Il y a autant de douleurs que d'individus qui souffrent. Issu des regards croisés de trois spécialistes — un neurobiologiste, un médecin de la douleur et un anthropologue —, ce livre montre que la douleur ne s'élabore pas dans un cerveau amnésique, mais au sein d'un système nerveux façonné par le passé singulier et les expériences de chacun. Voilà pourquoi, sans négliger les progrès considérables de la bio-médecine et des neurosciences, il est urgent de remettre le patient au coeur du phénomène douloureux. Ce qui implique de se focaliser sur son histoire individuelle et, donc, sur sa vulnérabilité particulière à la douleur, laquelle relève autant de questions existentielles que de questions biologiques. Une analyse complète et originale du phénomène douloureux en même temps qu'un questionnement salutaire sur le rôle possiblement délétère de certains médicaments.

L'homme douloureux

Longtemps ignorée par le corps médical dont le but était avant tout de soigner et de guérir, la douleur devient peu à peu partie intégrante de l'acte de soin. Toutefois, tant chez les médecins que chez les patients ou leur entourage, la douleur et son évaluation restent sujettes à interprétation et idées reçues. Ecrit par un collectif de médecins, psychologues et philosophes, cet ouvrage montre toutes les facettes de la douleur (aiguë, chronique, psychique, somatique...), les différentes façon dont le corps peut réagir en fonction de l'âge, du sexe, de la culture, et les manières de l'évaluer et de l'atténuer. Un livre essentiel pour mieux comprendre ce qu' " avoir mal " veut dire.

Idées reçues sur la douleur - Comprendre pour une meilleure prise en charge

Goethe écrit Le nouveau Pâris en 1811 ; il a alors 62 ans et est franc-maçon depuis 31 ans. A l'image de Das Märchen (1795), plus connu sous le titre Le Serpent vert, et plus tard de La nouvelle Mélusine (1817), ce conte utilise le langage symbolique pour transmettre quelques vérités profondes sur la nature et le sens du chemin initiatique. Comme il l'a dit lui-même, il a cherché à ce que ce conte soit à la fois signifiant et indéchiffrable. Signifiant, il l'est sans aucun doute ; indéchiffrable, pas tout à fait, puisque, en s'appuyant sur la grille de lecture donnée par la Kabbale, une tradition que Goethe avait découverte très tôt et connaissait bien, Laurent Bernard est parvenu à décrypter le sens symbolique du Nouveau Pâris et à le rendre accessible à tous.

Le message initiatique de Goethe Franc-Maçon - Interprétation symbolique du conte Le nouveau Pâris

A tous les égards, les Lumières préparent la modernité occidentale. La notion de Progrès trouve un écho direct dans la Révolution française. Le règne de la raison critique, formulé par Kant, structure notre mode de réflexion, tandis que la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme préside à nos relations internationales. Pourtant face à cette représentation de l'homme et du monde formée par les Lumières, nous assistons un peu partout à une revalorisation du sentiment identitaire et à un retour du préjugé. A-t-on raison aujourd'hui de parler de Défaite de la Pensée et de Trahison des Lumières ? Dans cet ouvrage, Bernard Laurent fournit donc les repères indispensables dans un monde contemporain où l'héritage des Lumières risque de se perdre.

L'esprit des Lumières et leur destin

Dans une lecture économique de la Doctrine sociale de l'Eglise, Bernard Laurent avance l'idée que, depuis Léon XIII, l'Eglise perpétue son opposition à un libéralisme économique sans limites, au pouvoir démesuré du " tout marché ". L'Eglise ne se contente pas de livrer un enseignement moral - actualisé en fonction des problèmes rencontrés - qui vise à éclairer les chrétiens pour favoriser leur discernement face aux questions rencontrées dans le monde économique et social. Elle défend une conception de l'homme qui la conduit à critiquer la société moderne dominée par la sphère marchande. Cette réserve s'inscrit dans la perpétuation de la tradition intransigeante, celle d'un catholicisme en délicatesse avec le système de valeurs issu des Lumières, tradition à laquelle Jean-Paul II a donné un nouveau souffle. Le renouveau des thèses libérales, tout autant que la situation économique de crise, rend davantage recevable une parole anti-moderne, anti-libérale, soucieuse avant tout de l'homme.

Livres