Pourquoi, comment, a-t-on doté en 1857 Saint-Etienne d'une splendide avenue, large de 40 m, longue de 2 km dans les prés d'une campagne déserte, et comparable disait-on aux Champs-Elysées ? Une curieuse histoire dont quelques épisodes ont de quoi surprendre et qui faillit tourner court. Elle fait aussi pénétrer le lecteur dans les anciennes familles qui ont vendu les terrains, qui ont bâti, et dans la vie chaleureuse des petits bourgeois et du populaire qui venaient y travailler et aussi s'y distraire. Ils firent du Cours leur domaine pendant l'entre-deux-guerres sous l'aile de la célèbre Manufacture française d'armes et de cycles.
Une histoire qui au-delà des circonstances locales - un siècle et demi de politique urbaine de Saint-Etienne s'y reflète - est exemplaire du sort de ces boulevards nés sous le Second Empire et semble-t-il mal-en-point maintenant partout en France. A Saint-Etienne le prestige de l'Espace Fauriel est-il seul garant de l'avenir ?

Le Cours Fauriel. Un Miroir Pour La Ville (1850-1998)

Le " pays noir " aujourd'hui dépassé a longtemps occulté la Loire, vert écrin de fraîcheur imbibé d'une douceur quasi toscane et terre d'élection pour quelques bijoux artistiques que nous devons... à l'Italie et aux artistes italiens. Ce colloque est l'occasion de les (re) découvrir, sous un jour nouveau, en un choix qui loin d'être arbitraire propose par ses neuf communications autant de pistes et d'éclairages parfois inattendus. Certainement le lecteur, qu'il soit un curieux ou un spécialiste, dira-t-il comme notre illustre compatriote J. Janin " je quitterai l'Italie aussi heureux que lorsque j'y entrai pour la première fois ".

Loire, terre d'Italie - Actes du colloque : La Loire, des hommes et des arts, 22-23 juin 2000

Les Ursules, un des lieux de mémoire des Stéphanois, ont connu après une naissance difficile une longue et tumultueuse histoire avant de devenir le coeur original de l'activité commerciale en centre ville. Mais autour de cette populaire et festive place c'est tout un quartier qui, fin XIXe et début du XXe, a accueilli en de multiples tentatives, dont celle d'un ensemble d'inspiration haussmannienne, des équipements publics destinés à conforter le centre de la ville. Aussi sa composition sociale tout comme ses activités l'ont fortement différencié des quartiers traditionnels. Par ailleurs sa forte valeur paysagère contribue également à l'identifier et mérite d'être protégée. Mais il doit et peut évoluer. La capacité de ce site à accueillir les changements d'usage et pratiques quotidiennes est le meilleur garant de son avenir.

A la recherche d'une place perdue - Les Ursules à Saint-Etienne

Cet ouvrage est le récit des difficultés qu'ont affrontées les maires de Saint-Etienne pour mettre en oeuvre leurs projets et répondre aux besoins de leurs administrés. Le défi d'organiser la vie quotidienne dans une ville qui a grandi trop vite pose forcément la question de l'emprunt et de l'endettement. Sans être réservé aux spécialistes, cet ouvrage analyse ainsi la vie financière de la ville. Des aperçus sur la crise des finances locales et plus généralement sur la ville et l'urbanisme le concluent.

Deux siècles d'additions et de soustractions - Une histoire financière de Saint-Etienne (1790-2012)

Notre mairie, qui n'a après tout qu'un peu moins de deux siècles d'existence, est le grand témoin de la vie stéphanoise. Venant d'au-delà du XIXe nous n'avons pas de château prestigieux, de vénérable cathédrale, de palais aristocratiques, tout au plus quelques vieilles demeures, quelques antiques églises. Aussi l'Hôtel de Ville est-il, plus qu'ailleurs, un de nos lieux de mémoire. Malgré sa courte histoire c'est un monument qui a connu bien des vicissitudes et n'a cessé de préoccuper les élus. Mais un monument dont on redécouvre, heureusement, la valeur architecturale. Quelle existence que la sienne ! Grand invalide peu de temps après la pose de la première pierre le 25 août 1822 ; agrémenté, sous le Second Empire, par un dôme ; abritant les activités les plus diverses et les plus inattendues en ces lieux ; prêt à exploser sous la charge administrative... et menacé de destruction vers 1965. Les dernières vingt-cinq années nous ont apporté, sous les apparences extérieures du dessin néo-classique de Dalgabio, son architecte, un nouveau bâtiment. Et ce n'est pas fini, la vie continue. C'est certainement cette vitalité et l'attachement des Stéphanois à leur mairie qui donnent au monument le plus emblématique de la ville sa valeur patrimoniale.

Histoire D'Un Hotel De Ville. La Maison Commune Des Stephanois, 1822-2002

Dans une autre vie, il y a plus d'un siècle et demi, le canal qui avait connu une naissance difficile, voire douloureuse, faisait enfin ses premiers pas. Très vite les Foréziens s'habituèrent à sa présence d'autant qu'il rendait une multitude de services très appréciables et parfois inattendus. Mais, cahin-caha, il vieillit bien mal... son déclin semblait irrémédiable, allait-il disparaître? On en fut a deux doigts. Pourtant en peu de temps dans les années 1960 il ressuscita, si profondément transformé qu'on ne le reconnaissait plus. Et ce deuxième canal, en ces temps de crises climatiques, rend encore plus de services : il devient un atout majeur pour conforter nos ressources en eau. Il fut utile ; il est indispensable. Et il est si pittoresque!

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