Les femmes sont victimes de multiples et persistantes pressions exercées par la société qui les enferme dans des fractions de vie au cours desquelles elles doivent se marier et enfanter. D'où l'angoisse de celles qui, à l'approche de la trentaine, n'étaient ni épousées ni mères. Or la maternité devrait s'inscrire dans un projet global de vie. L'enfant n'est pas là pour combler le vide d'une existence ou entraver l'évolution personnelle de sa mère. Les femmes qui vont prendre demain des responsabilités dans la famille et la société vont-elles avoir leurs enfants entre vingt-quatre et vingt-six ans, comme c'est encore le cas, au moment où s'ouvrent à elles des perspectives professionnelles plus riches ? Divers facteurs devraient contribuer à un changement des mentalités face à l'âge "idéal" de la maternité : nouvelles techniques médicales ou détection des risques pour l'enfant, allongement de l'espérance de vie, divers traitements - hormonaux notamment. Mieux insérées dans la société, ces mères plus mûres et autonomes auront aussi des relations différentes au père de l'enfant et aux institutions dont elles subissaient le pouvoir. De nouvelles questions se posent aux femmes qui auront appris à ne plus se soumettre au hasard.

Ces maternités que l'on dit tardives

En préparation depuis plusieurs années, la réforme du divorce est entrée en application le 1er janvier 1976. Elle constitue le terme, provisoire, d'une évolution des idées qui a permis, entre autres, l'acceptation du divorce par consentement mutuel, celui pour rupture de la vie commune depuis plus de six ans, et celui pour altération grave des facultés mentales. Juge chargé des conciliations de divorce, et magistrat à la Chambre de la famille du Tribunal de Paris pendant de longues années, Jean Libmann retrace les étapes de l'évolution qui ont conduit à cette réforme. Après avoir étudié le problème de la mésentente conjugale, et examiné les positions successivement prises par la législation familiale à ce sujet, en France et à l'étranger, il rappelle brièvement les discussions passionnées des thèses, soutenues de part et d'autre dans l'opinion publique et devant le Parlement. Enfin, il expose - très concrètement - les différentes solutions prévues par la nouvelle loi, tant pour le divorce lui-même, que pour le règlement des problèmes connexes posés par la dissolution du couple.

Le nouveau divorce

Le docteur Suzanne Képès, gynécologue, psychosomaticienne, chargée d'un cours de gynécologie psychosomatique à l'Université Paris XIII, responsable de la formation psychosomatique des médecins du Mouvement français pour le planning familial, membre du Conseil supérieur de la Médecine du travail. A participé au développement de la médecine psychosomatique en France à travers les groupes Balint, ainsi qu'à la diffusion des idées du Mouvement français pour le planning familial, dans les différents milieux sociaux de la société française.

Lettre aux enseignants à propos de l'éducation sexuelle

Le comportement s'apprend, que ce soit par imitation, par essai ou par erreur. Le comportement sexuel, bien qu'infiniment complexe, s'apprend lui aussi. C'est celui des sentiments, des moyens de séduire, de donner et de recevoir le plaisir. L'homme et la femme, au cours de cet apprentissage, sont motivés par leur origine et leur milieu, par des modèles ou des usages. Des conflits psychologiques peuvent surgir, lorsque les besoins profonds de l'individu se heurtent aux contraintes du milieu et de la culture. Cet ouvrage permet de mieux comprendre les mécanismes de l'apprentissage du comportement sexuel et, sans prétendre apporter de solutions, éclaire bien les données des problèmes posés par la vie affective et sexuelle dans une civilisation en mouvement.

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