"On ne combat pas le feu avec de l'air. Mais on ne peut se battre pour une liberté qu'on ne sait plus identifier. À un lectorat toujours avide de liberté, je propose ces textes afin qu'ils soient utilisés, modifiés, démantelés, détruits ou ignorés, c'est selon !" 

Pour la grande écrivaine Zadie Smith, aucun sujet n'est indigne d'intérêt, et c'est notamment dans la presse écrite qu'elle laisse s'exprimer cette ouverture d'esprit et son insatiable curiosité. 

De l'art de la danse aux réseaux sociaux, de Justin Bieber aux jardins italiens, Feel Free, qui rassemble des textes parus ces quinze dernières années, se lit comme un éventail libre et infini de réflexions aussi riches que captivantes.

Feel Free - Essais à vocation libre

Depuis une dizaine d'années, Zadie Smith publie des essais ponctuels comme elle aime à les appeler, dans les journaux et revues les plus prestigieux d'Amérique et d'Angleterre. Changer d'avis (au fil des ans l'opinion que l'on croit sienne évolue) les rassemble. 

Zadie Smith y déploie toute l'étendue de sa curiosité, et écrit avec passion sur les multiples sujets qui lui tiennent à cour - la lecture, l'écriture, le cinéma, le voyage, Barack Obama, le langage, le métissage... Le style est flamboyant, l'esprit aiguisé, l'humour irrésistible, l'érudition toujours discrète, l'humilité assumée, l'empathie partout présente. 

À noter tout particulièrement, le magistral hommage à l'auteur américain David Foster Wallace, disparu en 2008, qui clôt le recueil. Analyse approfondie et ludique d'une ouvre foisonnante et parfois difficile, ce long texte est également un bouleversant témoignage qui nous rappelle la première fonction de l'écrivain : s'interroger sur ce que cela veut dire vivre conscients, en adultes, jour après jour.

Changer d'avis

Depuis une dizaine d'années, Zadie Smith publie des «essais ponctuels» comme elle aime à les appeler, dans les journaux et revues les plus prestigieux d'Amérique et d'Angleterre. Changer d'avis («au fil des ans l'opinion que l'on croit sienne évolue») les rassemble.
Zadie Smith y déploie toute l'étendue de sa curiosité, et écrit avec passion sur les multiples sujets qui lui tiennent à coeur - la lecture, l'écriture, le cinéma, le voyage, Barack Obama, le langage, le métissage... Le style est flamboyant, l'esprit aiguisé, l'humour irrésistible, l'érudition toujours discrète, l'humilité assumée, l'empathie partout présente.
À noter tout particulièrement, le magistral hommage à l'auteur américain David Foster Wallace, disparu en 2008, qui clôt le recueil. Analyse approfondie et ludique d'une oeuvre foisonnante et parfois difficile, ce long texte est également un bouleversant témoignage qui nous rappelle la première fonction de l'écrivain : s'interroger sur ce que cela veut dire «vivre conscients, en adultes, jour après jour.»

Dopo Henry Miller, Flannery O'Connor, Raymond Carver, la collana Filigrana continua a ospitare le riflessioni dei grandi narratori sul mestiere di scrivere. Stavolta si tratta di Zadie Smith, autrice di romanzi che hanno scalato le classifiche di tutto il mondo (Denti bianchi) ma anche autorevole saggista (Cambiare idea). Sono qui raccolti due suoi saggi, mai precedentemente pubblicati in volume: « Perché scrivere », testo di una conferenza tenuta nel giugno 2011 in occasione del Premio Vallombrosa-Von Rezzori e « Il fallimento riuscito », originariamente pubblicato sul Guardian. Nell'epoca di internet, della frammentazione delle informazioni, della spettacolarizzazione della cultura, della frenetica corsa al consumo e al successo individuale, che ruolo può ancora avere lo scrittore? In cosa consiste la sua rilevanza? Scrivere può ancora essere un gesto politico? Quanta importanza ha la tecnica? Cosa serve per scrivere bene? Da cosa si misura il valore di un libro, e del suo autore? Che significa scrivere onestamente? Zadie Smith affronta queste domande in maniera intelligente e diretta, a partire dalla sua esperienza di autrice e dalla sua acutezza di critico culturale: ne escono pagine che sono al tempo stesso un vademecum per gli aspiranti scrittori, una brillante provocazione verso gli intellettuali, e uno spunto di riflessione affascinante per chiunque ami la letteratura.

Perché scrivere

The book of other people

Comme son nom l'indique, Alex-Li Tandem est double. Banlieusard et londonien, de mère juive et de père chinois, pris entre Kabbale et Tao, il s'est constitué sa propre mythologie : celle des stars du passé, dont il négocie les autographes. Ce commerce prospère lui assure une existence à la fois rangée et chaotique, toujours à distance des sentiments. Jusqu'au jour où il découvre le Graal des collectionneurs, l'introuvable autographe d'une obscure starlette hollywoodienne des années cinquante. Ce cadeau tombé du ciel va l'entraîner dans une équipée tragi-comique de Londres à New York, qui l'obligera à mûrir et à affronter enfin le trou noir au cœur de sa vie. A travers les tribulations, tour à tour hilarantes et poignantes, de cet antihéros de notre temps, Zadie Smith jette un regard acide sur une société déchirée entre culte de la célébrité et nostalgie du sacré. Après Sourires de loup, elle confirme avec éclat sa stature de romancière et son attention sans faille aux mutations du monde, grâce à une langue constamment inventive et surprenante, et à une réflexion dont la profondeur et la compassion passent toujours par un humour décapant.

L'Homme à l'autographe

«Un matin de bonne heure, tard dans le siècle, à Cricklewood Broadway. À six heures et vingt-sept minutes, en ce 1?? janvier 1975, Alfred Archibald Jones, tout de velours côtelé vêtu, était assis dans un break Cavalier Musketeer rempli de vapeurs d'essence, le visage sur le volant, à espérer que la sentence divine ne serait pas trop sévère. Prostré, les mâchoires relâchées, les bras en croix comme quelque ange déchu, le poing refermé d'un côté (gauche) sur ses médailles militaires, de l'autre (droit) sur son certificat de mariage, pour la bonne raison qu'il avait décidé d'emporter ses erreurs avec lui. [...] Il avait joué à pile ou face et s'était tenu sans défaillir au verdict du hasard. Il s'agissait là d'un suicide mûrement réfléchi. Mieux, d'une résolution de nouvel an.» Maniant le loufoque, la satire et l'humour avec un art consommé, Zadie Smith produit ici un premier roman détonant, qui frappe par son ambition et son extraordinaire énergie. Ajoutons l'actualité des sujets abordés et la vitalité d'une prose qui se colore de tous les accents de la terre.

Sourires de loup

Zadie Smith, née le 25 octobre 1975 à Brent, dans le Grand Londres, est une romancière, essayiste, enseignante et critique littéraire britannique.

Chaque couple est son propre acte de vaudeville.

Une chose que vous apprenez sur le roman en tant que forme est qu'elle est toujours plus intelligente que vous.

Vous devez vivre la vie avec la pleine connaissance que vos actions resteront. Nous sommes des créatures de conséquence.

La bibliothèque était l'endroit où je suis allé savoir ce qu'il y avait à savoir. C'était absolument essentiel.

La dernière page de [Lincoln dans le Bardo] - sans en donner trop - implique que quelqu'un entre quelqu'un d'autre. Pas de manière sexuelle. Mais il dit l'une des choses les plus simples que vous puissiez dire, c'est que nous devons essayer de nous dans les uns des autres. Nous devons avoir une sorte de sentiment les uns pour les autres et entrer dans l'expérience de chacun.

Les gens ne se contentent pas des gens. Ils décident d'être avec eux. Il faut de la foi. Vous dessinez un cercle dans le sable et acceptez de vous y tenir et y croyez.

Les jeunes ont une phrase pour cela maintenant, qui est «tuer dans votre voie». C'est un principe très important de l'écriture. Vous devez déterminer ce que vous ne pouvez pas faire, l'observer et vous concentrer sur ce qui fonctionne.

Lorsqu'un être humain devient un ensemble de données sur un site Web comme Facebook, il ou elle est réduit. Tout rétrécit. Caractère individuel. Amitiés. Langue. Sensibilité.

La vie n'est pas un jeu vidéo, Felix - il n'y a pas un certain nombre de points qui vous envoient au niveau suivant. Il n'y a pas vraiment de niveau supérieur. La mauvaise nouvelle est que tout le monde décède à la fin. Jeu terminé.

Il est facile de confondre une femme pour une philosophie

Chaque style véritablement littéraire, de la haute voix auteur à Foster Wallace et ses notes de bas de page avec des notes de foot, oblige le lecteur à voir le monde de quelque part en particulier, ou de nombreux endroits. Donc, le style littéraire de chaque romaniste n'est rien de moins qu'une stratégie éthique - c'est toujours une tentative de faire en sorte que le lecteur se soucie des gens qui ne sont pas les mêmes que lui.

Le temps n'est pas ce qu'il est, mais ce qu'il se fait sentir ...

Quand j'avais 21 ans, je voulais écrire comme Kafka. Mais, malheureusement pour moi, j'ai écrit comme un éditeur de script pour les Simpsons qui avait brièvement rejoint un culte religieux puis découvert Foucault. C'est la vie.

Je ne suis jamais intéressé à écrire une sorte de roman universel neutre qui pourrait être fixé n'importe où. Pour moi, le roman est une chose locale.

Sans le contexte d'équilibrage de la vie quotidienne, tout ce que vous avez, c'est les nouvelles, et les nouvelles par sa nature sont généralement mauvaises.

Il pourrait être utile de faire la distinction entre le plaisir et la joie. Mais peut-être que tout le monde le fait très facilement, tout le temps, et seulement je suis confus.

Vous devenez un écrivain différent lorsque vous abordez une nouvelle. Lorsque les choses ne doivent pas toujours représenter d'autres choses, vous trouvez que les vrais êtres humains commencent à apparaître prudemment sur vos pages.

J'ai remarqué en Amérique que si vous écrivez un livre d'aucune sorte, vous êtes fait pour être le représentant de tous les problèmes qui pourraient l'entourer.

C'est la chose à propos des rédacteurs de fiction: ce qui semble alarmant ou particulier ou pervers à leur sujet, c'est simplement la forme de leur cerveau - ils ne peuvent pas être autrement.

Normalement, les jeunes écrivains ont tout le temps du monde et ils ne l'utilisent pas toujours bien.

Le devoir d'un écrivain est d'enregistrer ce que c'est que pour lui d'être dans le monde.

Pour moi, ce genre de misères de tous les jours agit comme un disqualificateur fatal. Mes croyances les plus ensoleillées dépendent essentiellement du fait que mon enfant ne meurt pas de cancer en ce moment.

L'avenir est un autre pays, mec ... et je n'ai toujours pas de passeport.

Assurez-vous que le lubrifiant n'est pas parfumé. Ne rejoignez pas les «écoles de pensée» à la mode. Lisez tout.

Beaucoup de gens semblent penser que la joie n'est que la version la plus intense du plaisir, à laquelle on accède par le même chemin - il suffit d'aller un peu plus loin. Ce n'est pas mon expérience.

Je suis le plus honnête à propos de l'écriture lorsque je parle à ma famille ou à des amis, pas aux journaux.

Je sais que nous argumenter contre nos vies en ligne semble être l'argument du vieil romancier grognon et luddite, mais j'essaie vraiment toujours de faire l'argument du point de vue du plaisir personnel.

Je ne crois pas vraiment à l'extension de la conscience après la mort.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Zadie_Smith

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