Ce Parcours poétique rassemble les études de plusieurs universitaires sur chacune des oeuvres du poète Najib Redouane pour en saisir l'essence, y circonscrire une âme singulière qui s'inscrit dans la continuité d'une tradition littéraire renouvelée. Elles nous font découvrir une oeuvre originale où la poésie éclot comme une fleur sauvage dans la continuité de l'expression de la souffrance au coeur d'une espace hostile, sans pour autant que l'amour de l'humain ne flétrisse. Un collectif dans lequel les regards croisés de l'Europe, du Maghreb et des Amériques donne toute sa dimension à un cri poétique aux accents universels.

Najib Redouane

Homme et écrivain libre, Mokhtar Chaoui vogue entre plusieurs genres, du récit réaliste au merveilleux, du caustique au philosophique, de la chronique au fantastique... Héritier d'une tradition littéraire et d'une profonde culture marocaine, il les module, les renouvelle dans les espaces, comme dans les hybridations qui accordent originalité et pertinence à son oeuvre, bien qu'encore en devenir. Ses romans parus à ce jour dévoilent non seulement un portrait du Maroc contemporain, mais aussi posent un regard sur la complexité humaine, ses contradictions, sa grandeur et ses failles, interrogent sur la nature de l'art, tout en décryptant l'alchimie de l'écriture comme cheminement vers une rédemption espérée. Il trace ainsi un véritable projet littéraire qu'il met au service de l'humanisme qui rayonne dans ses oeuvres.

Mokhtar Chaoui - Une liberté d'écriture

Depuis Les Dents du topographe (1996) jusqu'à L'Insoumise de la porte de Flandre (2017), Fouad Laroui parle de son pays d'origine, le Maroc, il en dresse un tableau où l'absurde côtoie la tendresse et le rire frôle les larmes. Avec légèreté, humour et ironie, il aborde les thèmes fondamentaux de la société contemporaine dont il saisit toute la complexité qui va au-delà du royaume chérifien.
A travers l'étude romanesque de Fouad Laroui sont mis en valeur des liens entre Maghred et Europe et un humanisme hérité des lumières de la sagesse d'Ibn Rushd.

Fouad Laroui

Les Arts ont accompagné les mouvements migratoires dans l'interpénétration des influences culturelles qui façonnent au fil du temps une évolution quel que soit le support. La littérature, la statuaire, la peinture ou la photographie, mais aussi dans les arts plus récents comme le cinéma ou la Bande dessinée. On rencontre dans ce volume, l'expression de la détresse qui passe par l'esthétique pour mieux attirer le regard d'une société plus sensible aux images qu'aux mots. Cela interroge quant à la définition de l'esthétique attachée à la notion de beau et au spirituel, par suite supérieure à la nature puisque produit de l'intelligence. Or, lorsque l'art s'attache aux représentations de l'actualité dans ce qu'elle a de sordide, sa mission dépasse la reproduction, pour insuffler à l'oeuvre une dimension plus élevée dans laquelle la sensibilité de l'auteur porte un message.

Migrations des hommes dans les arts

L'université Sultan Moulay Slimane (Beni Mellal) a pris l'initiative d'une rencontre scientifique les 17 et 18 avril 2019 en présence de Fouad Laroui conquis par la thématique annoncée : « Fouad Laroui écrivain transculturel ». Le parcours personnel de Fouad Laroui transparait dans ses écrits, invitant à la rencontre de cultures diverses. La notion de transculturalité le définit clairement, ne serait-ce que par la présence de la France, de la Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de la Belgique et naturellement du Maroc de ses origines, comme autant d'influences qui ont forgé son identité. Néanmoins, il ne s'agit pas seulement de cadre spatiotemporel, mais bien d'une approche et d'une assimilation de tout ce dont ces diverses cultures sont porteuses et qu'il restitue dans ses romans sur le mode satirique, nostalgique... Les textes rassemblés dans ce volume oeuvrent à décrypter ces rencontres culturelles qui convergent à illustrer l'intitulé du colloque en soulignant la démarche humanitaire.

Fouad Laroui, écrivain transculturel

Depuis Les Dents du topographe (1996) jusqu'à L'Insoumise de la porte de Flandre (2017), Fouad Laroui parle de son pays d'origine, le Maroc, dont il dresse un tableau où l'absurde côtoie la tendresse et le rire frôle les larmes. Avec légèreté, humour et ironie, il aborde les thèmes fondamentaux de la société contemporaine dont il saisit toute la complexité qui va au-delà du royaume chérifien. Nouvelles, romans, contes, courtes saynètes, essais, illustrent les dangers de l'intolérance, de l'ignorance et plaident pour que l'humain l'emporte sur le formel afin de retrouver les lumières de la raison. Ce collectif qui réunit une vingtaine de chercheurs de cultures et d'horizons divers, s'emploie à décrypter une philosophie de la vie à travers des études consacrées à l'oeuvre romanesque d'un écrivain témoin de son temps, qui oeuvre à tisser des liens entre le Maghreb et l'Europe, au nom d'un humanisme hérité aussi bien des Lumières que de la sagesse d'Ibn Rushd.

Frontières et Francophonies sont liées l'une à l'autre par le biais de l'Histoire et posent depuis les Indépendances le problème d'une créativité autonome pour les pays libérés de la tutelle française ? Ce " postcolonial " reflète, d'une part, une appropriation de la langue française par les écrivains qui la déclinent selon leur propre culture, et d'autre part, en ce qui concerne cet ouvrage, met en relief les textes juridiques sur lesquels s'appuient les jeunes nations. Pour tenter de cerner ce vaste sujet, une approche interdisciplinaire s'imposait tout comme le croisement de regards posés par des enseignants-chercheurs d'origine et de culture différentes.

Frontières - Littératures francophones postcoloniales du XXIe siècle

De la migration des hommes à celle des mots, le pas est franchi dans ce volume porté par la Chaire Francophonies et Migrations. Les langues circulent au rythme des voyages et des rencontres que l'Histoire a entraînées dont les traces perdurent dans l'expression littéraire. Plusieurs mouvements sont répertoriés au fil des pages. Il y est vu tout d'abord, le français implanté par les colonisations qui devient langue d'écriture obligée, avant d'être élue et se teinter d'autres vocables puisés dans les expressions originelles et une syntaxe qui retrouve le rythme de l'oralité territoriale, comme autant de manières aptes à restituer une réalité culturelle autochtone. À ce premier volet succède la transhumance linguistique que constitue le phénomène de la traduction qui tente de transcrire une identité spécifique dans une culture étrangère, sans qu'elle perde pour autant son essence.

Francophonies et langues migrantes

En parcourant la production romanesque de Mahi Binebine, on est frappé par la réalisation d'une des voix les plus prometteuses dans la littérature marocaine contemporaine d'expression française. Nous sommes face à une oeuvre qui emporte le lecteur vers l'exploration des possibilités du genre littéraire, où l'écrivain manifeste un point de vue critique et un sens de la forme particulier, contribuant ainsi à assurer la transmission d'un Maroc porteur à la fois de traditions, des valeurs séculaires et désireux d'une modernité dans laquelle il lui arrive de s'égarer. L'écrivain, natif de Marrakech, apparaît dans son oeuvre proche de la vie, de la réalité et de l'histoire de sa ville natale et de son pays. Ce collectif vise justement à montrer, à travers des études réalisées par différents critiques, combien l'écriture de Binebine, durant près de vingt années, approfondit et confirme une entreprise personnelle aussi intense que lors de son entrée dans le monde littéraire. Son oeuvre conjugue avec autant de bonheur dans ses structures, ses images et son écriture, les divers temps, passé et présent comme la vision des espaces et de la terre natale d'où émergent les signes d'un destin à la fois personnel et collectif. L'essentiel de son originalité repose sur le renouvellement du conte inscrit dans le genre romanesque, sans pour autant que soient négligés la part historique, ni le rendu d'une forme de réalisme. Cependant, si les romans se situent essentiellement dans la période post-coloniale, les souvenirs d'enfance se mêlent aux récits des temps du protectorat transmis par la mémoire collective ou familiale. Le regard qu'il pose sur le Maroc ne ménage ni les mots ni les sensibilités pour en dénoncer les dysfonctionnements. A travers des pages, souvent touchantes, le plus souvent empreintes de réalisme, se glisse une étonnante réflexion sur la dérive humaine. Nous espérons que cet ouvrage puisse donner le goût de connaître en profondeur l'oeuvre de Mahi Binebine. Après la reconnaissance de l'artiste peintre sculpteur, la connaissance du romancier permettra d'apprécier un écrivain dont l'écriture s'est distinguée par une sensibilité et une finesse alliant histoire et fiction, réel et imaginaire, le plaçant au rang des écrivains marocains les plus prometteurs de sa génération. En puisant à la fois dans la mémoire collective et dans ses propres souvenirs, il exprime plusieurs facettes de ce qu'il est possible de qualifier d'âme marocaine.

Mahi Binebine

L'université Sultan Moulay Slimane de Beni Mellal (Maroc) a pris l'initiative d'une rencontre scientifique les 17 et 18 avril 2019 en présence de Fouad Laroui conquis par la thématique annoncée : " Fouad Laroui écrivain transculturel ". Le parcours personnel de Fouad Laroui transparait dans ses écrits, invitant à la rencontre de cultures diverses. La notion de transculturalité le définit clairement, ne serait-ce que par la présence de la France, de la Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de la Belgique et naturellement du Maroc de ses origines, comme autant d'influences qui ont forgé son identité. Néanmoins, il ne s'agit pas seulement de cadre spatiotemporel, mais bien d'une approche et d'une assimilation de tout ce dont ces diverses cultures sont porteuses et qu'il restitue dans ses romans sur le mode satirique, nostalgique... Les textes rassemblés dans ce volume oeuvrent à décrypter ces rencontres culturelles qui convergent à illustrer l'intitulé du colloque en soulignant démarche humanitaire qui caractérise cet écrivain qui transcende les barrières dogmatiques.

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