L'histoire de la construction - Tome 2

Personnage fascinant et polymorphe, dont le " seul divertissement était de changer de travail ", Philippe de La Hire (1640-1718) reste un savant relativement peu étudié. Fils du peintre Laurent de la Hyre (1606-1656), destiné à la peinture, il se tourne très tôt vers les sciences avec boulimie. Ses travaux de géométrie le font bientôt entrer à l'Académie royale des sciences où il devient cartographe du royaume avec l'abbé Picard, s'intéresse à l'hydraulique, à la gnomonique (cadrans solaires), à la physiologie, à la botanique et à l'astronomie, son sujet de publication le plus important à partir de sa nomination à l'Observatoire de Paris. Homme de sciences mais non homme de cour, sa carrière ne s'arrête pourtant pas là. Il est nommé professeur à l'Académie royale d'architecture en 1687 et s'y montre aussi actif en rédigeant, outre de nombreux mémoires, un Traité de coupe des pierres puis un Traité d'architecture. Peu à peu, il établit un véritable dialogue entre les deux institutions royales. Par ses travaux, et en particulier ceux concernant la mécanique des voûtes, il construit des liens profonds entre l'architecture et les sciences à la charnière des XVIIe et XVIIIe siècles, et joue un rôle central dans la constitution des sciences de la construction. C'est cette oeuvre foisonnante que ce livre a pour ambition d'éclairer, à travers des contributions d'historiens des sciences, d'historiens de l'architecture et d'historiens de l'art.

Philippe de La Hire 1640-1718 - Entre architecture et sciences

L'histoire de la construction a connu récemment un renouveau spectaculaire. Ce livre en dresse le bilan à l'échelle européenne. D'un côté, chaque pays dresse un état de l'art du champ (édition, recherche, enseignement). De l'autre, une anthologie de textes référents est offerte à la lecture.

L'histoire de la construction - Relevé d'un chantier européen, 2 volumes

L'histoire de la construction - Tome 1

As a key figure of the new generation of engineers who had been educated during the difficulties and hopes of the aftermath of WWII, Jacques Heyman represents the engineer-humanist at its best, inspired on a daily basis by the arts and, in particular, by music. His mathematical talent found a congenial and favourable environment in the lecture rooms of the University of Cambridge under the guidance of John Baker (1901-1985) and, later on, at the Brown University where he moved in 1949 to continue his studies under the supervision of William Prager (1903-1980). From these two so different yet complementary mentors, Jacques Heyman learnt the art of analysis and synthesis, the taste for the mathematical rigour always supported by the physical intuition, the capacity to master building site problems and mathematical formulae which need to be transformed into operative tools and innovative solutions among piles of stones and stacks of beams. From the first experiments on simple steel frames to structural analysis of imposing cathedrals, Jacques Heyman showed in theory and practice the cultural relevance of the art and science of construction, studying its history with rare sensitivity and personally writing a new chapter of it. His autobiography allows us, for the first time, a look behind the scenes of an extraordinary life, lived with the elegance and wisdom of the great Master he never wanted to be. Jacques Heyman has been presented with the Sir Frank Whittle Medal of the Royal Academy of Engineering (London) on 20th September 2022 "in recognition of his outstanding career in structural design."

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