À l'origine et au cour de ce livre se trouve une question : comment écrire une histoire comparée des femmes ? Quatre grandes historiennes américaines, Ann Taylor Allen, Bonnie S. Anderson, Karen Offen et Susan Pedersen ont accepté de relever le défi. Concentrant leurs regards sur l'Europe et les États-Unis, du xviiie à la fin du xxe siècle, les auteures se proposent d'offrir de nouvelles perspectives sur cette histoire, d'analyser sous différents angles les promesses d'une telle entreprise et d'en souligner les écueils. Visant à mieux faire connaître en France les recherches en histoire comparée des femmes, ce livre, initialement paru aux États-Unis en 2006, révèle l'importance de ce champ d'étude pour l'histoire comparative. Sur le plan méthodologique, il donne une plus ample connaissance des différentes historiographies et montre combien le dialogue peut se révéler fécond et stimuler d'autres formes d'écritures.

Histoire comparée des femmes : nouvelles approches

Femmes, genre et catholicisme - Nouvelles recherches, nouveaux objets (France, XIXe-XXe siècles)

"Liberté de la maternité", "libre maternité" ou "maternité consciente", plusieurs expressions sont employées par les néo-malthusiens afin de désigner une même volonté : les femmes ont le droit de décider d'être mères ou pas. Le thème de la libre maternité est leur sujet de prédilection durant les deux premières décennies du XXe siècle, c'est aussi la Belle Epoque des mouvements féministes. La myriade d'idées au sein de ces mouvements est grande, d'où l'emploi du pluriel afin de souligner l'hétérogénéité des prises de position. Une attention particulière est donnée, dans cet essai, aux féministes néo-malthusiennes. Le corollaire de la liberté de la maternité est le droit à l'avortement, l'accès aux moyens contraceptifs et à l'enseignement de l'éducation sexuelle : thèmes toujours d'actualité.

Féminismes et néo-malthusianismes sous la IIIe République : "La liberté de la maternité"

« Liberté de la maternité », « libre maternité » ou « maternité consciente », plusieurs expressions sont employées par les néo-malthusiens afin de désigner une même volonté : les femmes ont le droit de décider d'être mères ou pas. Le thème de la libre maternité est leur sujet de prédilection durant les deux premières décennies du XXe siècle. Le corollaire de la liberté de la maternité est le droit à l'avortement, l'accès aux moyens contraceptifs et à l'enseignement de l'éducation sexuelle : thèmes toujours d'actualité.

Féminismes et néo-malthusianismes sous la IIIe république "la liberté de la maternité"

Parmi les dictionnaires biographiques consacrés aux personnalités qui ont marqué le paysage religieux de la France contemporaine, la plupart d'entre eux ont retenu des figures masculines alors que l'on sait aujourd'hui combien les femmes sont des actrices essentielles du dynamisme et du renouveau des religions. Il paraissait donc opportun de consacrer un volume aux personnalités féminines qui ont éclairé l'histoire religieuse contemporaine. Fallait-il resserrer l'approche uniquement autour du catholicisme, notamment les fondatrices de congrégations ou les militantes de mouvements ? Pour de multiples raisons, nous avons fait le choix d'ouvrir le corpus de ces notices biographiques à toutes les catégories de femmes issues des confessions chrétiennes et juives mais également du monde de la laïcité et de la libre-pensée, caractérisant la France religieuse jusqu'aux années 1970. En effet, limiter l'entreprise au catholicisme n'entrait pas dans l'esprit des responsables de ce volume qui souhaitaient l'inscrire dans la vaste entreprise de rénovation de l'histoire du christianisme. Enfin, cela présentait le risque de restreindre le travail aux interfaces qui président à l'ensemble de ce projet de recherche, en laissant notamment de côté l'histoire des féminismes et des incroyances. Complétant les récentes initiatives éditoriales consacrées aux femmes du judaïsme et du protestantisme, cette oeuvre collective a été réalisée grâce à la participation de 86 collaborateurs et collaboratrices, venant à la fois de l'histoire religieuse, de l'histoire sociale, de l'histoire politique et de l'histoire des femmes. Ce sont 260 notices de femmes qui ont été ainsi rédigées. Elles concernent pour l'essentiel des femmes chrétiennes mais aussi des personnalités juives, laïques, libre-penseuses ou anticléricales. Ces notices tentent de présenter, sous un regard nouveau, la multiplicité des visages de femmes qui ont jalonné cette France religieuse entre la fin de la Révolution et les lendemains de mai 68. Parmi les finalités de cette entreprise prosopographique, il y a la volonté de repérer les différentes typologies qui caractérisent l'engagement de ces élites féminines, religieuses ou laïques. Celles-ci traduisent les multiples voies conduisant à la conquête d'espaces de pouvoirs de plus en plus nombreux, grâce au modèle congréganiste ou militant, empruntant les chemins de l'instruction comme du combat politique, au service d'une foi religieuse ou d'une cause humaniste. Par conséquent, ce dictionnaire biographique s'insère dans l'écriture d'une histoire plus générale du fait religieux au féminin.

Destins de femmes - Religion, culture et société (France, XIXe-XXe siècles)

A l'origine et au cœur de ce livre se trouve une question : comment écrire une histoire comparée des femmes ? Quatre grandes historiennes américaines, Ann Taylor Allen, Bannie S. Anderson, Karen Offen et Susan Pedersen ont accepté de relever le défi. Concentrant leurs regards sur l'Europe et les Etats-Unis, du XVIIIe à la fin du XXe siècle, les auteures se proposent d'offrir de nouvelles perspectives sur cette histoire, d'analyser sous différents angles les promesses d'une telle entreprise et d'en souligner les écueils. Visant à mieux faire connaître en France les recherches en histoire comparée des femmes, ce livre, initialement paru aux Etats-Unis en 2006, révèle l'importance de ce champ d'étude pour l'histoire comparative. Sur le plan méthodologique, il donne une plus ample connaissance des différentes historiographies et montre combien le dialogue peut se révéler fécond et stimuler d'autres formes d'écritures.

Cet ouvrage retrace la création et analyse les revendications des principaux groupes de femmes catholiques fondés sous la IIIè République. Se voulant une contribution à l'histoire de l'associativisme féminin, ce livre se propose de combler une lacune historiographique, en croisant l'histoire des femmes avec le facteur religieux.

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