Histoires d'élections, en associant historiens et politistes, est une histoire polyphonique où coexistent et s'entremêlent...

L'élection est de nos jours une pratique si familière qu'elle pourrait sembler consubstantielle à la démocratie et à la politique. Le bulletin de vote, l'urne ou l'isoloir sont devenus les compagnons habituels de l'électeur, à tel point qu'on peine à imaginer une élection sans eux.

 Or, de l'Antiquité romaine à la Ve République, de la monarchie française à la Venise du XVIIIe siècle, on découvre non seulement que l'élection est présente là où on ne soupçonnerait pas son existence, mais qu'elle recouvre une grande variété de pratiques et de sens : vote auriculaire à l'oreille d'un secrétaire, " à la ballotte " par boule d'approbation ou de réjection, vote à main levée, par appel nominal, par correspondance, par procuration ou plus récemment par voie électronique, etc. De même, en portant son attention au-delà du champ politique, l'ouvrage explore d'autres univers sociaux au sein desquels l'élection, bien présente, prend encore d'autres formes et d'autres significations : l'Église, la justice, l'université, le champ syndical, etc. Comment alors penser l'élection en tenant compte de l'ensemble de ces expériences sociales et politiques ?

 Histoires d'élections, en associant historiens et politistes, est une histoire polyphonique où coexistent et s'entremêlent à travers le temps et l'espace des pratiques et des représentations bien plus variées que l'élection contemporaine ne le laisse supposer.

Histoires d'élections - Représentations et usage du vote de l'Antiquité à nos jours

L'élection est de nos jours une pratique si familière qu'elle pourrait sembler consubstantielle à la démocratie et à la politique. Le bulletin de vote, l'urne ou l'isoloir sont devenus les compagnons habituels de l'électeur, à tel point qu'on peine à imaginer une élection sans eux. Or, de l'Antiquité romaine à la Ve République, de la monarchie française à la Venise du XVIIIe siècle, on découvre non seulement que l'élection est présente là où on ne soupçonnerait pas son existence, mais qu'elle recouvre une grande variété de pratiques et de sens : vote auriculaire à l'oreille d'un secrétaire, " à la ballotte " par boule d'approbation ou de réjection, vote à main levée, par appel nominal, par correspondance, par procuration ou plus récemment par voie électronique, etc. De même, en portant son attention au-delà du champ politique, l'ouvrage explore d'autres univers sociaux au sein desquels l'élection, bien présente, prend encore d'autres formes et d'autres significations : l'Eglise, la justice, l'université, le champ syndical, etc. Comment alors penser l'élection en tenant compte de l'ensemble de ces expériences sociales et politiques ? Histoires d'élections, en associant historiens et politistes, est une histoire polyphonique où coexistent et s'entremêlent à travers le temps et l'espace des pratiques et des représentations bien plus variées que l'élection contemporaine ne le laisse supposer.

Avec les élections de 2017, l'échec des partis "traditionnels" et la victoire de nouveaux mouvements politiques, le clivage séculaire gauche-droite serait mort. La France serait enfin entrée dans la modernité politique. Une révolution en quelque sorte ! Mais de quoi s'agit-il exactement ? L'histoire de ce clivage s'avère être une clé de compréhension indispensable pour mieux percevoir ce qui pourrait bien n'être qu'une "révolution symbolique".

Gauche-droite : la fin d'un clivage ? - Sociologie d'une révolution symbolique

Il est naturel d'employer en politique les catégories " gauche " et " droite ". Elles constituent des points de repère élémentaires dont les citoyens se servent pour voter et s'orienter en politique. Les professionnels de la politique s'affichent de gauche ou de droite. Les journalistes s'en servent quotidiennement dans leurs comptes rendus, les politologues et les sondeurs dans leurs commentaires à chaud. Pour tous, ce clivage va de soi. Cet ouvrage collectif emprunte deux voies pour dénaturaliser ce clivage. D'un côté, il part de l'idée qu'il est le produit d'une construction historique et sociale. Les significations et les usages des catégories " gauche " et " droite " varient dans le temps. De l'autre, il s'intéresse à la façon dont ce clivage politique, un peu trop hâtivement considéré comme universel, a été transposé hors de France et varie également dans l'espace. Le clivage gauche-droite n'est donc pas considéré ici comme un principe d'analyse mais plutôt comme un produit social dont il faut instruire l'histoire.

Gauche-droite - Genèse d'un clivage politique

Publié en 1913, le Tableau politique de la France de l'Ouest d'André Siegfried s'est imposé comme un ouvrage fondateur de la sociologie électorale, de géographie électorale, et plus globalement de l'étude de l'"opinion politique". La figure elle-même d'André Siegfried est apparue comme majeure à la fois en science politique et en géographie. Cette célébration du centenaire du Tableau d'André Siegfried fut l'occasion d'un bilan, à la fois de l'évolution politique de l'ouest français depuis 1913 (en particulier la spectaculaire mutation à gauche de la Bretagne, le maintien d'une tradition modérée face aux extrêmes, l'évolution de l'influence de la religion, la transformation des opinions urbaines), mais également de la postérité d'André Siegfried face aux débats idéologiques et méthodologiques traversant les sciences électorales. Cet ouvrage, issu d'un colloque tenu à Cerisy-la-salle en juin 2013, rassemble les contributions de politistes, géographes, sociologues, historiens, français et étrangers, dressant à la fois un portrait inédit de l'héritage de Siegfried et de son modèle explicatif, une mise en perspective historique et géographique de l'évolution des lieux siegfriediens emblématiques (canton de Talmont, vallée du Layon...), pour aboutir in fine à une discussion renouvelée sur les modèles explicatifs des opinions politiques spatialisées.

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