Une exposition qui rassemble toute l'imagerie générée par le roi François 1er : tableaux, sculptures, miniatures, effigies frappées sur les monnaies, gravures accompagnant les rituels royaux autour desquels se pressait la foule. Sont également reproduits pour la première fois l'armure en pied du roi, ses vêtements les plus somptueux et ses déguisements les plus fantaisistes.

François Ier : Pouvoir et image

Le sceptre et la plume - Images du prince protecteur des Lettres de la Renaissance au Grand Siècle

Representations de la souffrance

Qu'entend-on par première oeuvre et dernière oeuvre? Les analyses de littéraires et de philosophes, spécialistes de domaines et de siècles différents, interrogent des axes problématiques tels que la notion même d'oeuvre, la question de ses limites et l'interprétation de ces emplacements stratégiques de la création.

Première oeuvre, dernière oeuvre - Ecrits d'une écriture

La figure du prince protecteur des Lettres semble relever d'une évidence que l'on n'a plus à interroger et l'histoire associe tel ou tel roi à une forme de mécénat littéraire trop aisément qualifié de politique culturelle. Entre le XVIe et le XVIIe siècle cependant, les images ne sont nées que d'une lente et complexe élaboration où se mêlent les souhaits des hommes de Lettres, les souhaits des souverains, les évolutions respectives des domaines politique et littéraire. La relation des rois de France et des hommes de Lettres - car c'est d'une relation bien plus que de l'image personnelle d'un roi-mécène qu'il s'agit à la fin - constitue en fait le lieu à la fois central et périphérique où s'est en partie jouée l'existence même des Lettres et où s'est peut-être mise en place l'une des fonctions du prince et de l'Etat moderne. Le Sceptre et la plume tente, en examinant les images royales de protection des Lettres, de retracer quelques aspects de cette relation singulière.

Pour commémorer le quatrième centenaire de la mort de Philippe Desportes (1546-1606), un colloque international a réuni en septembre 2006 dans la ville de Chartres de nombreux chercheurs français et étrangers qui ont voulu mieux situer la place de ce poète dans le paysage culturel des derniers Valois. Les dix-sept textes des communications qui furent présentées lors de ce colloque tentent de renouveler l'étude de la vie et des oeuvres du poète chartrain. Ils s'efforcent aussi de souligner la diversité d'inspiration du lyrisme de Desportes, marqué par les veines sacrée et profane, d'explorer la variété rhétorique des discours de l'orateur à l'Académie du Palais, et d'évaluer la nature de la réception des oeuvres de Desportes auprès des publics, français et européen, et l'accueil qui lui fut réservé par les musiciens du temps.

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