L'oeuvre de Pline le Jeune, mort en 113 de notre ère, est constituée d'une abondante correspondance (9 livres) essentiellement avec des membres des cercles aristocratiques romains et italiens, mais aussi d'un livre de lettres adressées à l'empereur Trajan, ainsi que d'un panégyrique de ce même princeps. Corpus relativement homogène, et peut-être de circonstance, par son contenu et par sa chronologie, la production épistolaire de Pline répond au souci personnel de marquer son époque par la publication de ses écrits en s'inscrivant dans une tradition intellectuelle et dans une ambiance référentielle qui est celle de l'opus cicéronien. Les critiques qui ont été portées contre cette « imitation » n'enlèvent rien à l'intérêt majeur que représente cette oeuvre pour la compréhension des relations.

Pline Le Jeune : Esclaves et affranchis à Rome

Histoire, Espaces et Marges de l'Antiquité - Hommages à Monique Clavel-Lévêque, Volume 3

Pendant la seconde moitié du XXe siècle, à plusieurs reprises des spécialistes de l'histoire comtoise ont réuni leur savoir pour retracer l'évolution de la province depuis la préhistoire jusqu'à l'époque contemporaine. En 1991, Pierre Lévêque dirigea la dernière publication de ce genre sous le titre Franche-Comté. Depuis cette date, les archéologues, historiens, historiens de l'art n'ont cessé de poursuivre leurs recherches qui méritent d'être prises en compte dans cette Nouvelle histoire de la Franche-Comté et des Francs-Comtois. Pour couvrir l'ensemble de l'aventure humaine sur le sol de la Comté, quatre historiens se sont réparti la tâche, en fonction de leurs spécialités à travers trois volumes. Le premier tome traite de l'Antiquité (Antonio Gonzales) et du Moyen Age (Pierre Gresser). Le second englobe l'époque moderne ou les XVIe-XVIIIe siècles (André Ferrer). Quant au troisième, il retrace la période contemporaine à savoir les XIXe et XXe siècles sous la plume de Michel Vernus. "La Franche-Comté" antique recouvrait un territoire plus grand vers le sud et le nord que notre région actuelle, tout en étant bornée à l'est et à l'ouest par le Jura, la Saône, frontières naturelles qui n'empêchèrent pas les contacts avec les peuples voisins. Depuis l'Age du bronze, la région que les historiens finirent par appeler Séquanie se caractérisa par des spécificités culturelles qui identifieront le peuple des Séquanes. Avec l'intégration de la Séquanie dans l'Empire romain, la Franche-Comté profita parfaitement des cadres de la romanisation grâce à l'essor économique et urbain. Elle reçut des produits venus d'Italie ou d'autres provinces, mais aussi exporta des productions qui, comme les salaisons, étaient consommées à Rome. L'intégration des hommes et du territoire a donc permis un essor continu sur près de trois siècles. La pression barbare sur le flanc est de l'empire fit de la Séquanie un des piliers du système défensif romain dans le cadre d'une province dont Besançon était l'épicentre. Au Ve siècle, l'arrivée des Barbares marqua l'entrée progressive des terres comtoises dans le haut Moyen Age, caractérisé également par la diversité des entités géopolitiques et l'essor du christianisme. Aux environs de l'an mil débutèrent trois siècles d'essor au sein de deux principautés : les comtés de Bourgogne et de Montbéliard, qui relevaient du Saint Empire romain germanique. Cela n'empêcha pas le comté de Bourgogne d'être rattaché à deux reprises (1330-1361 et 1384-1477), au duché de Bourgogne appartenant au royaume de France. Si le Moyen Age finissant s'exprima dans un contexte difficile, il fut néanmoins suivi par le "beau seizième siècle". Pendant tout le millénaire médiéval, les hommes construisirent des édifices révélés progressivement par l'archéologie et dont certains forment une partie du patrimoine architectural de la Comté du XXIe siècle.

Nouvelle histoire de la Franche-Comté - Tome 1

Les sons du pouvoir des autres - actes du troisieme colloque sophia, 27-28 mars 2014, strasbourg

Sortir de l'esclavage revient-il à entrer à part entière dans le monde des libres ? Quel est le sens de la liberté acquise par l'ancien esclave ? A-t-il les mêmes droits sociaux, économiques, culturels et cultuels ? Quel rôle lui assure-t-on dans une société de laquelle il était exclu peu de temps auparavant ? Comment ces nouveaux libres vivent-ils leur liberté ? Sont-ils toujours affranchis pour devenir libres ? La sortie de l'esclavage ne représente-t-elle pas parfois ou souvent un passage à la dépendance sous des formes variées qui sont autant d'adaptations aux mutations des sociétés et de ses besoins ? Ces interrogations, et bien d'autres encore, ont été au centre du 30e colloque du GIREA. Dans cet ouvrage, des chercheurs européens, américains et africains dressent des bilans et des perspectives de renouvellement factuels, méthodologiques et historiographiques dans le domaine du passage du statut servile au statut de libre dans les sociétés antiques, mais également dans les sociétés post antiques et coloniales.

La fin du statut servile ? affranchissement, libération, abolition ;  hommage à Jacques Annequin

Les aspects historiques et culturels relatifs aux différentes formes de l'esclavage, de la dépendance, de la sujétion et de la " relevante" constituent la problématique de cet ouvrage. Ces formes, grâce à des études ponctuelles ou transversales, sont envisagées au coeur des civilisations et des sociétés. Si l'esclavage n'a pas toujours existé partout et en même temps, il est néanmoins décelable sur l'ensemble des continents à des moments divers de l'histoire des sociétés. Cette prégnance prend des formes variées qui ont conduit à penser historiquement certaines sociétés comme esclavagistes ou utilisant les esclaves au sein d'économies où ceux-ci se substituent ou cohabitent avec d'autres travailleurs aux statuts juridiques et sociaux plus ou moins proches de la servitude.

Penser l'esclavage - Modèles antiques, pratiques modernes, problématiques contemporaines

Autour des libri coloniarum : colonisation et colonies dans le monde romain

Domaine peu étudié que celui des écrivains " gromatiques ", ces arpenteurs romains qui ont pourtant laissé sur les paysages du monde
méditerranéen des traces aujourd'hui encore perceptibles. Question peu explorée que celle de leurs vocabulaires techniques, dont certains
éléments (que l'on pense au terme de " cultellation ", par exemple) subsistent dans le langage de nos géomètres de terrain après avoir
structuré, défini et pérennisé les pratiques de leurs prédécesseurs de l'Antiquité. Il revenait tout naturellement à l'ISTA, guidé par une longue expérience de travail en ce domaine, d'organiser le débat et d'en fournir dans ce volume les conclusions, novatrices et précises sur tous les problèmes de lexicologie abordés, et en même temps porteuses de nouvelles interrogations, prémisses de nouvelles recherches.

Les vocabulaires techniques des arpenteurs romains - Actes du Colloque international (Besançon, 19-21 septembre 2002)

Histoire, espaces et marges de l'Antiquité - Hommages à Monique Clavel-Lévêque, Volume 2

Histoire, Espaces et Marges de l'Antiquité - Hommages à Monique Clavel-Lévêque, Volume 4

Peuples et etats a l'epreuve de la diplomatie - entrevues, ambassades, negociations, les sons de la

Idéalisation de l'autre - Faire un modèle d'un anti-modèle

Cet ouvrage est le résultat de recherches menées sur les pratiques violentes dans les sociétés de l'Antiquité. Les auteurs ont souhaité montrer le caractère multiforme de la violence depuis les formes les plus connues (guerre, torture...) jusqu'aux formes les moins évidentes comme les pressions spirituelles, philosophiques, politiques

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