" Ensemble sportons-nous bien ". La pratique sportive, vecteur d'intégration sociale, permet, en améliorant l'ensemble des capacités de la personne, de mieux l'adapter à son handicap et de surmonter celui-ci en la réconciliant avec son corps. Source de bien-être, la pratique sportive permet de prendre conscience que la communication est toujours possible, offrant ainsi la possibilité de (re)construire équilibre psychique et physique tout en se (ré)inventant une place parmi les autres. Que ce soit par la richesse des valeurs morales qu'elle véhicule, par la rencontre duelle qu'elle impose ou par l'exploration des capacités de son propre corps et des lois qui en régissent l'animation, la pratique des arts martiaux est notamment reconnue comme un outil de choix de l'intégration sociale et humaine. L'expérience sportive permet de revendiquer sa propre histoire, sa singularité, pour agir non seulement sur le sentiment que l'on a de soi-même mais aussi sur l'image que les autres s'en font. Cette prise en charge des personnes ne peut se faire que d'une façon globale et quotidienne et doit prendre en compte les données politiques et institutionnelles visant à la réadaptation et à la (ré)intégration par l'activité physique. Les pratiques, les différents regards et les engagements présentés dans cet ouvrage montrent, par leur diversité, des réalisations concrètes porteuses de changement pour les personnes concernées et pour notre société.

Pratiques sportives et handicaps - "Ensemble sportons-nous bien"

Si la violence accompagne l'histoire de la ville dès son origine, nous sommes aujourd'hui confrontés à des actualisations particulières de celle-ci : les "violences urbaines" et les "les violences scolaires". Une première réflexion voit émerger les questions de l'éducation citoyenne et des nouvelles missions de l'école, puis le regard se tourne résolument vers les pratiques des différents membres du système scolaire.

Violences urbaines et violences scolaires

Né de regards issus d'horizons différents, cet ouvrage interroge la notion de pratique corporelle et d'une manière plus générale notre rapport au corps. Les contributions historiques, anthropologiques, sociologiques, philosophiques et épistémologiques, appréhendent le corps dans ses relations au monde. La parole est aussi donnée - ou " rendue " - à différents praticiens - " praticiens réflexifs " et/ou " praticiens/théoriciens " - qui se livrent au difficile exercice d'élaborer un " savoir agir " qui implique le corps. Ainsi avec Descartes, avec Durkheim, avec Mauss... en passant par des auteurs plus contemporains comme Bourdieu, Foucault, Shusterman ou Butler... mais également avec des " terrains " comme le handball ou la danse contemporaine... nous sommes confrontés à autant de variations qui nous sensibilisent à un renouvellement des pratiques corporelles. Quelle place occupent dès lors, au sein même de cette révolution écologique, l'activité corporelle et le corps lui-même ? Quels traitements leur sont-ils réservés dans ces lieux qui, par vocation, sont censés leur être totalement dédiés : i.e. les différents temps de l'Education Physique et Sportive ? Quelle éducation corporelle - et à travers elle - quelle éducation nous y sont proposées ?

Vers une écologie des pratiques corporelles ?

Si la violence accompagne l'histoire de la ville dès son origine, nous sommes aujourd'hui confrontés à des actualisations particulières de celle-ci : les " violences urbaines " et les " violences scolaires ". Que se doivent ses deux types de violence ? Le projet de cet ouvrage est de rendre compte d'un double mouvement. Il s'agit, dans le cadre d'une approche globale, de situer l'apparition de ces deux objets en les rapportant à un contexte qui les accueille et les configure, mais qui, dans la même impulsion se redéfinit pour partie en les appréhendant. Au terme de cette première réflexion qui voit émerger les questions de l'éducation citoyenne et des nouvelles missions de l'école, le regard se tourne résolument vers les pratiques des différents membres du système scolaire.

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