La moitié des personnes exilées dans le monde sont des enfants. Certains sont seuls, sans parents ni représentant légal : ce sont les mineurs non accompagnés ou mineurs isolés. Ces jeunes immigrés, mineurs isolés, qui arrivent dans nos classes parisiennes, les connaissons-nous ? Ce rapport d'enquête de terrain doit être lu comme étant une tentative de rapprochement du vécu de ces jeunes gens au-delàs de notre compréhension de l'inimaginable souffrance émotionnelle, morale, psychologique, psychique et physique auxquelles ils ont été soumis pendant leur parcours migratoire avant leur arrivée en France. Le développement sain de l'enfance, le réseau de soutien social, l'âge, le sexe, les mécanismes pour faire face à la détresse, les habitudes de santé, la langue parlée, le niveau de scolarité, le statut migratoire sont les déterminants sociaux de la santé les plus compromis et facilement identifiés au cours de la lecture de ce travail. Un travail original, stimulant, et provoquant dans son audace que de mener une telle exploration dans l'environnement naturel de l'accueil en toute sécurité en France : l'école.

Migrants mineurs isolés scolarisés qui sont-ils ? - Santé et parcours de 129 migrants mineurs isolés scolarisés à Paris en mai 2018

Alors que nous sommes à l'aube d'une avancée significative dans la riposte au virus du sida avec la diminution du nombre de nouvelles infections et de l'augmentation de celui des patients sous traitement, un groupe-clé dans la lutte contre la maladie reste encore trop négligé : les homosexuels. Une raison (entre autres) pour expliquer cette situation :
En Afrique particulièrement, les homosexuels continuent de subir des discriminations de la part des employeurs, de la police et même du personnel de santé. Cette stigmatisation les empêche de dévoiler leur orientation sexuelle et de se soigner. Une personne homo ou transsexuelle sur 10 seulement aurait accès aux services de prévention du VIH alors que l'expérience et les études démontrent la pertinence de la prévention par les pairs dans le changement des comportements à risque. Dans certains pays, le déni est si grand que les homosexuels ne sont tout simplement pas désignés à titre de population cible dans les stratégies de lutte contre le VIH rendant ainsi la prévention par les pairs éducateurs impossible.
Dans ce contexte, l'université Senghor, opérateur direct de la Francophonie, est active dans la riposte au VIH. L'université propose des programmes de formation au développement pour les cadres africains mais également pour tous les francophones.
Cet ouvrage se veut ainsi être un encouragement pour les équipes qui organisent la prise en charge des personnes vulnérables vivant avec le VIH/sida.

L'homosexualité en Afrique ; regard anthropologique  et psychologique

Quelque soit l'espace géographique ou historique dans lequel il s'inscrit, accueillir, maîtriser, soigner, sont les trois fonctions majeures et permanentes de l'hôpital. L'histoire et la géographie se sont parfois rencontrés de façon abrupte mais quelque soit le regard que nous portons aujourd'hui sur l'histoire, l'objectif des hommes qui ont construit ces hôpitaux était l'amélioration de la santé et du bien être des populations. Ces témoignages du passé ont été construits selon les modèles en vigueur dans les pays du nord mais ils ont été adaptés à leur nouvel environnement climatique, social et aux conditions locales d'exercice de la médecine ce qui en fait toute l'originalité. Ces hôpitaux et les hommes qui les ont fait vivre ont participé à l'amélioration de l'état de santé dans ces pays. Ainsi, ces témoins du passé ont fait partie de la vie sociale, médicale, économique et politique. A ce titre, il mérite notre attention et tous nos efforts pour être préservés. C'est pourquoi à travers quelques exemples pris en Afrique de ce patrimoine méconnu nous avons souhaité le mettre en lumière.

Patrimoine hospitalier d'Afrique - Egypte, Maroc, Sénégal, Bénin

L'alimentation est notre principale fonction biologique avec la respiration; on ne peut pas vivre sans s'alimenter pas plus que l'on ne peut vivre sans respirer. Une alimentation saine permet de rester en bonne santé et d'avoir une vie active. En plus des aspects physiologiques proprement dits de l'alimentation, de la digestion et de la nutrition, l'alimentation est aussi source de plaisir par la stimulation des sens, principalement le goût et l'odorat, ce qui constitue autant de raisons de s'y intéresser. C'est ainsi qu'est né le projet de ce recueil de recettes africaines réalisé par les étudiants du master en "Politiques nutritionnelles" qui propose des recettes traditionnelles d'Afrique de l'ouest et de Madagascar reflétant la diversité de l'origine géographique de nos étudiants. Ces recettes ont été étudiées par une équipe de l'université de Montréal pour en déterminer la valeur nutritionnelle; ce qui en fait toute l'originalité. Ce livre est aussi l'illustration de la force de la famille "senghorienne" car il n'aurait jamais existé sans les recherches des étudiants, sans l'encadrement pédagogique du directeur du "département Santé", sans le suivi d'un professeur associé de l'université de Montréal et enfin sans la complicité et la fidélité à notre Université de la directrice de collection Rives Africaines aux éditions Riveneuve.

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