Microcosme au cœur de la ville, le Louvre est une planète peuplée d'oeuvres d'art qui dialoguent entre elles, de visiteurs qui se pressent par millions pour les admirer, mais aussi d'hommes et de femmes qui, dans l'ombre ou la lumière, exercent avec passion leur métier pour faire vivre et fonctionner ce musée : conservateurs du patrimoine, agents d'accueil et de surveillance, conférenciers, restaurateurs, régisseurs, menuisiers, programmateurs...En immersion le temps d'une saison, Bérénice Geoffroy-Schneiter et Lucile Piketty sont allées à leur rencontre et nous dévoilent les dessous de cette immense fabrique de rêves et d'émotions. Un reportage construit comme autant d'instantanés saisis sur le vif, une invitation à regarder "autrement" le plus grand des musées.

Dans les coulisses du musée du Louvre

Panorama de la production d'objets miniatures africains : en ivoire, en os, en bois, en métal ou en pierre, ils proviennent de différentes ethnies et ont une vocation utilitaire, artistique ou religieuse. Des gros plans présentent les détails des talismans, poids, bijoux, coffrets et autres pièces de moins de quinze centimètres.

Micromonumentalité - L'éloge du minuscule dans l'art africain

"Même le plus petit félin est un chef-d'oeuvre."Léonard de VinciDepuis plus d'un siècle, la panthère règne fièrement sur la cohorte d'animaux précieux qui forment désormais la célèbre ménagerie de la maison Cartier. Cartier : Panthère représente la panthère à travers l'histoire de l'Art et la culture populaire, relate l'évolution de la création et du savoir-faire autour des bijoux Panthère de Cartier, et raconte enfin certaines anecdotes sur les personnalités légendaires de cette Maison, de Jeanne Toussaint et Daisy Fellowes à María Félix et la duchesse de Windsor.Agrémenté d'incroyables illustrations, dont des esquisses préparatoires inédites tirées des archives Cartier, et de photographies, dont celles des toutes dernières créations haute joaillerie présentées à la Biennale des antiquaires de Paris, ce précieux coffret offre la plus belle collection de bijoux Panthère de la maison Cartier.

Cartier Panthère

Qu'elles soient nées en Afrique ou en Océanie, au coeur des steppes d'Asie ou dans la moiteur des forêts amazoniennes, les quelque 400 coiffes collectionnées par Antoine de Galbert portent encore en elles une part d'inaccessible et de divin. Instruments au service du sacré, elles flirtent avec les marges du surnaturel, disent la beauté de l'éphémère, conjurent le mystère de la destinée. Dévoilées pour la première fois au public, elles sont aussi une invitation au rêve, une immersion poétique dans les arcanes du génie humain et de la création.

Voyage dans ma tête - La collection de coiffes ethniques d'Antoine de Galbert

Alors que Paris, New York et Milan défilent régulièrement aux rythmes et couleurs de l'Afrique, la mode du continent noir peine, quant à elle, à se faire connaître. En effet, bien que de nombreux jeunes stylistes africains fassent preuve d'une extraordinaire audace, sortir du carcan "ethnico-folklorique" ne semble pas si simple. Réinventer la mode urbaine, sans renier pour autant leur patrimoine de tissus et parures, telle semble pourtant la préoccupation majeure de bien des créateurs. Mêlant images d'archives, illustrations et photographies, L'Afrique est à la mode brosse un panorama vivant de cette discipline en constante ébullition, d'Alphadi
à Xuly Bët, en passant par Oumou Sy, Juliette Ombang ou Mickaël Kra... Ce livre accompagne le concours de jeunes stylistes africains organisé par l'AFAA (Association Française d'Action Artistique) dans le cadre de l'édition 2005 du FIMA (Festival International de la Mode Africaine) à Niamey, Niger.

L'Afrique est à la mode

Monumentale et altière, cette figure ravinée par le temps reflète avec force et vigueur l'omniprésence du thème de la mère et l'enfant dans l'art africain.

Maternité africaine - Sculpture urhobo, Nigeria

Qui n'est resté subjugué devant le hiératisme d'une statue africaine ou le mystère d'un masque océanien ? Sans toujours en connaître le symbolisme, l'œil occidental saisit pourtant immédiatement la part de sacré qui en émane.
Grâce à la présentation et à l'analyse de chefs-d'œuvre issus des plus grands musées et, pour la plupart, de la prestigieuse collection suisse Barbier-Mueller, ce livre est une invitation à explorer le beau, qu'il se glisse dans une tête nok du Nigeria, un cavalier batak du nord de Sumatra ou un bouclier de Nouvelle-Guinée.
La confrontation des œuvres, magnifiquement photographiées, avec des documents d'archives inédits permet de visualiser les objets dans leur contexte initial (parures et bijoux portés, masques en situation...) et de comprendre leurs différentes fonctions : le sacré, l'art de cour, le culte des ancêtres...
A l'heure où quelque cent vingt pièces dites " primitives " font leur entrée au Louvre (en préfiguration de l'ouverture du futur musée du Quai Branly), Les Arts premiers offrent l'occasion de reconnaître le style et la signification de ces œuvres souvent anonymes qui surent séduire, dès le début du siècle, les plus grands artistes...

Arts premiers

Conservés miraculeusement dans le linceul du désert d'Egypte, un millier de portraits dits du Fayoum (du nom de la région où l'on en a retrouvé un très grand nombre) fascinent au-delà des siècles par leur étrange présence. Matrone sévère arborant ses lourds bijoux, éphèbe au charme ambigu, jeune femme à la grâce juvénile et mélancolique... : c'est tout le tableau d'une province devenue romaine qui se met en scène. Le livre tente de percer le secret de ces fragments de visages, lambeaux de mémoire offerts aux visiteurs des musées du monde entier. Quels étaient les auteurs de ces portraits dont la modernité d'exécution ne laisse de surprendre ? Quelle société était suffisamment riche et orgueilleuse pour s'exhiber ainsi au-delà de la mort ? La réponse réside peut-être dans ces noires prunelles au charme oriental...

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