Cette monographie consacrée à Albert Bouquillon retrace au travers d'essais critiques, de documents historiques et d'un catalogue raisonné complet, l'évolution de sa sculpture, un art de la stylisation qui atteint souvent le monumental. Entré à l'Ecole des Beaux-Arts de sa ville natale, Douai, il est reçu premier au concours de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1926 ; il y poursuivra sa formation de 1927 à 1934. Premier Grand Prix de Rome de sculpture en 1934, il devient pensionnaire de l'Académie de France cette même année. La retraite de 1940 le conduit à Albi, début d'une carrière prolifique, jalonnée de commandes officielles, qui déborderont largement le cadre douaisien (Albi, Alès, Cambrai, Belfort, Marseille, Bayeux, Strasbourg, Barentin, Biarritz...). Il réalisera à Paris une dernière oeuvre monumentale, Le Porteur de viande, en 1991. Douai conserve de lui plusieurs oeuvres installées dans l'espace public.

Albert Bouquillon (1908-1997) - L'évolution figurative

La renaissance de Jan van Scorel - Les retables de Marchiennes

À l'occasion du 150e anniversaire du décès de Marceline Desbordes- Valmore (1786-1859), les services culturels de la ville de Douai s'associent pour présenter cette personnalité passionnante, à la fois comédienne, chanteuse, femme de lettres et... grande amoureuse. Talentueuse et touchante, née à Douai (ville à laquelle elle resta très attachée), Marceline Desbordes-Valmore est une figure importante du romantisme français, tant du point de vue de ses écrits que de sa vie même. Nous découvrons la personnalité de Marceline à la fois mélancolique, pensive, doloriste à travers différents portraits, manuscrits, lettres et recueils de ses œuvres. Elle fut saluée par les plus grands poètes français d'Hugo à Aragon et Yves Bonnefoy. De ta publication de son premier recueil en 1819, Élégies, Marie et Romances, jusqu'à la fin de sa vie, le talent de Marceline Desbordes-Valmore (Élégies et poésies nouvelles, 1824, les Pleurs, 1833, Pauvres fleurs, 1839 et Bouquets et prières, 1843) fut en effet remarqué et apprécié pour le lyrisme et la hardiesse de versification qui s'en dégageaient. Les liens qui l'unissaient aux personnalités du monde théâtral, lyrique et littéraire de son époque seront mis en évidence (Balzac, Dumas, Sainte-Beuve, Hugo, Lamartine, Vigny, Talma...) ainsi que l'attachement, de l'artiste à sa ville natale, de son vivant jusqu'à nos jours.

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