Comment je déteste l'homme qui parle de la «création brute», avec un laid accent sur Brute. Seuls les chrétiens en sont capables. Quant à moi, je suis fier de ma parenté avec d'autres animaux. Je suis fier de mon ascendance simienne. J'aime à penser que j'étais autrefois un magnifique camarade poilue vivant dans les arbres et que mon cadre est passé à travers le temps géologique via la gelée de mer et les vers et les amphioxus, le poisson, les dinosaures et les singes. Qui les échangerait contre le couple pâle dans le jardin d'Eden?

Parfois, je pense que je deviens fou. Je vis pendant des jours dans le mystère et les larmes des choses afin que l'objet le plus commun, le visage le plus familier - même mon propre - devient fantomatique, irréel, énigmatique. J'arrive dans une attitude de scepticisme presque total, de nescience, de solipsisme, dans un monde de choses stupides et de type sphinx qui ne peuvent pas s'expliquer. La découverte de la façon dont je suis situé - un être sensible sur un globe dans l'espace m'écluse. J'aimerais que je n'étais rien.

Supposons que le feu de l'enfer de l'orthodoxe existait vraiment! Nous n'avons aucune assurance que ce n'est pas le cas! Cela semble incroyable, mais beaucoup de choses incroyables sont vraies. Nous ne savons pas que Dieu n'est pas aussi cruel qu'un inquisiteur espagnol. Supposons donc qu'il l'est! Si, après la mort, nous avons été pelletés dans une fournaise de feu - nous devrions avoir à brûler. Il n'y aurait pas de réparation. Ce serait simplement l'ordre divin des choses. Il est scandaleux que nous soyons si impuissants et que cela dépendait de n'importe quel seul Dieu.

Je perds beaucoup de temps béant et me demande. Pendant une promenade ou dans un livre ou au milieu d'une étreinte, tout à coup, je me réveille à tout étonnement contre tout. Le fait nu de l'existence me paralyse - tient mon esprit à Mortmain. Être vivant est si incroyable que tout ce que je fais, c'est rester immobile et respirer simplement un bébé dans son dos dans un lit de lit. Il est impossible d'être intéressé par quoi que ce soit en particulier tandis que les frais généraux brillent ou sous mes pieds poussent une seule lame d'herbe.

Dans l'esprit affranchi du naturaliste scientifique, les sentiments habituels de répugnance n'existent tout simplement pas. La curiosité conquiert les préjugés.

Je me souviens me demander quand j'étais enfant si j'étais un jeune Macaulay ou Ruskin et décidant secrètement que je l'étais. Mon petit esprit était même amer avec ceux qui ont insisté pour me concerner comme un enfant normal et non en tant que prodige.

Mes confessions sont sans vergogne. J'avoue, mais je ne me repens pas. Le fait est que mes confessions sont provoquées, et non par des motifs éthiques, mais l'intellectual. Les confessions me sont les enregistrements intéressants d'un auto-investigateur.

La jeunesse est une intoxication sans vin, dit quelqu'un. La vie est une intoxication. Le seul homme sobre est le mélancolique qui, désenchanté, regarde la vie, le voit comme il est vraiment et se coupe la gorge. Si tel est le cas, je veux être très ivre. La grande chose est de vivre, de s'accrocher à notre existence et de courir avec elle dans une grande poursuite passionnante. Surtout, je dois me méfier de toutes les questions ultimes - ils sont trop exaspérants sans réponse - permettez-moi d'éviter la philosophie et de brûler Omar.

De la fenêtre du salon que je vois passer presque quotidiennement un vieux gentleman aux cheveux blancs, un pas ferme, de larges épaules, une peau rose saine, un sourire ensoleillé - chantant toujours pour lui-même - un vieux camarade heureux et rosé, Avec un esprit à joues rose, je voudrais lui jeter de la boue.

Dès que nous sommes nés, si nous ne pouvions que se lever, se baigner, robe, raser, petit-déjeuner une fois pour toutes, si nous pouvions «couper» ces cycles de routine monotones. Si le soleil se levait, il resterait debout, ou une fois que nous étions en vie, nous étions immortels!

Le Porter passe ses journées dans la bibliothèque à garder une veillée stricte sur cette catacombe de livres, passant entre les étagères et pourtant pourtant ne pas prêter attention au Susurrus presque audible du désir - le désir que chaque livre doit être retiré et lire, vivre, à vivre, pour participer à l'esprit de quelqu'un. Il remet même les volumes en vente libre, les cherche à leur endroit approprié ou les retourne là-bas sans se rendre compte qu'un livre est une personne et pas une chose.

Soudain, je me réveille à une étonnement frappant de tout ... être vivant est si incroyable que tout ce que je peux faire est de mentir et de respirer simplement.

Un appétit pour la connaissance est susceptible de se précipiter, comme n'importe quel autre appétit s'il n'est pas freiné. Je me tiens souvent au centre de la Bibliothèque ici et je pense avec désespoir à quel point il est impossible de posséder toute la richesse des faits et des idées contenus dans les livres qui m'entourent de toutes parts.

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