La science-fiction souriante, de nos jours, ça se fait rare, et ce n'est pas un hasard : c'est que le monde, la société, la vie, comme on voudra, offrent peu de prétexte à sourire. C'est pourquoi Retour à la terre, troisième du nom, ne reculant devant aucun sacrifice, commence par un texte d'une extrême drôlerie : «La guerre du pou.» Il s'agit, on s'en doutera, d'une satire antiguerrière et antimilitaire. C'est une cible de choix, mais il y en a d'autres, visées dans le cours du volume : la technologie, le travail, l'atome dit pacifique, le racisme - entre autres. Autant dire que cette anthologie, comme les deux précédentes, ne décolle du réel que pour y retomber à pieds joints.

Retour à la terre (Tome 3)

Que s'est-il passé il y a vingt ans, une nuit de juillet à Cassis ? Des êtres immatériels venus d'un monde parallèle ont-ils franchi, grâce à une note de musique, l'abîme qui les séparait des habitantes de la Terre ? Faut-il croire à l'impossible : les "enfants de l'atelier", si beaux, si mystérieux, si fragiles, ont-ils été engendrés par les Lumineux ? Que deviendront-ils sur la Terre des hommes ?

La nuit des lumineux

« Sur Margaretta d'Éridan, les soirs sont violets et les nuits sont claires à cause des trois lunes qui tournent autour. C'est toujours à ce moment-là que j'ai envie de sortir. La ville est calme à ces heures, et les pas résonnent longtemps sur les dalles de pierre des larges rues bordées de jardins. Je me souviens, telle était la ville où j'ai choisi de rester pour toujours, et que les colons arrivés de la Terre il y a trois cents ans ont appelée Méditerranée. » Je ne savais pas à quoi m'attendre en arrivant sur cette planète. Si je vous livre mon journal de bord, c'est pour vous plonger dans l'intrigante et dangereuse affaire qui entoura mon arrivée. Qui sont ces si belles poupées à la figure des futures mariées de la planète ? Et pourquoi la mort entoure quiconque tente de percer leurs mystères ? La curiosité n'a jamais été un plus grand défaut que sur Margaretta.

Christine Renard livrera au cours de sa vie une dizaine de textes ainsi qu'une soixantaine de nouvelles. Oscillant entre la science-fiction et le fantastique, cette autrice s'impose à travers une écriture aussi douce que déterminée, mais injustement tombée dans l'oubli.

La planète des poupées

Que s'est-il passé il y a vingt ans, une nuit de juillet à Cassis ?

Faut-il croire à l'impossible : un ovni, une intrusion d'êtres extra-terrestres ? Des femmes victimes d'un traumatisme incompréhensible et qu'en est-il des « enfants de l'atelier », si beaux, si mystérieux, si fragiles ?

À la fois lumineux et angoissant, ce roman inédit de Christine Renard (1929-1979) conjugue avec brio le malaise du fantastique avec l'éblouissement de la science-fiction. Afin de tirer de l'oubli l'ouvre de cette voix majeure de l'imaginaire français, une sélection de nouvelles accompagne cette redécouverte d'une autrice au « chant simple et pur et doux-amer de violon ou de flûte » (George W. Barlow).

Au clair de la Terre

20 nouvelles de science-fiction, 10 de Christine Renard, et 10 de Claude Cheinisse, avec de nombreuses coïncidence entre elles.Collection "présence du futur"

Livres