Le cri de la terre est saisi par le photographe au plus près de la nature dont il enregistre la protestation face à la folie des hommes. A la façon des animistes, Claude Mollard révèle vie et expressions humaines sur les galets, troncs d'arbres, roches, végétaux captés sur les cinq continents. Son oeuvre rassemble images et textes remettant l'homme à sa place, fragile et pourtant prétentieuse, de descendant des êtres de la nature qui le précédent depuis les origines. Notre Terre-mère va-t-elle assister à la disparition de ses enfants qui ne savent ni voir, ni comprendre ?? Un hommage rendu à son ami Frans Krajcberg, au milieu de ses sculptures. Un cri universel, émouvant et multiple, avant que n'advienne le pire.

Le cri de la terre - De manifeste en manifeste

Il peut sembler paradoxal d'unir dans une même définition les mots « ingénieur » et « culture ». Il ne s'agit pourtant pas de mettre la création en équation, mais de prendre en compte la complexité d'un des réseaux les plus denses au monde d'équipements et d'institutions culturels. Car si l'artiste est évidemment au cour du système culturel français, l'essor de l'ingénierie culturelle est le reflet de la professionnalisation de ses partenaires. C'est elle qui permet d'améliorer la mise en ouvre de projets culturels et d'appuyer la création et la production dans ce secteur. C'est donc sur elle que s'appuient les politiques culturelles.

L'ingénierie culturelle

L'épopée du Canal de Suez - Des pharaons au XXIe siècle

L'ouvrage d'Yves-Michel Bernard rassemble une analyse des modes d'acquisitions et d'expositions qui, au cours du XXe siècle en France, ont été des modèles pour la constitution des FRAC, une étude de l'engagement du ministère de la culture dans une politique ambitieuse qui aboutit à la création des FRAC après l'arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, ainsi qu'une étude approfondie des collections, à partir d'un recensement informatique de l'ensemble des acquisitions.

Origine et création des fonds régionaux d'art contemporain - 1981/1986 les années militantes

Nouveau manifeste du naturalisme intégral

On les croise sans les voir. Ils chuchotent sur les murs des villes des mots silencieux. Ils sont faits de présence absence. Ces visages, ces regards rencontrés au sein d'oeuvres de street artistes. qu'il nomme " Graphogènes ", Claude Mollard se fait un plaisir de nous les révéler. Extraordinairement différents les uns des autres, les Graphogènes rendent compte de l'identité d'une ville; ici, six esprits différents selon les sensibilités du pays : côté déchiré de Berlin, structuré de Paris, guignol coloré à Rome, romantique à Salvador de Bahia, lumineux à Rio, iconoclaste à Montry. Découvrez, observez. accompagnez Claude Mollard dans sa quête imperturbable des Graphogènes, à la rencontre du street art et d'un art contemporain où l'observation et le détail règnent.

Les graphogènes

Née de la rencontre inopinée, dans un train lancé à Très Grande Vitesse entre Paris en Avignon, d'un prophète érotico-mystico-mécanique - le Très Grand Véda - et du génie fulgurant et fulminant de Tomi Ungerer, cette épopée fantastique, «hénaurme», interprétée par une armée de gastéropodes en délire, nous amène à guerroyer contre toutes les intolérances, politiques et religieuses, de notre temps.

Le très grand Véda : épopée du grand prophète érotico-mystico-mécanique, de ses bonheurs et de ses heurts pas bons, dans le concert mondial des déflagrations intégristes et impérialistes

Babel en ruine, c'est l'image de notre édifice culturel dont les mandarins, aveugles, ne voient plus les lézardes ; c'est la création confrontée aux idéologies en miettes, aux intérêts opposés des décideurs, des médiateurs, des publics, c'est l'appel incantatoire au rempart de l'État. Reconstruire Babel, transgresser l'interdit, telle est l'ambition de Claude Mollard. Ou du moins veut-il apporter sa pierre et faire appel à l'esprit des bâtisseurs pour rechercher, au-delà d'un système sclérosé, cloisonné et opaque, les voies fragiles de la transparence et de la création. A travers ses expériences multiples, Claude Mollard décèle des réussites là où on ne les attend guère, mais aussi des échecs, des contradictions, propose des issues dialectiques et apporte des réponses pertinentes à l'heure où n'arrive plus à se nouer le débat souvent faussé sur les rôles respectifs de l'artiste-créateur, de l'État-providence, des critiques-persifleurs et des publics-consommateurs. Le Mythe de Babel nous ouvre les yeux sur les réalités sans cesse mouvantes de la création contemporaine et nous rappelle qu'une société qui ne crée plus est condamnée à disparaître.

Ses oeuvres

Ses derniers livres