Le musée des Ursulines poursuit l'idée de faire découvrir au public son cabinet de dessins et d'en publier des ensembles cohérents, après Pierre Székely et Johé Gormand. L'exposition s'organise principalement autour d'oeuvres graphiques du sculpteur Maxime Descombin (Le Puley, 1909 – Charnay-lès-Mâcon, 2003), entrées au musée en 1994. On découvre la multitude de ses contributions : projets pour des tapisseries, pour des reliefs muraux ou pour des sculptures monumentales, destinés à être installés dans des espaces publics. D'autres dessins abordent la représentation du corps et le nu, ou l'abstraction, par le jeu de la simplification des formes. Ces études permettent d'expliquer les soixante années de sculpture, ou "l'aventure de l'Atelier" de Champlevert, rue Claude-Guichard à Mâcon. Maxime Descombin avait souhaité compléter sa donation avec une partie de sa collection personnelle qui constitue le petit corpus des "accompagnateurs", ses amis ; ce sont les peintures de Bonniel, Fabra, Grégoire, Longin, Rault, ainsi que celles de Gormand et Charbonnier, toutes deux déjà représentées dans les collections du musée.

A dessein, autour de l'oeuvre de Maxime Descombin (1909-2003)

L'exposition s'organise en deux volets. Le premier est constitué d'oeuvres majeures – principalement réalisées avec une technique à la "détrempe" – éclairées par un carnet de voyage, des études pour des décors peints… Peintre de paysage et peintre animalier, il a exploré, pour nourrir ses peintures, les bords de Saône, les collines du Mâconnais et rencontré les paysans autour de la machine à battre, les vendangeurs comme les gardeuses de chèvres ou de moutons. Le second volet révèle le rôle primordial d'Honoré Hugrel, en tant que conservateur des beaux-arts du musée de Mâcon à partir d'octobre 1928. Il oriente son travail sur l'enrichissement des collections, leur restauration et leur sauvegarde dans l'optique d'un réaménagement des salles alors en déshérence dans une aile de l'Hôtel de Ville.

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