L'éducation du corps à l'école renvoie à un projet d'inculcation de normes, d'idéaux et de modèles corporels auprès de la jeunesse scolarisée. Dans cette perspective, l'éducation physique à l'école convoque des pédagogies du mouvement jugées efficaces pour l'amélioration de la valeur physique, le développement des conditions de la santé ou encore la formation du citoyen. Ainsi, depuis que l'école est obligatoire, enseignant-e-s et élèves se rencontrent autour de la pratique d'activités physiques choisies pour leur intérêt éducatif. Cet ouvrage s'inscrit dans la lignée des ouvrages de préparation à la première épreuve écrite des concours (CA.P.E.P.S. et Agrégation d'EPS externes et internes) édités par l'A.F.R.A.P.S. depuis 1989. Sa caractéristique provient du fait que toutes les contributions sont le produits d'enseignant-e-s d'EPS ayant réalisé ou réalisant une thèse en histoire de l'éducation physique ou du sport au Laboratoire d'Histoire et de Socio-anthropologie (L.H.2.S.) du Centre de Recherche et d'Innovation du Sport de l'Université Lyon 1 (C.R.IS.). Il en résulte des contributions originales ou des synthèses inédites dont la caractéristique réside dans la précision des sources, la rigueur des interprétations et... la mise en question de quelques idées reçues. Pour cela, les textes rassemblés constituent un outil incontournable pour tou-te-s les candidat-e-s aux concours et pour leurs formatrices et formateurs.

L'éducation du corps à l'école - Mouvements, normes et pédagogies (1881-2011)

En cette année 2013, l’escrime est en fête ! Le 29 novembre, la Fédération internationale d’escrime (FIE) célèbrera son centième anniversaire. Nous saisissons cette occasion pour réaliser un retour sur les grandes étapes de la transformation de l’art de l’escrime en sport international. A partir des archives officielles (revues, actes de congrès et correspondances) de la FIE, nous cernons les conditions de l’extension géographique de l’activité à travers le monde, depuis son berceau franco-italien jusqu’aux 148 nations actuellement membres de la FIE. Cette mondialisation s’accompagne bien sûr d’importantes transformations dans les règlements, dans les techniques, dans l’équipement, dans les hiérarchies sportives, tout en étant imprégnée des reconfigurations géopolitiques qui se jouent en dehors d’elle. Que de batailles donc, notamment à l’arrière des pistes où s’affrontent des hommes et des femmes pour la gloire d’une médaille. Cet ouvrage, dans la continuité d’une précédente publication, paru en 2010, sur l’histoire des championnats du monde d’escrime, s’attache à analyser l’évolution des enjeux culturels et politiques des compétitions internationales d’escrime à partir de la vie et des actions d’une institution, la Fédération internationale d’escrime. Au final, si l’escrime grandit, se mondialise, se féminise et se modernise, cela n’est pas le fruit du hasard mais de processus politiques où les résistances et les traditions font souvent obstacles aux volontés de changement. De grands spécialistes de l’histoire du sport (université Lyon 1) retracent les origines de l’escrime au fil des siècles et des pays, démontrant, entre autres, l’histoire de la transformation de l’escrime en sport. Un livre rare richement documenté et illustré sur une pratique noble et ancienne devenue discipline olympique.

L'histoire de l'escrime - 1913-2013, un siècle de Fédération internationale d'escrime

L'éducation du corps à l'école renvoie à un projet d'inculcation de normes, d'idéaux et de modèles corporels auprès de la jeunesse scolarisée. Dans cette perspective, l'éducation physique à l'école convoque des pédagogies du mouvement jugées efficaces pour l'amélioration de la valeur physique, le développement des conditions de la santé ou encore la formation du citoyen. Ainsi, depuis que l'école est obligatoire, enseignant-e-s et élèves se rencontrent autour de la pratique d'activités physiques choisies pour leur intérêt éducatif. Cet ouvrage s'inscrit dans la lignée des ouvrages de préparation à la première épreuve écrite des concours (CAPEPS et Agrégation d'EPS externes et internes) édités par l'AFRAPS depuis 1989. Sa caractéristique provient du fait que toutes les contributions sont le produits d'enseignant-e-s d'EPS ayant réalisé ou réalisant une thèse en histoire de l'éducation physique ou du sport au Laboratoire d'Histoire et de Socio-anthropologie (L. H. 2. S.) du Centre de Recherche et d'Innovation du Sport de l'Université Lyon 1 (CRI.). Il en résulte des contributions originales ou des synthèses inédites dont la caractéristique réside dans la précision des sources, la rigueur des interprétations et... la mise en question de quelques idées reçues. Pour cela, les textes rassemblés constituent un outil incontournable pour tou-te-s les candidat-e-s aux concours et pour leurs formatrices et formateurs.

Présentée comme universelle, l'histoire de l'alpinisme se conjugue-t-elle au féminin ? Depuis quand existe-t-il des " conquérantes de l'inutile " ? Quelles différences peut-on noter entre l'alpinisme féminin et l'alpinisme masculin ? A partir des publications officielles du Club Alpin Français, d'archives publiques et privées et de la presse sportive et féministe, cet ouvrage questionne la spécificité de l'alpinisme féminin. Les discours, les représentations et les pratiques sont analysés et permettent de montrer les effets du genre, c'est-à-dire des normes socioculturelles de la féminité ou de la masculinité et de leur rapport de pouvoir, sur l'évolution de l'alpinisme féminin. Ainsi, malgré la rareté des références féminines et la masculinité de l'activité, les hommes ne sont pas les seuls à prendre la route des sommets alpins. L'investissement des femmes est cependant circonscrit dans une définition normative de l'excursionnisme féminin conforme aux représentations d'une féminité normative. Mais avec modération et sens du compromis, elles parviennent progressivement à sortir de ce modèle pour découvrir de nouveaux espaces et de nouvelles difficultés. Elles revendiquent et conquièrent de nouveaux droits mais sans jamais remettre en cause les hiérarchies entre les sexes. Ainsi, elles participent aux mutations de l'identité féminine vers une définition plus dynamique, plus instruite et plus autonome sous le contrôle de l'institution dominante.

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