Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.

L'univers morbide de la faute

Les névroses naissent et s'atténuent dans un parallélisme correspondant à une dépréciation originaire de la vie affective, se traduisant par une aptitude à régresser aux impasses de l'enfance à l'occasion des difficultés de l'existence. La vie instinctive (sexuelle) se révèle défectueuse à l'origine. Le futur "nerveux"en conséquence la victime facile des circonstances et les traumatismes agiront comme des révélateurs pour alimenter son angoisse, véritable signal de défense contre les menaces intériorisées. Telles sont les conclusions auxquelles aboutissait, il y a soixante-dix ans Angelo Hesnard qui introduisait avec Régis, en 1914, la Psychoanalyse en France.

Les névrosés ; de la clinique à la thérapeutique

Psychanalyse du lien interhumain

La psychanalyse - Théorie sexuelle de Freud

Ce rapport, présenté à la Vè Réunion des Psychanalystes de langue française (1930), a été le premier à introduire dans notre pays les processus et les modalités psychopathologiques des phénomènes d'auto-punition, dans leurs relations avec les sentiments inconscients de culpabilité. Il en élargit les formes, au-delà des symptômes névrotiques et déviances comportementales, au champ des psychoses et à celui des maladies organiques. Dépassant le domaine clinique, cet Essai met en lumière la nature Ethique et Anthropologique de la recherche psychanalytique.

LES PROCESSUS D'AUTO-PUNITION

Ce texte ici réédité, devait l'être pour ce qu'il occupe au regard de l'histoire de la psychanalyse en France une place d'exception : ni plus, ni moins que la première. Avec ce livre paraissait enfin dans notre pays une présentation globale, systématique, méthodique et sérieusement documentée de la "pensée freudienne", comme elle, est alors, qualifiée.

La psycho-analyse des névroses et des psychoses

Les névroses - De la clinique à la thérapeutique

"Peut-être s'étonnera-t-on de voir cette vulgarisation d'une théorie allemande à la fois si prônée, si contestée et, par certains côtés, si étrange, entreprise par des psychiatres français qui ne passent pas pour sacrifier outre mesure à la mode actuelle du germanisme scientifique. L'impartiale indépendance vis-à-vis de l'étranger ne saurait être confondue avec la xénophobie. C'est ce sentiment d'impartiale indépendance qui nous a fait considérer comme utile une description française de la psychanalyse." (E. Régis et A. Hesnard, Bordeaux, mai 1914). "Ce fut seulement tout récemment que Régis et Hesnard (Bordeaux) tentèrent de dissiper les préjugés de leurs conci toyens à l'encontre de la nouvelle théorie dans un exposé détaillé et plein de compréhension." (S. Freud : Histoire du mouvement psychanalytique, 1914).

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