La Chine attire aujourd'hui les investisseurs du monde entier. Est-elle pour autant un eldorado pour les investisseurs étrangers ? Comment ces-derniers doivent-ils composer avec les requêtes de l'Etat central et l'émergence de concurrents locaux de plus en plus agressifs ? Les auteurs se sont intéressés aux investissements réalisés par les firmes françaises en Chine et ont privilégié une analyse de terrain avec des entretiens nombreux et variés.

Faut-il encore investir en Chine ? opportunités, risques et logiques économiques

Les investissements chinois et indiens en Europe restent encore trop souvent méconnus en dépit de leur Forte progression depuis le début du millénaire. Qui sont ces nouveaux investisseurs ? Que cherchent-ils en Europe ? Quels sont leurs atouts ? Quelles activités ciblent-ils ? Quelles sont les conséquences de leurs investissements dans le domaine de l'emploi, de la concurrence ou encore des échanges commerciaux entre les pays de l'Union européenne et les deux grands pays émergents d'Asie ? Les enjeux économiques sont énormes car les firmes chinoises et indiennes relèvent des deux pays les plus peuplés de la planète, sont pleines d'ambitions, et sont souvent soutenues par leurs Etats dans leur expansion internationale. L'ouvrage est abondamment documenté à partir d'une base de données originale incluant plus de mille implantations significatives de filiales chinoises et indiennes en Europe, principalement par voie de création nette ou de prises de participations, ou encore d'acquisitions. La mise en parallèle des investisseurs chinois et indiens s'avère tout à Fait pertinente pour souligner les spécificités de leurs stratégies tant en termes d'analogies que de différences. Un ouvrage utile pour tous ceux qui veulent comprendre les grands défis économiques mondiaux actuels, et à venir, et la place croissante des pays émergents.

Les firmes chinoises et indiennes à la conquête de l'Europe ?

La crise asiatique de 1997 a d'abord été le résultat de l'ouverture incontrôlée des marchés internationaux de capitaux, qui a abouti - au contraire de ce que promettaient ses zélateurs - à une allocation fort peu optimale des ressources financières mondiales. Mais elle a aussi révélé les limites de ce qu'on a appelé, de manière simplificatrice, le " modèle asiatique de développement " confronté aux exigences de la mondialisation de l'économie. Les pays d'Asie en ont-ils fini avec la crise bancaire ? Chaebol et keiretsu vont-ils se convertir à la corporate governance anglo-saxonne ? Pourquoi la Corée du Sud a-t-elle su accomplir des réformes hardies quand le Japon atermoyait ? Comment le " national-capitalisme " malaisien est-il sorti intact de la bourrasque ? La Chine, nouvel " atelier du monde ", en tirera-t-elle tout profit qu'on croit ? N'est-elle pas menacée à son tour d'implosion financière ? Son émergence favorisera-t-elle l'intégration régionale ? Sera-t-elle la " roue de secours " des entreprises japonaises ? Comment celles-ci se redéploient-elles dans l'Asie d'après-crise ? Quel rôle peut jouer une société civile à laquelle la crise a ouvert de nouveaux espaces ? Selon quelles modalités la région s'intégrera-t-elle dans le nouvel ordre économique mondial ? C'est à ces questions - et à quelques autres - que ce livre s'efforce de répondre.

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