Fascinant, vertigineux, troublant... les adjectifs ne manquent pas à l'évocation du cosmos. Face d l'immensité de l'espace, un sentiment d'infini s'éveille en nous. Au fil des découvertes sur l'univers, les frontières de la connaissance sont repoussées, les limites du visible s'étendent et nos repères évoluent. Les avancées scientifiques nourrissent la réflexion des artistes. Astronomie et astrophysique deviennent des vecteurs de création, l'art et la science s'entrelacent alors. Nicolas Baier, Patrick Bailly-Maitre-Grand, Philippe Baudelocque, Dominique Biais, Thomas Brummett, Félicie d'Estienne d'Orves, Hugo Deverchère, Laurent Fort, Marina Gadonneix, Julien Mauve, David Spriggs, Vladimir Skoda et Andin Tondeur ont accepté l'invitation pour ce voyage intersidéral, aux confins du sublime. Ces artistes explorent ce thème d travers une multitude de supports : photographies, sculptures, installations, vidéos. Certaines oeuvres sont le fruit d'une résidence d'artiste au sein d'observatoires ou de laboratoires de recherches, d'autres résultent d'une passion pour ce sujet. Tous sondent l'imaginaire et la conquête spatiale afin de nous livrer une expérience empreinte de sensibilité et de poésie invitant ainsi à "Rêver l'Univers" à travers une sélection d'une cinquantaine d'oeuvres. Céline Neveux, Commissaire d'exposition.

Rêver l'univers

Sylvain Margaine, Henk Van Rensbergen et Romain Veillon parcourent le monde pour photographier des lieux laissés à l'abandon. Usines, églises, théâtres, hôpitaux ou villas qui tombent en ruine fascinent par leur pouvoir d'évocation. La peinture s'effrite, les planchers sont au bord de l'effondrement, et la nature reprend ses droits. Le temps paraît ici suspendu entre les vestiges d'une vie passée et des lendemains incertains. Désormais le silence règne. Une étrange beauté, souvent froide et parfois inquiétante émane de leurs photographies. Elles nous inspirent fascination, mélancolie. et nous invitent à la contemplation.

Temps suspendu - Exploration urbaine

Légers, vaporeux et fugaces, les nuages se forment et se déforment inlassablement au gré des vents et des températures. Manifestation de la nature mais également support de projection de notre imagination, le nuage flotte entre rêve et réalité. Laissons-nous absorber par sa contemplation. Symbole de transformation, métaphore du désir d'ailleurs... le nuage est une invitation à la rêverie. Cette matière aérienne modelée par notre imagination inspire les écrivains, les poètes et les artistes, dont voici une sélection d'oeuvres. Entre science, poésie et art, voyagez "La tête dans les nuages".

La tête dans les nuages - Occasion

Deux univers artistiques se rencontrent lors de cette première carte blanche du Musée de La Poste. L'un empreint d'émotion et d'histoires pour Madame et l'autre propice à l'expérimentation et révélant l'imperceptible pour Dominique Blais. Ils ont découvert ou redécouvert des pièces iconiques des collections, sources d'inspiration. A travers le prisme de leur sensibilité et de leur approche créative respective, une résonance entre objets patrimoniaux et art contemporain s'établit alors. La matière postale devient la matière première des créations de Madame. Des timbres oblitérés se retrouvent mis en scène, d'anciennes toiles postales, cousues entre elles puis brodées, et des cartes postales finement ciselées créent de nouvelles saynètes. Dominique Blais choisit des formes plastiques multiples allant de la lumière au son passant par la vidéo, pour nous immerger dans ses oeuvres. Par le déplacement et le changement d'échelle, il fait d'un motif géométrique en marge d'une planche de timbres-poste, le sujet d'une peinture et d'un filigrane celui d'une gravure. Placée sous le signe de la liberté, cette carte blanche leur a permis de s'exprimer pleinement et de créer des dizaines d'oeuvres inédites.

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