Bernard Hinault surnommé « le Blaireau », possède le plus beau palmarès français du cyclisme. De la fin des années 70 jusqu au milieu des années 80, il a dominé sans partage le milieu du vélo. Il est le dernier Français à avoir gagné le Tour de France. C'était en 1985. Aujourd'hui, grâce à l'écrivain Christian Laborde auquel il s'est confié, son destin exceptionnel est raconté dans un ouvrage savoureux. Loin des biographies convenues, des mémoires attendus, ce livre fait mouche grâce à l'association Hinault-Laborde. Qui mieux qu'un écrivain, poète et grand spécialiste du Tour auteur de "L'Os de Dionysos" et du "Dictionnaire amoureux du Tour de France" pouvait raconter le destin hors norme de ce Breton dur au mal, aux faits d'armes impressionnants ?

Bernard Hinault - L'épopée du blaireau

Christian Laborde cette fois choisit l'abécédaire. Et, du A d'Anquetil au Z de Zaaf, du B de Louison Bobet ou de Joséphine Baker au H de Bernard Hinault, du F de Christopher Froome au P de Parasol, du R de Robic au V de Ventoux, et du V de Ventoux à celui de Vodka, le Tour passe en toutes lettres. Le Tour de France de Laborde est un roman d'aventures où le savoir et la saveur se disputent la vedette. Laborde, qui se souvient de Joseph Habierre, casseur de cailloux disputant le Tour de France en 1909, a bel et bien une mémoire d'éléphant. Il est surtout un fabuleux conteur. Les exploits, les duels, les grands cols, les paysages, les coups tordus, les abandons, les chutes, les tragédies, les larmes, les maillots, les vélos, l'accordéon, la caravane, les spectateurs, leur enthousiasme et leurs chapeaux de fortune : Laborde n'oublie rien, magnifie tout, fait le Tour de la question dans un style flamboyant. La légende des cycles brille d'un éclat neuf.
Poète, romancier, pamphlétaire, chroniqueur à La Nouvelle République des Pyrénées, journal le plus lu par les ours, Christian Laborde, quand il n'écrit pas, monte sur scène ou sur son vélo.

Le Tour de France

C'est à la fois au Laborde écrivain et au Laborde conteur que, depuis trois ans, RTL fait appel pour raconter l'épopée du Tour de France. Chaque matin de juillet, l'auteur de L'Os de Dionysos et du Dictionnaire amoureux du Tour de France ne dispose à l'antenne que d'une minute chrono. C'est donc à bloc, avec la fureur du sprinter Mark Cavendish, que ce " costaud de la luette " fait pédaler dans la même échappée les champions d'hier et ceux d'aujourd'hui, et revivre ainsi la légende des cycles. Tous ces mots dits au micro de RTL, ces historiettes merveilleuses, ces anecdotes savoureuses, ces coups de théâtre dans le Tourmalet, ces attaques dans les lacets de l'Alpe-d'Huez, les voici réunis dans À chacun son Tour, vivant volume riche du swing de Laborde, " intarissable fourgueur de syllabes sonores ". Un livre à lire en attendant les coureurs. Un livre à lire après qu'ils sont passés. Pour les retrouver. Pour retrouver l'enfant que nous avons tous été, un été, sur les bords de la route du Tour.

A chacun son Tour

« Du 14, avenue Arnaud-Bemard, à Toulouse, au 14, rue Saint-Julien- le-Pauvre, à Paris, des bords de la Garonne aux rives du Congo, d'Uzeste à New York, du Lapin agile au Zénith, de Piaf à Miles Davis, deLocomotive d'or à L'île Hélène en passant par Dansez sur moi!, 192 paragraphes pour célébrer le parcours du coeur battant de mon seul chanteur de blues. » C.L.


« Christian Laborde est mon frère de race mentale, c'est un poète, c'est-à-dire un homme qui parle une langue de couleurs à délivrer les grands baisers de l'âme. » C.N.

La voix royale ; nougaro

Indianoak

Avec ce pack, revivez le Tour de France à travers les récits autobiographiques de trois coureurs vainqueurs du Tour : Bernard Hinault, Bernard Thevenet, Lucien Aimar ! Encore aujourd'hui, le Tour de France fascine. Le dernier Français à l'avoir gagné est Bernard Hinault en 1985. Avec ce pack, revivez cette grande compétition cycliste à travers les récits de trois légendes : 1) Bernard Hinault, L'épopée du Blaireau retrace la carrière du quintuple vainqueur du Tour de France. 2) L'ouvrage de Bernard Thévenet, Carnets de route, nous présente la vie exceptionnelle de celui qui fit tomber Eddy Mercy de son piédestal. 3) Enfin, Lucien Aimar, vainqueur du Tour de France 1966, nous raconte avec émotion sa carrière comme équipier du grand Jacques Anquetil dans Le Temps des champions. Ces trois ouvrages permettent de vivre le temps d'un livre le parcours extraordinaire d'un vainqueur du Tour de France.

Vainqueurs du tour de France - Coffret en 3 volumes : Le temps des champions, mémoires ; Carnets de route, mémoires cyclistes ; Bernard Hinault, l'épopée du blaireau

Avec Madame Richardson, Christian Laborde nous entraîne dans une promenade érotique et sentimentale à travers la France d'aujourd'hui (avec ses sms et ses sushis) et celle d'hier (celle des bals et de l'inoubliable "A Whiter Shade of Pale" du groupe Procol Harum). A chaque nouvelle une héroïne et à chaque héroïne un refrain, lequel peut parfois prendre part à l'intrigue. Madame Richardson fredonne "New York" d'Alicia Keys. Sarah a quelque chose de Muriel Moreno, la chanteuse du groupe Niagara. Julie, qui choisit pour le bac un sac en patchwork de cuir et des attrape-bonheurs de marque Squaw, danse sur "This Is It" de Michael Jackson. A Télissac, la femme du garde-barrière prend des bains de soleil en écoutant sur son radiocassette "Laisse-moi t'aimer" de Mike Brant. Et Maria que Tony embarque dans sa caisse rêve d'aller danser "La Bamba" à la barbe des flics sur "les quais bleutés du port de Veracruz". Dans ces nouvelles, on déambule sur les grands boulevards à la recherche de l'escarpin idéal, on boit un Coca light à la terrasse du Bizarro Bar, on roule en 2 CV, on chevauche une mobylette bleue, un Solex rouge, et l'on s'installe au volant d'une Mercedes 230 SL Pagode de 1966. Ici règnent le hasard, la rencontre, le désir, la passion. Chez Laborde, les femmes, les jeunes filles, apparaissent. Elles apparaissent, et aussitôt le "reste du monde se met à compter pour du beurre", eût dit Boris Vian. Elles apparaissent, et l'ordre établi prend un grand coup sur la tête.

Madame Richardson et autres nouvelles - Suivi de Quai des bribes

Le soleil m'a oublié

Né en 1903, le Tour de France s'aventure dans les Pyrénées en 1910. Les coureurs les surnomment aussitôt « le cercle de la mort ». Si le jeudi 21 juillet 1910 Gustave Garrigou gravit la montagne « l'âme angoissée », si Octave Lapize traite les organisateurs de « criminels », c'est qu'ils craignent, comme le reste du peloton, d'être dévorés par les ours dans les lacets du Tourmalet... Dans ce livre, Christian Laborde nous fait revivre les grands moments pyrénéens du Tour. Tout y est : les paysages, les lieux que l'auteur connaît très bien, les champions et ces gens qui, sur les pentes des grands cols, encouragent en anglais, en basque, en occitan, en italien, en français les héros de la Grande Boucle. Le premier Luchon-Bayonne, l'empoisonnement de Paul Duboc en 1911, la fourche brisée d'Eugène Christophe en 1913, Napoléon Paoli heurtant un âne dans Bayonne-Luchon en 1920, Lucien Buysse dans la boue du Tourmalet en 1926, mais aussi le sacrifice de René Vietto, la chevauchée fantastique de Jean Robic, le bidon de Fausto Coppi, l'élégance d'Hugo Koblet, le méchoui de Jacques Anquetil, Eddy Merckx à Mourenx, la chute de Luis Ocaña dans le col de Menté, l'attaque de Poulidor dans le Pla-d'Adet, Bernard Hinault, Miguel Indurain, Jan Ullrich, Lance Armstrong dans Luz-Ardiden... Un véritable roman d'aventures.

Le tour de France dans les Pyrénées ; de 1910 à Lance Armstrong

Christian Laborde n'a jamais laissé indifférent. Ses romans, ses pamphlets, ses poèmes, ses articles percutants lui ont valu d'être à la fois censuré et célébré. Il est toujours resté libre. Collector offre le meilleur de ses textes parus dans la presse. Le lecteur retrouvera ici les ours, les Pyrénées, Lance Armstrong, Léonard Peltier, les peuples que le cadastre nie, et des charges souvent féroces contre une classe politique essoufflée et, de façon plus large, contre une époque qui déclare l'imagination persona non grata. Dans ce recueil, Christian Laborde clame haut et fort ses admirations, revient sur son travail d'écrivain et mêle le tempo d'un style flamboyant aux accents de la révolte. Une passion charnelle de la littérature éclate dans ces pages où le talent justifie tout. Collector est la chronique " politico-poétique " d'un esprit indépendant dans la France de la fin du XXe siècle.

Collector

Quand Tina danse au bal du 14 juillet, à Lussac, ses cheveux se soulèvent comme un orage. Elle danse, change de cavalier et fredonne La Femme à la rose, la chanson d'Emma Liébel que Placidie, sa grand-mère, chantait en taillant ses rosiers : "Voici mon coeur/qui veut m'aimer/Voici mes bras/pour s'y pâmer. ".

Tina - Occasion

Le duel Anquetil-Poulidor connut son épisode le plus glorieux le dimanche 12 juillet 1964, lors de l'ascention du Puy-de-Dôme.
  Jacques et Raymond gravissent les pentes du terrible volcan coude à coude, épaule contre épaule, Jacques côté roche, Raymond côté ravin.
  La foule qui admire Jacques et chérit Raymond attend que Raymond démarre, s'envole, et s'empare enfin de la tunique jaune.
  Raymond Poulidor va-t-il démarrer ?

  Nous sommes le dimanche 12 juillet 1964 : à vous Christian Laborde, à vous la route du Tour.

" Fantasque, insolent et forte tête, Christian Laborde est un personnage à part de la littérature française.
" Paris-Match.

Duel sur le volcan

"Je suis pauvre, je t'épouse, le Tour de France sera mon cadeau de mariage" , murmure Jean Robic à l'oreille de Raymonde Cornic, à la mairie du 14e arrondissement, le 21 juin 1947, trois jours avant le départ de la Grande boucle. Cette love story suffit à faire du Tour de France 1947 un Tour inoubliable. Inoubliable, il l'est pour deux autres raisons. La première est historique, et concerne ce "cher et vieux pays" : le Tour 47 est en effet le premier Tour d'après-guerre, le Tour de la France libérée. Et Robic ressemble à la France. Aussi cabossé qu'elle, il a vécu l'exode, connu le rationnement. Robic s'est caché pour échapper au STO. Robic a renseigné la Résistance. La seconde raison est théâtrale, dramatique. Car Jean Robic, coureur disgracieux dont on s'est toujours moqué et dont l'équipe de France n'a pas voulu, ne pouvait, aux dires des experts, gagner le Tour. Tous ignoraient la promesse de Robic, la ténacité de Robic, l'endurance de Robic, les talents incroyables de grimpeur de ce vilain petit canard des cycles qui, du haut de son 1m61, a dicté sa loi à tous les héros du Tour sur les routes défoncées d'un pays en ruines. Robic est un champion, Laborde un écrivain, et ce Robic 47 un livre captivant, une biographie romancée pleine de rebondissements, d'exploits et de coups tordus, enrichie par des photos Collector.

Robic 47

C'est à la fois au Laborde écrivain et au Laborde conteur que, depuis trois ans, RTL fait appel pour raconter l'épopée du Tour de France. Chaque matin de juillet, l'auteur de L'Os de Dionysos et du Dictionnaire amoureux du Tour de France ne dispose à l'antenne que d'une minute chrono. C'est donc à bloc, avec la fureur du sprinter Mark Cavendish, que ce «costaud de la luette» fait pédaler dans la même échappée les champions d'hier et ceux d'aujourd'hui, et revivre ainsi la légende des cycles. Tous ces mots dits au micro de RTL, ces historiettes merveilleuses, ces anecdotes savoureuses, ces coups de théâtre dans le Tourmalet, ces attaques dans les lacets de l'Alpe-d'Huez, les voici réunis dans A chacun son Tour, vivant volume riche du swing de Laborde, «intarissable fourgueur de syllabes sonores». Un livre à lire en attendant les coureurs. Un livre à lire après qu'ils sont passés. Pour les retrouver. Pour retrouver l'enfant que nous avons tous été, un été, sur les bords de la route du Tour.

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