Le hiatus entre les espérances soulevées par le mouvement oecuménique et les difficultés rencontrées sur le chemin de l'unité invite à repenser en profondeur le mode de réconciliation des Églises.
Bertrand Lesoing propose une voie possible à explorer, en se mettant à l'école de Louis Bouyer (1913-2004). À première vue, l'homme ne paraît pas le mieux placé pour une telle entreprise : son statut de transfuge ainsi que ses jugements à l'emporte-pièce le disqualifiaient d'emblée. Pourtant, de l'ensemble de son oeuvre se dégage une vision tout à la fois exigeante et originale, susceptible d'éviter certaines des chausse-trappes du mouvement oecuménique. En maintenant une vision intraitable de l'unité du Corps du Christ, il déplace le centre de gravité des discussions, de l'ecclésiologie vers les questions d'anthropologie et de théologie fondamentale. En refusant de s'engager dans les carrefours obligés du débat interconfessionnel, il engage à reformuler les grandes problématiques héritées du passé. Finalement, l'oecuménisme apparaît moins comme une série de difficultés à résoudre qu'un appel à penser oecuméniquement le mystère chrétien, en redécouvrant dans l'ensemble des confessions chrétiennes les filons authentiquement catholiques.

Vers la plénitude du Christ ; Louis Bouyer et l'oecuménisme

Où est-il désormais, ce proche qui vient de mourir ? Qu'y a-t-il au-delà de cette limite qui nous paraît infranchissable mais par laquelle nous finirons bien, nous aussi, par passer ? Quels liens nous unissent à nos défunts ? Loin de tout sensationnalisme et de tout échafaudage doctrinal abstrait, ce livre constitue une invitation à redécouvrir les Evangiles. Car c'est bien à la lumière de la révélation que s'éclaire le mystère de la vie, donc de la mort et de la vie après la mort. A travers neuf méditations de textes du Nouveau Testament, Bertrand Lesoing livre ici un magnifique guide d'espérance. Prêtre de la communauté Saint-Martin, Bertrand Lesoing est professeur de théologie à la Maison de formation d'Evron et chapelain au sanctuaire Notre-Dame de Montligeon, centre mondial de prière pour les défunts.

Dernières nouvelles de l'au-delà adressés à ceux qui ont perdu un être cher

Aux confins de la Touraine, de l'Anjou et du Poitou, la collégiale de Candes-Saint-Martin se dresse au-dessus des eaux mêlées de la Loire et de la Vienne. Le monumental porche nord, l'élévation de la triple nef ainsi que l'abondance du décor sculpté en font l'un des édifices les plus aboutis du style gothique de l'ouest de la France. Ces pierres sont aussi porteuses d'une mémoire : c'est ici que saint Martin a rendu son dernier souffle, à la toute fin du IVe siècle. Le souvenir de cet événement a profondément marqué les lieux et s'est transmis jusqu'à nous. Par le texte et par l'image, le lecteur est invité à partir à la découverte de ce monument majeur, qui est aussi un lieu de mémoire. Diplômé de l'École du Louvre et de Sciences Po Paris, docteur en théologie, Bertrand Lesoing est prêtre au sein de la communauté Saint- Martin. Ancien parachutiste à la Légion étrangère, Chanel Koehl a publié plusieurs ouvrages de photographies parmi lesquels Chinon l'éternelle aux éditions Anovi et Épinal l'imaginaire aux éditions Brumaire.

La collégiale de Candes-Saint-Martin

La vérité de la foi chrétienne est une vérité de vie et cette vérité ne peut être conservée dans son authenticité que là où cette vie d'union à Dieu, cette vie dans l'amour de Dieu, se développe. Un colloque organisé par le Collège des Bernardins, l'institut Catholique de Paris et l'Institut de Pastorale Liturgique.

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