Prenant en compte les nouvelles théories de l'économie géographique, cet ouvrage traite de la compétitivité de l'économie. Il insiste sur l'organisation des pôles de compétitivité, sur la métropolisation et sur leurs interactions spatiales à différents niveaux de développement. L'étude porte également sur les politiques environnementales et sur la transition écologique des villes, afin d'éclairer ce qui lie phénomènes économiques et écologiques. Les fonctions stratégiques des pôles d'innovation et de compétitivité présentent de multiples implications technologiques de plus en plus concurrentielles. Dans la logique de la productivité, du progrès technique et de sa diffusion, les territoires s'organisent pour créer davantage de recherche et développement. Le milieu innovateur dans la métropolisation mène à des économies d'agglomération là où l'on observe l'émergence des pôles technologiques très élaborés. Parallèlement, l'ampleur des transformations de la ville conduisent à de fortes spécialisations de productions innovatrices, promouvant le développement durable et englobant les politiques d'environnement. Les zones urbaines s'inscrivent aussi dans une succession de changement mettant en évidence des politiques sélectives, comme dans les services urbains ; ceci avec l'objectif d'améliorer la complémentarité du progrès technologique et du capital tout en favorisant la coordination des activités économiques dégageant des externalités positives.

Pôles de compétitivité, métropolisation, villes en environnement

En Asie, l'intégration régionale revêt diverses formes. Elle résulte à la fois de logiques géographiques, de mutations économiques et technologiques très rapides ayant eu lieu au cours des deux dernières décennies. Alors que pendant longtemps, on a parlé d'un régionalisme ouvert qui semblait réunir l'adhésion de bon nombre des pays de la zone Asie-Pacifique, les dirigeants des pays asiatiques semblent préférer l'organisation d'une régionalisation institutionnalisée. De fait, une zone économique véritablement intégrée pourrait certainement bénéficier à tous ces pays. Cette " intégration régionale asiatique " s'organise essentiellement autour de trois pays (Japon, Corée du Sud, Chine) qui forment le premier cercle, sur lequel se greffent les pays de l'ASEAN. Autour de ces derniers, aménagés en un deuxième cercle, émergera un troisième anneau composé des pays de l'Asie du Sud.

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