«L'humour est le moyen par lequel j'arrive à prendre le dessus sur le hamster qui trottine constamment dans mon cerveau», écrit Boucar en ouverture de ce livre en deux parties.
Dans la première, il nous explique, avec l'éloquence et la fantaisie qu'on lui connaît, les bienfaits du rire sur la santé, physique et mentale. Dans la seconde, il retrace, à travers de petits textes humoristiques, le chemin qui a fait de lui le plus Québécois des Sénégalais.
En effet, pour le conteur biologiste, l'humour est un outil de charme qui bâtit un pont entre les cultures, un trait d'union qui lui permet de relier l'Afrique et le Québec, une arme de séduction massive pour dynamiter les préjugés.
Un an après Ce que la vie doit à la mort, voici Ce que la vie doit au rire, un livre pour faire sourire, réfléchir et rire, parce que, comme le dit une sagesse populaire : «Le rire, c'est comme les essuie-glaces: ça n'arrête pas la pluie, mais ça permet d'avancer!»

Ce que la vie doit au rire

Oh, il est bien connu à travers tout Matungoua ce Bourlingueur ! Il s'appelle Zinalé. Tous les jours ou presque, il se promène sur les berges du fleuve Rigaloua, où habitent ses copains hippopotames. Un jour, deux hippos, Tam-Tam et Hippolyte, quittent la sécurité du fleuve et de leur famille et se retrouvent en plein centre-ville de Matungoua ! C'est la panique sur la place publique ! Le maire de la ville est au dépourvu. Heureusement, Zinalé est là ! Avec imagination et espièglerie, le Bourlingueur saura ramener la paix entre humains et hippos d'une manière étonnante qui en mettra plein la vue aux habitants de Matungoua !

Le Bourlingueur de Matungoua

A` quoi sert le virus de la Covid ?

C'est en voulant re´pondre a` cette question que Boucar s'est lance´ dans l'e´criture de ce livre ou` il nous prend par la main pour nous faire vivre la fascinante histoire des microbes, ce monde invisible qui, depuis toujours, joue un ro^le essentiel dans nos vies. Entremetteurs, cuisiniers et nounous, les microbes sont un mal ne´cessaire pour la survie de l'humanite´.

Plein d'espoir mais toujours lucide, le conteur biologiste nous montre a` quel point notre destin est intimement lie´ a` ces ance^tres tre`s lointains. Et pourquoi on devrait avoir plus de respect pour cette forme de vie indispensable a` la biodiversite´, sans laquelle notre espe`ce n'existerait pas.

Pour Boucar, les microbes « sont la` pour enseigner l'humilite´ a` ce bipe`de qui s'attribue le droit de vie et de mort sur le reste de la cre´ation. » Ce livre a` la porte´e de tous nous ouvre les yeux sur l'infiniment petit et, avec bienveillance, nous rappelle que « qui massacre l'environnement re´colte des virus ». Parole de Boucar!

La face cachée du grand monde des microbes

Après avoir retrouvé sa liberté tant rêvée, Jo Groenland devra affronter la dure réalité de la vie de phoque dans l'Atlantique Nord sans son fidèle ami, le Cajun, qui repose dans les sédiments du Saint-Laurent. Son intégration dans sa nouvelle famille ne se fera pas facilement. Mais le phoque le plus doué et le plus généreux de la planète trouvera une façon originale de se refaire une famille étonnante et soudée afin de véritablement profiter de sa liberté retrouvée. Attention, cependant, une terrifiante et abominable créature des glaces rôde dans les parages... Plongez dans les eaux froides du fleuve pour vivre avec Jo son premier et périlleux voyage vers le nord, où les glaces dont les phoques ont tant besoin se font de plus en plus rares à cause du réchauffement climatique. Vous n'oublierez pas de sitôt cette aventure incroyable où se mélangent biologie, environnement... et une bonne dose d'humour !

Boucar raconte Tome 2

Globi, une femelle béluga, souhaite sauver sa famille de la pollution dévastatrice du Saint-Laurent. Elle décide de quitter le Grand Fleuve pour rejoindre les mers du Sud. Mais, pendant sa périlleuse escapade, elle est incapable de garder le cap, se blesse et s'échoue sur une plage de la Nouvelle-Angleterre! Secourue par des biologistes, elle se retrouve nageant dans un aquarium avec un vieux phoque retraité du cirque, le célèbre Jo Groenland. Le phoque, qui a toujours rêvé de retourner vivre dans la nature, élabore un plan incroyable qui leur permettra de prendre le large. Avec d'étonnants et courageux alliés, une évasion spectaculaire s'opère... Ils sont enfin libres ! De retour dans l'estuaire, les compagnons de voyage feront face à plusieurs défis de taille avant d'atteindre chacun leur but. La grande aventure ne fait que commencer ! Si vous aimez le fleuve Saint-Laurent,Avez un coeur d'enfant (même si vous êtes grand) Et adorez partir à l'aventure en souriant, Alors, ce conte scientifique est pour vous. Bon voyage!

Le brunissement des baleines blanches (2e édition)

Rendez à ces arbres ce qui appartient à ces arbres

Quels sont les liens entre les humains et les arbres? Qu’avons-nous à apprendre de ces géants? Les entendez-vous nous parler?Des baobabs de son enfance aux bouleaux du Bas-du-Fleuve, Boucar Diouf a toujours été fasciné par le monde des plantes. Aujourd’hui, après avoir longtemps écouté les arbres, il leur donne la parole dans ce livre où se croisent la biologie, la poésie et l’humour.Sous forme de conte, ce grand humaniste nous parle de la vie, de la mort, de sa famille, de sa relation intime avec les plantes et de ce qu’elles peuvent nous apprendre.« Les contes, disait un ancien, ne sont rien de moins que des histoires d’hier, racontées par les hommes d’aujourd’hui, pour les générations de demain. »

Du 10 septembre 2007 au 3 février 2008, la Commission de consultation sur les pratiques d’accommodement reliées aux différences culturelles, plus connue sous le nom de Commission Bouchard Taylor, a sillonné le Québec pour prendre son pouls au sujet de thèmes aussi vastes et complexes que l’identité nationale, l’immigration ou encore l’intégration.En attendant le 31 mars 2008, date de remise du rapport et des recommandations résultant de cette consultation publique, Boucar Diouf a décidé de créer sa propre commission : « la Commission Boucar pour un raccommodement raisonnable ». Cette « courtepointe », comme l’auteur se plaît à nommer ce plaidoyer contre le repli identitaire, combine savamment données scientifiques, réflexions humoristiques et anecdotes du quotidien, et ravira tous les adeptes de la tolérance. « Un jour où je marchais sur la montagne, j’ai vu une bête. Je m’en suis approché et j’ai vu un homme. En m’en approchant encore, j’ai vu mon frère.Qu’il vienne chez nous pour s’installerOu qu’il ne fasse que s’arrêter,S’il travaille à s’intégrer,Traitons-le comme un invitéCar il a beaucoup à donner,Toute une richesse à partager.Si tu veux bien en profiter,Laisse-toi aimer et être aimé.Ouvre ton cœur au monde entier,Aux immigrés, aux réfugiés,Qu’ils soient plus ou moins colorés. »

Ses oeuvres

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