Architecture(s)

Maison de bord de mer *

Devant un champ obscur est le titre du livre en relation avec l'exposition à la galerie Les filles du calvaire durant le Mois de la Photo à Paris 2012 de deux nouvelles séries menées en parallèle par Corinne Mercadier. Solo et Black Screen se distinguent des oeuvres précédentes de l'artiste par le passage du Polaroid SX70 à la photographie numérique. Ces deux séries, ce faisant, s'inscrivent dans la continuité de l'oeuvre, dont rend compte la précédente monographie publiée chez Filigranes "Corinne Mercadier" en 2007 : on retrouve dans Solo les ciels sombres, la mise en scène, les personnages énigmatiques et les objets lancés. Mais les objets ont changé : grandes baguettes, pneus, ballons, lignes, délimitent des espaces qui évoquent un jeu dont les règles échappent. Objets et personnages, au premier plan le plus souvent de ce théâtre aux cintres obscurs, dansent, qu'ils soient immobiles ou en mouvement.
Black Screen pourrait être le négatif de Solo : scènes que l'on découvre comme on ouvre une porte secrète en s'habituant au noir. Une pile d'assiettes, des planches, un lit irradient d'une luminosité extrême. Cette série était visible dans Dreaming Journal, publié par Filigranes en 1999. La facture photographique dans Black Screen sert de matière première à une image mentale.

Devant un champ obscur

Anticipant au début des années 1980 la position éthique du designer dans un temps de crise, Jasper Morrison est l'un des initiateurs du mouvement néo-minimaliste des années 1990. Cette monographie offre un large aperçu d'une oeuvre développée suivant une logique implacable d'élimination de l'effet décoratif au profit d'une approche fonctionnaliste.

Jasper Morrison

Issu de l’habit militaire, le corset a perdu son rôle défensif et son caractère guerrier pour devenir au fil des siècles un outil de séduction. Alors qu’il connaît aujourd’hui un nouvel apogée comme objet de mode, un créateur de mode et un critique d’art s’associent pour nous en raconter l’histoire. Elle commence dès l’Antiquité et se décline à travers le temps sur des modes aussi bien masculins que féminins. Et en dit long sur nos rapports au corps et à l’intime, comme sur l’enjeu des apparences. Masque qui cache autant qu’il désigne ce qu’il soustrait au regard, le corset au masculin protège les organes vitaux, de batailles en tournois, tout en donnant raideur et virilité. Au féminin, il sanctuarise
le « précieux », le corps sexuel mais aussi les élans du coeur. A travers ses méandres de fils et de noeuds, de laçages et d’enfilages, bienvenue, donc, dans l’univers magique et singulier du corset, et les portraits inattendus mais riches de significations qu’il nous dresse de chaque époque. La Bibliothèque du costume s’intéresse à des vêtements traditionnels, envisagés du point de vue historique, symbolique, technique, ainsi qu’à travers leurs avatars dans la mode

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