Les saynètes inédites proposées dans cet ouvrage abordent les thèmes propres au genre médiéval : joutes de chevaliers, affrontement avec des créatures imaginaires, magie et sorcellerie, enlèvement de princesse, adaptations de légendes des chevaliers de la Table ronde... Tout en favorisant le jeu des acteurs, ces pièces privilégient le comique de situation (Le costume neuf du roi, Le chevalier sans peur, Vassaux et suzerains) et font appel à l'imaginaire (Le Sanglier blanc, La fontaine magique, Le cerf et les 7 lions, L'histoire des quatre princesses). Les enfants prendront plaisir à tenir le rôle de grands noms de l'histoire tels que Lancelot, Merlin, le roi Arthur, la reine Guenièvre, Charlemagne, etc. Les références historiques étant omniprésentes dans ce recueil, jouer ces saynètes permet aussi de travailler et d'enrichir sa culture sur le Moyen Age. Composé de 6 saynètes pour les 7/9 ans et de 9 pièces pour les 9/11 ans, cet ouvrage propose des rôles pour la classe entière (L'histoire des quatre princesses, La princesse qui ne voulait pas se marier, Au pays de Merlin), ou pour des petits groupes allant de 2 à 3 acteurs (Moyen Age en badinage, panique à la cour !) Des pièces qui plongent les enfants dans un univers chevaleresque et fantastique, pour leur plus grand bonheur.

Saynètes pour princesses et chevaliers - 7/11 ans

La place du père, toujours en question, jamais définitivement assurée, nécessite qu''on l''analyse dans une longue diachronie. La fréquentation des récits médiévaux permet au regard de porter loin en arrière ; or le père (géniteur) y est notoirement absent tandis que l''oncle s''y impose et que, peu à peu, vont proliférer des pères de types sociaux (initiateur, mentor, conseiller, confident...). L''exemple de Perceval est emblématique. On y observe que, à l''instar de la plupart des héros, il n''a pas de père : dès les premières lignes du roman, on apprend sa disparition déjà ancienne. Ainsi le héros vit-il dans un monde gouverné par des femmes, tel celui de la Dame du Lac où grandit Lancelot. S''arrachant à ce monde par l''entremise de chevaliers de rencontres, Perceval n''aura cependant de cesse d''y retourner. Il en sera constamment dissuadé par les hommes qui jalonnent son parcours. Il s''avère par ailleurs que nombre de ces hommes sont des oncles maternels. Ceci ne peut manquer d''évoquer les sociétés à parenté matrilinéaires connues de l''anthropologie. Et ceci ne peut manquer d''intriguer le connaisseur d''un Moyen-Age féodal indiscutablement patriarcal.

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