Le général de Gaulle ne se résume pas à la France libre ni à la fondation de la Ve République. Cet homme né au XIXe siècle a pris à bras-le-corps les grands enjeux du XXe, mû en permanence par une idée : l'indépendance nationale et la grandeur - bref, la passion de la France. Cette biographie n'est ni classique ni exhaustive ; elle entend mettre en avant ce qui a "fabriqué" le grand homme, de l'histoire au mythe. De son enfance à la France libre, de la Libération au RPF, opposant déterminé du "régime des partis" constitutif de la IIIe et de la IVe République, de Gaulle a fondé un régime dont le présidentialisme, si souvent critiqué, n'a pas été modifié dans les profondeurs. Décolonisateur, alors qu'il appartient à une génération qui a construit l'empire, résolument anticommuniste mais refusant toute allégeance aux Etats-Unis, de Gaulle a suscité des passions contraires, parfois violentes et meurtrières, et n'a jamais laissé indifférent. Depuis sa mort en 1970 et au rythme des anniversaires, les sondages effectués en France et à l'étranger le classent parmi les premiers grands personnages de l'histoire.

De Gaulle - La passion de la France

Sous ce titre "De Gaulle et le Rassemblement du Peuple Français (1947-1955)", s'est tenue une exposition au Conseil régional d'Aquitaine du 10 au 21 novembre 1997, à l'initiative de la Fondation Charles de Gaulle et du Centre aquitain de recherches en Histoire contemporaine de l'Université Michel de Montaigne. Le présent recueil reprend un certain nombre de documents dûment choisis qui ont permis son élaboration, grâce, notamment, aux Archives départementales de la Gironde.

De Gaulle et le Rassemblement du Peuple Français, 1947-1955 - Exposition, Conseil régional d'Aquitaine, 10-21 novembre 1997

Le 18 mars 1962, la signature des accords d'Evian met fin à la guerre d'Algérie. Chantal Morelle, spécialiste du gaullisme, retrace les étapes du processus de sortie de guerre et des négociations, dans le contexte de violences terroristes perpétrées par le FLN et l'OAS. Le 18 mars 1962, la signature des accords d'Evian met fin à la guerre d'Algérie. Mais c'est avec le retour au pouvoir de Charles de Gaulle en 1958 que tout se noue. Bien qu'il n'ait pas de politique définie, la fermeté de ses propos, après l'annonce de l'autodétermination en septembre 1959, donne une première indication sur ses intentions pour sortir du conflit et sur la négociation qu'il entend mener par le truchement de son ministre d'Etat, Louis Joxe, mais sur laquelle il veille de très près. Rappelant l'histoire de ce pays et les jalons du conflit, Chantal Morelle concentre son analyse sur le processus de sortie de guerre. Retraçant les longues discussions entre délégations françaises et algériennes, elle évoque toutes les embûches qu'il fallut surmonter avant de parvenir à la paix et parcourt les étapes mouvementées des pourparlers, dans le contexte de violences terroristes perpétrées par le FLN, comme par l'OAS à partir de 1961. Ce récit raconte également les derniers mois de la présence française, l'exil des pieds-noirs et des harkis, puis l'amorce de relations diplomatiques et de coopération entre les deux pays. Archidoc, une collection proposée par André Versaille

Comment de Gaulle et le FLN ont mis fin à la guerre d'Algérie - 1962 les accords d'Evian

Henri laugier un esprit sans frontieres

Le 18 mars 1962, la signature des accords d'Évian met fin à la guerre d'Algérie. Chantal Morelle, spécialiste du gaullisme, retrace les étapes du processus de sortie de guerre et des négociations, dans le contexte de violences terroristes perpétrées par le FLN et l'OAS.
Le 18 mars 1962, la signature des accords d'Évian met fin à la guerre d'Algérie. Mais c'est avec le retour au pouvoir de Charles de Gaulle en 1958 que tout se noue. Bien qu'il n'ait pas de politique définie, la fermeté de ses propos, après l'annonce de l'autodétermination en septembre 1959, donne une première indication sur ses intentions pour sortir du conflit et sur la négociation qu'il entend mener par le truchement de son ministre d'État, Louis Joxe, mais sur laquelle il veille de très près.

Rappelant l'histoire de ce pays et les jalons du conflit, Chantal Morelle concentre son analyse sur le processus de sortie de guerre. Retraçant les longues discussions entre délégations françaises et algériennes, elle évoque toutes les embûches qu'il fallut surmonter avant de parvenir à la paix et parcourt les étapes mouvementées des pourparlers, dans le contexte de violences terroristes perpétrées par le FLN, comme par l'OAS à partir de 1961.

Ce récit raconte également les derniers mois de la présence française, l'exil des pieds-noirs et des harkis, puis l'amorce de relations diplomatiques et de coopération entre les deux pays.

Archidoc, une collection proposée par André Versaille

Au moment du cinquantième anniversaire des accords d'Évian, un retour sur la fin des relations entre l'Algérie et la métropole est important. Il s'agit, dans cet ouvrage, non pas de faire l'histoire de la guerre d'Algérie, mais de montrer comment elle a pu se terminer.
Un historique, à partir de 1945, tracé à grands traits, permet de présenter les protagonistes, les acteurs de ce conflit : les nationalistes musulmans qui prennent de plus en plus d'importance à partir du moment où la métropole refuse de faire les réformes qu'ils souhaitent ; les piedsnoirs attachés, souvent depuis des générations à la terre algérienne ; les politiques de la IVe République, avant l'arrivée du pouvoir du général de Gaulle.
L'ouvrage développe les étapes des pourparlers, avec ses ruptures, dans le contexte de violences terroristes perpétrées par le FLN et par les partisans de l'Algérie française, les « activistes », les « ultras », dont l'OAS à partir de 1961.
C'est à partir de 1958 que tout semble se nouer, bien que de Gaulle n'ait pas de politique clairement établie dès le départ : son cheminement, les ambiguïtés de ses discours en juin 1958, la fermeté progressive de ses propos à partir de son annonce de l'autodétermination en septembre 1958, montrent comment il organise cette sortie de guerre, jusqu'à la négociation qu'il confie à un ministre d'État, Louis Joxe, mais sur laquelle il veille de très près.
En face, le FLN, dans sa diversité, avec ses rivalités (politiques contre militaires), est le partenaire essentiel de cette négociation.
L'auteur montre comment se sont déroulés les derniers mois de la présence française entre mars et décembre 1962, la poursuite des attentats, en France et en Algérie, les départs massifs des pieds-noirs et des harkis, et leur arrivée difficile en France. Il évoque aussi l'amorce des relations diplomatiques et de coopération entre les deux pays.
Enfin, un dernier chapitre donne un bilan des accords, ainsi qu'une réflexion sur la mémoire de la guerre et de sa fin.

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