Les jardins font partie du paysage de Strasbourg depuis le Moyen tige, qu'ils soient d'agrément ou maraîchers, scolaires ou ouvriers. Ils évoluent au fil du temps et de l'art de vivre, alliant le minéral et le végétal, l'utile et l'agréable, le rêve et la réalité. Ces œuvres humaines sont multiples tout comme ceux qui les imaginent, car il n'est pas de jardin sans jardinier. Par ses documents d'archives inédits et sa très riche iconographie, cet ouvrage se présente comme une invitation au voyage dans l'espace des jardins strasbourgeois et dans le temps historique de la ville. Dirigé par les Archives de la Ville et de la Communauté urbaine de Strasbourg, cet ouvrage réunit des textes d'archivistes, d'historiens et de critiques d'art : Fabrice Grandineau, Catherine Grout, Thierry Hatt, Benoît Jordan, Bernhard Metz, Isabelle Hess-Misslin, Laurence Perry, François Schwicker, Sophie Wessbecher. Il a été édité à l'occasion de l'exposition Parchemins et jardins organisée dans les nouveaux locaux des Archives alors que le jardin des Deux Rives ouvrait ses portes de part et d'autre du Rhin.

Parchemins et jardins - Les jardins strasbourgeois du Moyen Age à nos jours

Château fort de montagne de la fin du Moyen Age, le Haut-Koenigsbourg a appartenu aux principales dynasties du Saint-Empire romain germanique, les Hohenstaufen et les Habsbourg. Démantelé lors de la guerre de Trente Ans, il tombe en ruine. Offert à l'empereur d'Allemagne en 1899, sa rénovation porte l'empreinte des ambitions impériales de Guillaume II de Hohenzollern. Sans jamais oublier l'objectif politique, l'architecte Bodo Ebhardt va s'attacher, de 1900 jusqu'à la guerre de 1914, à restaurer le Haut-Koenigsbourg du XVe siècle en s'appuyant sur une lecture précise de l'architecture encore visible, en s'inspirant du matériel archéologique trouvé sur place et des textes d'archives des XVIe et XVIIe siècles.

The Castle of Haut-Koenigsbourg

Hohkönigsburg

Directement issu de l'expérience de cours de paléographie, donnés de longue date, cet ouvrage repose sur trente-deux documents, superbement reproduits, transcrits et traduits, commentés et replacés dans leur contexte. A travers des textes introductifs, les auteurs proposent une analyse de la vie au Moyen Age, touchant à des domaines aussi variés que la réglementation, la tenue de livres de comptes, la persécution des Juifs, les hôpitaux, les loisirs... On aborde également le pittoresque avec des faits divers voire des faits de société. Il est à noter qu'une place importante est donnée à l'histoire de l'art. Après une introduction aux particularités de l'écriture médiévale, les textes, classés par thèmes, sont brièvement mis en perspective. La transcription de chacun d'entre eux est abondamment annotée afin d'expliquer les mots et les tournures qui n'existent plus dans la langue actuelle.

Initiation à la lecture des écritures manuscrites allemandes médiévales

Château fort de montagne de la fin du Moyen Âge, le Haut-Koenigsbourg a appartenu aux principales dynasties du Saint-Empire romain germanique, les Hohenstaufen et les Habsbourg. Démantelé lors de la guerre de Trente Ans, il tombe en ruine. Offert à l'empereur d'Allemagne en 1899, sa rénovation porte l'empreinte des ambitions impériales de Guillaume II de Hohenzollern. Sans jamais oublier l'objectif politique, l'architecte Bodo Ebhardt va s'attacher, de 1900 jusqu'à la guerre de 1914, à restaurer le Haut-Koenigsbourg du XVe siècle en s'appuyant sur une lecture précise de l'architecture encore visible, en s'inspirant du matériel archéologique trouvé sur place et des textes d'archives des XVIe et XVIIe siècles.

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