Reich le dernier des empires qui se sont engagés sur la voie empruntée auparavant par la France, Rome et la Macédoine. Le rideau a été tiré sur cette phase de l'histoire, du moins, par l'invention soudaine de la bombe à hydrogène, du missile balistique et des fusées pouvant viser la lune.

Aucune classe, groupe ou parti en Allemagne n'a pu échapper à sa part de responsabilité pour l'abandon de la République démocratique et l'avènement d'Adolf Hitler. L'erreur cardinale des Allemands qui se sont opposés au nazisme a été leur échec à s'unir contre.

Jusqu'à ce que nous le traversions nous-mêmes, jusqu'à ce que nos employés se recroquevillent dans les abris de New York, de Washington, de Chicago, de Los Angeles et ailleurs pendant que les bâtiments s'effondrent au-dessus et ont éclaté en flammes, et que les cadavres se précipitent et, quand c'est fini pour la journée Ou la nuit, émerge dans les décombres pour trouver certaines de leurs proches mutilées, leurs maisons disparues, leurs hôpitaux, églises, écoles démolies - seulement après cette expérience horrible, nous réaliserons ce que nous infligeons aux habitants de l'Indochine.

L'insistance obstinée et fanatique de Chamberlain pour donner à Hitler ce qu'il voulait, ses voyages à Berchtesgaden et Godesberg et enfin le voyage fatidique à Munich a sauvé Hitler de son membre et a renforcé sa position en Europe, en Allemagne, dans l'armée, au-delà de tout ce qui aurait pu être imaginé quelques semaines auparavant. Il a également ajouté incommensurablement le pouvoir du Troisième Reich vis-à-vis des démocraties occidentales et de l'Union soviétique.

Je devais moi-même découvrir à quel point on est facile à prendre par une presse et une radio mensonges et censurées dans un état totalitaire ... une alimentation régulière au fil des années de falsifications et de distorsions a fait une certaine impression dans son esprit et l'a souvent induit en erreur.

L'histoire doit parler de lui-même. Un historien se contente s'il a pu éclairer plus de lumière.

Peut-être que l'Amérique deviendra un jour fasciste démocratiquement, par vote populaire.

La plupart du vrai bonheur vient de sa vie intérieure, de la disposition de l'esprit et de l'âme. Certes, une bonne vie intérieure est difficile à réaliser, en particulier en ces temps difficiles. Il faut de la réflexion et de la contemplation et de l'autodiscipline.

Le régime nazi a finalement eu lieu à détruire le christianisme en Allemagne, si elle le pouvait, et à remplacer l'ancien paganisme des premiers dieux germaniques et le nouveau paganisme des extrémistes nazis.

Hitler, qui a fondé le Troisième Reich, qui l'a gouverné impitoyablement et souvent avec une astuce inhabituelle, qui l'a conduit à des sommets étourdis et à une fin si désolée, était une personne incontestable, si le mal génie. Il est vrai que dans le peuple allemand, en tant que mystérieuse providence et des siècles d'expérience les avait modelés jusqu'à ce moment, il a trouvé un instrument naturel qu'il a pu façonner à ses propres fins sinistres.

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