Parmi les pistes qui sont offertes à la quête métaphysique de l'homme et à son besoin d'éternité, Jésus de Nazareth apporte une réponse passant par sa mort ignominieuse en croix allant jusqu'à cadrer ses disciples qui refusaient de l'accepter. Il s'inscrivait résolument dans le courant monothéiste remontant au moins à Abraham et codifié par Moïse. Il disait tenir son autorité de la divinité pour accomplir la loi mosaïque en critiquant l'application que les hommes en avaient fait de son temps. Ses disciples le disaient soutenu par l'esprit divin qu'il devait donner sans mesure : pour quel résultat ? Une scission entre ceux de son clan qu'il a constitué en assemblée ou église et ceux de la synagogue suivie de scissions multiples entre ses disciples qui persistent sous nos jours. Son projet était-il présomptueux, vicié ou tellement respectueux de notre liberté que le temps nécessaire pour comprendre ses idées était secondaire pour lui ? L'auteur se penche sur le récit de Jean, l'apôtre que le rabbi aimait, sa foi est un pari. Il cherche à partager la joie profonde de sa rencontre avec Jésus de Nazareth.

Pourquoi a-t-on changé d'ère ? - Ou Les actes de Jésus

Une rose près de Jésus ? Incongrue ? N'est-elle pas le symbole de la connaissance ? Jésus prétendait qu'il dispensait l'authentique connaissance divine et se disait divin. L'auteur puise à diverses connaissances humaines pour examiner les actes de Jésus vus par Jean, un personnage clé du tétramorphe. Quel condensé de paranormal, le rabbi Jésus, thaumaturge même à distance, même à ressusciter les morts ; affranchi des lois physiques, même un tantinet alchimiste, obéi des forces naturelles et des démons, réconforté par un ange ; clonant avec un rien ; lisant dans les pensées, le passé et l'avenir, y compris le sien sans rien faire pour s'y soustraire. Après sa mort on a raconté qu'il se montrait vivant, qu'il faisait toucher ses plaies ouvertes, et, mangeait comme tout un chacun, et qu'il apparaissait et qu'il disparaissait à volonté. Dans ces conditions peut-on éluder l'annonce aux disciples de son retour à la fin des temps ?

« Il était une fois un homme et une femme qui n'avaient pas d'enfants. L'épouse supplia tellement Notre-Dame de lui accorder un enfant, fût-il de la taille d'un grain de maïs, que neuf mois plus tard elle mit au monde un garçon, mais si petiot qu'en vérité il n'était guère plus gros qu'un grain de maïs... » Des très populaires histoires de Grain de maïs et Le singe à la queue coupée aux contes de sorcières, de maures enchantées, de compères un peu bêta en passant par bien des animaux, ces 40 contes du Portugal, tantôt drôles et cocasses, tantôt étranges et inquiétants, très malicieusement et généreusement illustrés par Philippe Dumas, enchanteront petits et grands et permettront d'approcher la sagesse et la malice populaire portugaise. Car l'heure du conte au Portugal a toujours été et demeure une tradition ! Voici enfin une belle anthologie de contes du Portugal issus d'une tradition orale savoureusement traduite en français par Bernard Tissier et magnifiée par l'encre de Chine et les aquarelles de Philippe Dumas.

Contes du Portugal

Dans les collines de Judée en proie aux luttes fratricides sous occupation romaine il fallait oser dire qu'il venait allumer le feu sur la terre.
Jésus de Nazareth issu d'une population méprisée par les notables de Jérusalem reprochant aux gens de la Galilée un manque de fidélité à la loi mosaïque l'a fait. Le puissant Empire romain instruit par le précédent grec avait institué un impôt qui dispensait les juifs des sacrifices dus aux divinités de Rome ciments de l'Empire afin de contenir la rébellion de cette petite colonie. Le prophète rejeté par le peuple, crucifié par le gouverneur romain sera le point de départ de la chronologie qui se substituera à celle de Rome et qui finira par être la référence de datation universelle.
L'auteur se penche sur la vie publique de Jésus en s'interrogeant sur ses implications dans l'histoire de l'homme.

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