Au terme de quelle pré-histoire et de quelle histoire l'instruction civique est-elle, en France, devenue une discipline inscrite dans les programmes de l'école élémentaire ? Comment s'en est organisé l'enseignement et a-t-il été dispensé ? Pourquoi, contrairement à ce qui était prévu ou redouté, a-t-il provoqué des difficultés d'ordre politique plutôt que religieux ? C'est ce qu'étudie cet ouvrage qui, cherchant au long du xixe siècle les origines de l'instruction civique, analyse ensuite de manière serrée les débats parlementaires qu'elle suscita, les manuels dont elle entraîna la publication et l'évolution du regard dont elle fut l'objet.

Les débuts de l'instruction civique en France

À l'ère des "sciences de l'éducation", la philosophie de l'éducation semble oubliée, voire rejetée. Et, cependant, son rôle est décisif, voire prioritaire car, qu'on le veuille ou non, il lui revient nécessairement de débattre du sens, des valeurs et des idéaux de l'éducation et de la formation. Le but que s'assigne cet ouvrage est donc, précisément, d'en distinguer et d'en présenter les quatre fonctions essentielles : évaluer la validité des savoirs acquis en ce domaine et mettre en garde contre certaines illusions néopositivistes ; élucider la signification, pas toujours perçue, des théories ou des mesures qui en traitent ; discerner les évolutions qui s'esquissent à son propos ; réfléchir sur cette situation spécifiquement humaine : avoir besoin d'éducation et pouvoir en profiter. Ainsi conçu, ce livre s'adresse spécifiquement aux étudiants et aux chercheurs en éducation, mais aussi à tous les professionnels de l'éducation et de la formation, parfois insuffisamment attentifs aux enjeux fondamentaux des pratiques en cours et des réformes envisagées ; plus largement, il intéresse tous ceux qui, préoccupés à bon droit par la crise du système éducatif, sentent bien qu'elle requiert une réflexion en profondeur, et pas seulement quelques réformes improvisées.

Penser la philosophie de l'éducation - Pourquoi ? Pour qui ?

La sécurité reste au centre du débat public, à l'école et dans la société. En dépit des apparences, les textes présentés ici sont en commun de se situer non pas du côté de la violence telle qu'elle est exercée, mais de celui du sentiment d'insécurité, tel qu'il est vécu. Ils ne s'attachent pas d'abord au phénomène objectif des incivilités et de la délinquance mais se placent délibérément dans la perspective de leurs victimes éventuelles, en étudiant le vécu subjectif.

Eduquer N° 7 premier trimest

On dit de tous côtés qu'il est urgent " d'éduquer à la démocratie " et que tel doit être, sans attendre davantage, l'objectif d'une " éducation à la citoyenneté ". Cela est peut-être vrai, mais encore faut-il d'abord savoir de quoi il s'agit : qu'est-ce que " la démocratie " ? Il y en a plusieurs modalités. En outre, la démocratie est partout vantée, louée, présentée comme un idéal ou, du moins, comme le meilleur gouvernement possible. Et, cependant, si les régimes qui s'en réclament sont de plus en plus nombreux dans le monde, elle apparaît toujours précaire, menacée, fragile. A quoi tient ce contraste, ce paradoxe ? C'est ce que l'auteur cherche d'abord à éclairer en identifiant les difficultés d'ordre structurel qui, malgré ses indéniables mérites, entraînent la mise en péril ou l'instabilité des démocraties. Le discernement de ces obstacles est sans doute plus efficace qu'une apologie aveugle qui, ignorant les problèmes, expose à la chimère. Ce livre entreprend donc d'inventorier les équivoques qui s'attachent à la notion de démocratie, les risques auxquels elle est exposée, les tensions qu'elle ne peut éviter, les ambiguïtés constitutives qui la menacent. Il peut alors - mais alors seulement - évaluer la part que l'éducateur peut prendre à la consolidation des régimes démocratiques. Ce rôle n'est ni tout ni rien et il doit être joué sans illusion ni fatalisme.

La démocratie : idéal ou chimère... quelle place pour une éducation ?

Au XIXe siècle, on a introduit l'instruction civique dans les programmes de l'école élémentaire et, aujourd'hui, on veut instaurer une éducation à la citoyenneté. Mais est-ce suffisant ? Ne faut-il pas, pour préparer le citoyen de demain à ses responsabilités, lui donner en outre une véritable éducation au politique ?
Ce projet peut apparaître provocant. Ne risque-t-il pas de dissimuler ou de favoriser une formation militante, un endoctrinement ? Est-il susceptible de se réaliser avec loyauté, non pour dicter à l'élève l'opinion qu'il devrait adopter mais pour lui fournir les informations et la capacité de réflexion qui l'aideraient à fonder en toute liberté sa propre position et à devenir un citoyen actif ?
L'ouvrage s'interroge donc sur la finalité d'une telle éducation. Puis, après en avoir établi la légitimité, il en propose des modalités de réalisation car, en dépit des apparences, sa mise en œuvre est vraisemblablement une exigence de la sagesse.

Pour une éducation au politique - En collège et lycée

D'hier à demain, l'éducation civique et sociale

Comment éduquer de manière réaliste aux valeurs de la démocratie et comment gérer les difficultés qui tiennent à la nature même de celle-ci ? Passant du domaine de la philosophie politique à celui des sciences de l'éducation, l'auteur envisage les problèmes concrets et des méthodes appropriées.

Éduquer à la démocratie

Au terme de quelle pré-histoire et de quelle histoire l'instruction civique est-elle, en France, devenue une discipline inscrite dans, les programmes de l'école élémentaire ? Comment s'en est organisé l'enseignement et a-t-il été dispensé ? Pourquoi, contrairement à ce qui était prévu ou redouté, a-t-il provoqué des difficultés d'ordre politique plutôt que religieux ?
C'est ce qu'étudie cet ouvrage qui, cherchant au long du XIXe siècle les origines de l'instruction civique, analyse ensuite de manière serrée les débats parlementaires qu'elle suscita, les manuels dont elle entraîna la publication et l'évolution du regard dont elle fut l'objet.

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