L'expansion et la segmentation des métiers de l'information et de la communication au sein des milieux professionnels ainsi que la multiplication de formations liées à la communication rendent compte d'une dynamique de professionnalisation du secteur. Si cette dynamique est reconnue par les praticiens eux-mêmes, la difficulté à délimiter une expertise propre et des pratiques reconnues et légitimes persiste. Comment, en effet, départager le professionnel du praticien amateur ? Comment les communicateurs peuvent-ils faire valoir leur professionnalisme ? Comment peuvent-ils développer une identité de métier spécifique et comment définir celle-ci ? Dans quelle mesure le praticien peut-il exister professionnellement dans un monde de plus en plus communicant si son identité apparaît floue ou fragile ? Ce nouveau numéro vise à identifier les évolutions en cours dans le champ de la communication en entreprise et à analyser la posture des praticiens face à elles.

Dynamiques de professionnalisation en communication - Entre ruptures et continuités, prescription et émancipation

Longtemps exclues des recherches tant en économie qu'en gestion, les activités culturelles sont aujourd'hui devenues des activités économiques à part entière, créatrices d'emplois et de valeur ajoutée, productrices de biens et services. Large en termes de définition ou de spectre des secteurs qu'elle peut regrouper, la culture est caractérisée par la diversité des disciplines (de la gastronomie aux jeux vidéo), des acteurs (artistes, institutions, industries culturelles) ou encore des secteurs d'intervention (création, diffusion) qu'elle englobe. Mais, en dehors de ses aspects purement économiques, la culture est source d'un grand nombre de retombées non quantifiables pour la réputation d'un territoire, pour la société civile, pour l'éducation, pour le bien vivre ensemble...

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