Comment les peuples européens peuvent-ils sortir de l'unique dialogue U. R. S. S. - U. S. A., qui risque de les mener tout droit à un conflit nucléaire sur leur propre sol ? Comment échapper à l'emprise économique, politique et culturelle des États-Unis par l'intermédiaire des multinationales mises en place avec la complicité de l'OTAN ? Comment sortir de la crise, qui n'est qu'un redéploiement coordonné du système capitaliste et non pas "la faute au pétrole" ? Comment lutter, ici, contre la renaissance de l'esprit d'abandon de Vichy, contre le retour aux inégalités de l'Ancien Régime, contre la résurgence fasciste de l'O. A. S., contre l'idéologie de la "sécurité" qui nous détourne - lentement mais sûrement - de la démocratie ? Voilà quelques-uns des thèmes de ce livre d'un homme qui ne peut s'empêcher de crier sa vérité et qui, par là même, nous aide à trouver la nôtre. L'amiral Antoine Sanguinetti, mis à la retraite anticipée par un décret de Valéry Giscard d'Estaing pour avoir usé du droit de parler, en fait aujourd'hui un devoir. Avec l'auteur, dont c'est le quatrième livre, on dépouillera les pages des annuaires militaires qui précisent la balance réelle des forces Est-Ouest ; on découvrira des rapports inconnus du public, publiés par l'OTAN, par la Trilatérale, qui dévoilent l'origine de l'évolution antidémocratique de nos démocraties ; on prendra connaissance de lois oubliées qui nous rappellent nos droits de citoyens. Ce livre s'adresse à tous ceux qu'intéressent les problèmes politiques internationaux et nationaux. Il contient des informations et des analyses habituellement réservées aux spécialistes, exprimées ici dans un langage volontairement simple et clair.

Le devoir de parler

Une vie traversée par l'Histoire. Né au Caire en 1917 dans un milieu de juristes corses, Antoine Sanguinetti sort de l'École Navale à l'aube de la Seconde guerre mondiale. Le spectacle de la fragilité des chefs dans la débâcle le marquera profondément. Mers-el-Kébir, Dakar, les parachutages en France, les débarquements libérateurs seront la dure école du jeune enseigne de vaisseau. Suivront l'Indochine avec Sainteny, l'Algérie, et l'OTAN à Naples. En 1968, commandant du porte-avions Clemenceau, il participera aux explosions thermo-nucléaires françaises à Moruroa. Major général de la Marine, il sera écarté sous Giscard d'Estaing. Commenceront alors les missions humanitaires, Argentine, Bolivie, Uruguay, Maroc et Turquie. Et ce qu'il appelle lui-même ses malaventures en politique.
Peu porté aux anecdotes, il analyse à travers les responsabilités que son métier lui a conférées, les outrances, les erreurs, les fantasmes d'une politique de défense qui excède trop souvent les moyens de notre pays.

Memoires D'Actions Et De Reactions

« Je pense que ceux qui clament, à tort, que les États-Unis sont faibles, et les Soviétiques assez forts pour nous surpasser, ne jouent pas seulement contre la vérité, ils jouent contre notre sécurité. » Dans cette déclaration de l'ancien secrétaire d'État américain à la Défense, M. Harold Brown, en 1980, les derniers mots sont sans doute les plus importants. Et les Européens peuvent en effet, aujourd'hui, se demander légitimement qui, des prétendus « pacifistes », ou de ceux qui les dénoncent, font en réalité « le jeu des Soviétiques ». C'est à cette question qu'entend répondre dans ce livre l'amiral Antoine Sanguinetti, en montrant comment ceux qui succombent au « vertige de la force » contribuent à affaiblir, en France et en Europe, l'esprit de défense, en surévaluant le rôle de l'arme nucléaire, contrôlée par un très petit nombre de responsables. Plus grave encore, ce « vertige » précipite les risques d'un affrontement nucléaire soviéto-américain sur le sol européen, qui effacerait aussi bien les vies que les libertés démocratiques. Surtout, l'auteur montre, de manière argumentée et accessible au plus large public, à quel point la désinformation entretenue sur ces problèmes, occulte l'existence d'alternatives de défense beaucoup plus efficaces et moins suicidaires. Analysant, notamment, le rôle véritable des Pershing II et des missiles de croisière, l'auteur montre que ces armes pourraient bien être, paradoxalement, l'instrument du fameux « découplage » entre l'Europe et l'Amérique. Il en conclut à l'impérieuse nécessité de construire, aujourd'hui, une véritable défense européenne, permettant de recouvrer notre indépendance à l'égard des États-Unis, étape indispensable - et plus réaliste qu'il n'y paraît - pour opposer à la puissance soviétique une force de dissuasion efficace, et qui n'appelle pas la guerre qu'elle prétend éviter.

Le vertige de la force

Le malaise actuel des armées françaises touche tous les militaires : le contingent, auquel on impose un service militaire hérité d'une France rurale et analphabète ; les engagés et les professionnels de tous grades, qui constatent chaque jour les anomalies, les incohérences et les gaspillages dans l'utilisation des crédits, des matériels, des effectifs, des structures de commandement. Les cadres des armées veulent retrouver la considération de la Nation. Le Haut-Commandement souffre de son impuissance, d'une organisation inadaptée et paralysante, qui favorise les ingérences extérieures et augmente encore le malaise général, du haut en bas de la hiérarchie. Les imprécisions dans la définition des missions concevables pour les armées françaises, la confusion de la pensée, la constante déviation des buts de notre défense, ont favorisé le maintien de structures coûteuses, définies il y a près d'un siècle pour une mobilisation générale et un combat de masse en temps de guerre déclarée ; structures totalement inadaptées aux temps actuels, au traitement permanent des crises, et à la doctrine de la dissuasion nucléaire, qui rend inadéquate la ruée défensive aux frontières, autrefois en honneur. En définitive, les armées françaises présentent des caractéristiques de sous-développement incompatibles avec le niveau général de la Nation. Il n'y a que deux voies possibles : L'augmentation du budget militaire, le plus souvent préconisée, en particulier par les militaires, parce que plus facile. Mais il serait utopique d'espérer que le Gouvernement français puisse relever ce budget à un niveau tel que disparaissent les difficultés. La diminution indispensable des effectifs maintenus sous les drapeaux. Dans une armée de conscription, le seul moyen de diminuer les effectifs, est la réduction de la durée du service. Aujourd'hui, on peut transférer au secteur civil un certain nombre de tâches administratives ou techniques, dévolues sans nécessité à des soldats professionnels. Les armées françaises auront-elles le courage de faire face à leur problème ?

Le fracas des armes

Mémoires d'actions et de réactions

Comment les peuples européens peuvent-ils sortir de l'unique dialogue U.R.S.S. - U.S.A., qui risque de les mener tout droit à un conflit nucléaire sur leur propre sol ? Comment échapper à l'emprise économique, politique et culturelle des États-Unis par l'intermédiaire des multinationales mises en place avec la complicité de l'OTAN ? Comment sortir de la crise, qui n'est qu'un redéploiement coordonné du système capitaliste et non pas "la faute au pétrole" ? Comment lutter, ici, contre la renaissance de l'esprit d'abandon de Vichy, contre le retour aux inégalités de l'Ancien Régime, contre la résurgence fasciste de l'O.A.S., contre l'idéologie de la "sécurité" qui nous détourne - lentement mais sûrement - de la démocratie ? Voilà quelques-uns des thèmes de ce livre d'un homme qui ne peut s'empêcher de crier sa vérité et qui, par là même, nous aide à trouver la nôtre. L'amiral Antoine Sanguinetti, mis à la retraite anticipée par un décret de Valéry Giscard d'Estaing pour avoir usé du droit de parler, en fait aujourd'hui un devoir. Avec l'auteur, dont c'est le quatrième livre, on dépouillera les pages des annuaires militaires qui précisent la balance réelle des forces Est-Ouest ; on découvrira des rapports inconnus du public, publiés par l'OTAN, par la Trilatérale, qui dévoilent l'origine de l'évolution antidémocratique de nos démocraties ; on prendra connaissance de lois oubliées qui nous rappellent nos droits de citoyens. Ce livre s'adresse à tous ceux qu'intéressent les problèmes politiques internationaux et nationaux. Il contient des informations et des analyses habituellement réservées aux spécialistes, exprimées ici dans un langage volontairement simple et clair.

"Sire, on a un peu l'impression que l'état c'est vous" HASSAN II - "Naturellement, car depuis 1200 ans le roi du Maroc a incarné l'état. Il n'est pas éligible. Il n'est pas élu par une partie des marocains contre une autre partie des marocains. Il est accepté. Il est l'Oint du seigneur, parce qu'en plus je suis descendant du Prophète. Je puis énumérer les noms de mes ancêtres un par un pendant 14 siècles. Je pense me comporter à l'égard de mes sujets comme un bon père de famille. C'est anachronique, c'est sûr !" (HASSAN II, face à la presse sur TF1 le 21 juillet 1991) Anachronisme que récusent justement les "sujets" marocains qui aspirent à devenir des citoyens. C'est pourquoi, sous la direction d'Antoine SANGUINETTI, La Ligue des Droits de l'Homme (LDH), Le collectif Temps des Droits de l'Homme au Maroc :(l'Association de Défense des Droits de l'Homme au Maroc (ASDHOM), l'Association des Travailleurs Marocains en France (ATMF), Le Comité de lutte contre la Répression au Maroc (CLCRM) L'Union Nationale des Etudiants du Maroc (UNEM), ont rédigé ce rapport, complément nécessaire du livre de Gilles Perrault "Notre Ami le Roi" qui a fait connaître au grand public la réalité des libertés fondamentales au Maroc.

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