Relation entre identités culturelles dans l'espace ibérique et ibéro-americain Tome 1 ; centre et périphérie

Un essai pionnier pour aborder, dans leur particularité hispanique, quelques aspects des peurs sociales dans l'Espagne des xvie et xviie siècles. Peurs socio-collectives, d'abord. Le Juif en est le tout premier objet de fixation, aussi bien à travers les menaces que font peser l'hérésie illuministe ou les révélations infamantes des libelles généalogiques que dans les dangers dont sont porteurs, pour la « Nation », les « nations étrangères » faites de conversos mais aussi de morisques ou de protestants. Le Saint-Office, en réalité, a fort à faire, redoublé qu'il est sur le plan civil par la Santa Hermandad, terrifiant organisme policier et judiciaire, qui essaie bientôt de se survivre dans une impitoyable chasse aux gitans. D'autres peurs, pourtant, font trembler l'Espagnol du Siècle d'Or. La crainte d'un écroulement de la société d'ordres désigne le parvenu comme la bête noire, tandis que, sur un plan plus socio-individuel, le gentilhomme connaît les affres d'un choix de valeurs entre loi mondaine et loi évangélique. Pour les conjurer, il trouvera l'appui des casuistes, champions de la voie médiane, à mille lieues de la synthèse tout à fait originale qu'élabore Thérèse d'Avila afin de répondre aux exigences de son angoissante passion de l'honneur. Réponse très personnelle, qui introduit à une nouvelle dimension, plus intime, de la peur : celle qu'éprouve l'homme devant la femme, c'est-à-dire la peur de l'amour.

Quelques aspects des peurs sociales dans l'Espagne du siècle d'Or - L'individu face à la société

La folie est omniprésente aux XVIe et XVIIe siècles. C'est pourquoi le « Centre de Recherche sur l'Espagne des XVIe et XVIIe siècles » et le « Centre de Recherche sur la Renaissance italienne », appartenant tous deux à l'Université de la Sorbonne Nouvelle et travaillant sur des pays latins ayant eu de nombreux liens politiques et culturels pendant cette période, ont décidé d'unir leurs efforts pour mieux éclairer les Visages de la folie de 1500 à 1650. Cette volonté de collaboration a donné une perspective inter-disciplinaire au colloque qui s'est tenu à la Sorbonne les 8 et 9 mai 1980 et dont les Actes sont publiés aujourd'hui. Elle a rendu possibles des éclairages multiples : historiques, sociologiques, ethnologiques et littéraires. Elle a permis, en mettant à contribution aussi bien le théâtre que la nouvelle et le roman, la poésie lyrique que satirique, certaines ouvres de Machiavel, Grazzini, Ruzante, l'Arioste, Le Tasse, Garzoni que d'autres de Garcilaso, Montemayor, Cervantès, Lope de Vega, Gongora, Quevedo, de mieux cerner ces visages de la folie qui hantent, burlesques ou effrayants, tant de textes de la Renaissance italienne et du Siècle d'Or espagnol. Elle a contribué ainsi, en dernière analyse, à une meilleure connaissance des mentalités et des systèmes de représentation des hommes des XVIe et XVIIe siècles.

Visages de la folie : 1500-1650, domaine hispano-italien - Colloque tenu à la Sorbonne les 8 et 9 mai 1980

Relations entre hommes et femmes en Espagne aux XVIe et XVIIe siècles - Réalités et fictions

Relation entre identités culturelles dans l'espace ibérique et ibéro-americain Tome 2 ; élite et masses

Discours sur le sac de rome de 1527 (les). pouvoir et litterature

Dans le cadre des travaux qu'il mène sur les mentalités et les systèmes de représentation au Siècle d'Or, le " Centre de Recherche sur l'Espagne des XVI' et XVIle siècles " (CRES - URA 1242 du CNRS) a programmé un cycle d'études portant sur " Corps et société à l'époque des Habsbourg ", qui a déjà conduit à la publication de deux volumes aux Publications de la Sorbonne. Comme complément à ces recherches, les investigations de la formation ont porté ensuite sur les aspects métaphoriques du corps et ont donné lieu à un Colloque International qui s'est déroulé à la Sorbonne et au Collège d'Espagne, du 1er au 4 octobre 1990, sur le thème : Le corps comme métaphore dans l'Espagne des XVIe et XVIIe siècles. Afin de favoriser les points de convergence, la notion de métaphore a été envisagée comme transfert de sens du réel au figuré, quelle que fût l'optique adoptée. Le corps est ainsi l'objet d'une métaphorisation continue. Il peut être pensé en effet en tant que support des rapports politiques et sociaux, mais aussi des conceptions religieuses, cependant qu'il nourrit toute une série d'images littéraires. Ce sont ces divers aspects qui ont été examinés lors de la rencontre citée, à laquelle ont participé, dans une optique interdisciplinaire, des chercheurs français et étrangers. Le volume qui paraît aujourd'hui contient le texte des communications prononcées à cette occasion ainsi qu'une synthèse des discussions correspondantes.

Le corps comme métaphore dans l'Espagne des XVIe et XVIIe siècle - Du corps métaphorique aux métaphores corporelles, Colloque international (Sorbonne et Collège d'Espagne, 1-4 octobre 1990)

Alors que le quatrième centenaire de la publication de Don Quichotte est célébré dans plusieurs pays, la France ne pouvait rester en marge de telles célébrations. C'est en effet à Paris que la première traduction du texte en français (faite par César Oudin) a été publiée. Pour commémorer cette publication, ainsi que les 25 ans d'existence du Centre de recherche sur l'Espagne des xvie et xviie siècles, ont été réunis en Sorbonne et au Collège d'Espagne un certain nombre de spécialistes de Cervantès confirmés (européens et américains) et d'autres chercheurs. L'ouvrage, issu de cette rencontre, met en relief de nouvelles facettes de l'intarissable texte de Cervantès.

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