La culture donne forme à la pensée et ce processus passe par des formes d'éducation. Quelles sont ces formes ? Comment varient-elles dans l'espace et dans le temps ? Comment se combinent-elles (ou non) dans les manières de former et de penser la formation ? Ce neuvième volume de la collection
Raisons éducatives ouvre le dialogue entre spécialistes de l'éducation formelle et de l'éducation informelle, y compris pour interroger cette opposition. L'ouvrage compare des formes d'apprentissage dans différents champs langagier, scientifique, normatif. Il repère des tensions et des évolutions sur chaque palier de formation : enfance, âge adulte, développement humain. Il soulève des questions sur les plans psychologique, sociologique, anthropologique et historique. L'accès aux savoirs et à leur hiérarchisation, aux expériences formatrices et à leur validation, aux écoles et aux qualifications est plus que jamais un enjeu pédagogique, mais aussi économique et politique. Etudier les formes d'éducation, c'est problématiser ce que devient l'homme en se formant et en transformant ses modes de socialisation. Cet ouvrage s'adresse aux étudiants, aux formateurs, aux enseignants et aux chercheurs en sciences de l'éducation, à tous ceux qu'intéressent la répartition des savoirs et des pouvoirs, l'histoire et l'avenir des formes d'éducation.

Les formes de l'éducation : variété et variations

Prenant appui sur des entretiens approfondis réalisés auprès d'une soixantaine d'enfants de 11-12 ans à Genève, cet ouvrage fait découvrir la signification que ceux-ci donnent à l'éducation familiale et scolaire, les émotions qu'ils éprouvent dans les diverses situations éducatives, les stratégies qu'ils y développent. Une série de portraits d'enfants illustre les différents types de logiques qui sous-tendent leur manière de percevoir, de vivre et de gérer leur propre éducation.

L'éducation du point de vue des enfants

Dans les pays occidentaux, l'enfant est de plus en plus reconnu comme une personne à part entière et la protection qui lui est due n'est pas censée occulter ses droits. Cette représentation, véhiculée et renforcée par les médias et les spécialistes de l'enfance, attribue à l'enfant moderne une place et un statut particuliers. En matière d'éducation, on insiste beaucoup sur la part active qu'il doit prendre dans ses apprentissages. Paradoxalement, malgré le fait que l'enfant soit reconnu comme sujet, les adultes, y compris les éducateurs, prêtent peu d'attention à son point de vue. L'objectif de ce livre est justement d'explorer l'expérience qu'ont les enfants des processus d'éducation dans lesquels ils sont impliqués, en partant de leur point de vue.
Prenant appui sur des entretiens approfondis réalisés auprès d'une soixantaine d'enfants de 11-12 ans à Genève, cet ouvrage fait découvrir la signification que ceux-ci donnent à l'éducation familiale et scolaire, les émotions qu'ils éprouvent dans les diverses situations éducatives, les stratégies qu'ils y développent. Les enfants témoignent d'un rapport exigeant aux pratiques de leurs éducateurs, d'un rapport réfléchi aux savoirs qui leur sont transmis et d'un rapport ambigu et inquiet à l'avenir qu'ils anticipent. Une série de portraits d'enfants illustre les différents types de logiques qui sous-tendent leur manière de percevoir, de vivre et de gérer leur propre éducation.
Cette analyse sociologique s'adresse non seulement aux spécialistes, mais aussi aux enseignants, parents et autres éducateurs.

L'EDUCATION DU POINT DE VUE DES ENFANTS. "Un peu blessés au fond du coeur..."

Pendant dix, quinze, vingt ans parfois, pour chacun de leurs enfants les parents sont confrontés à l'école, à ses exigences, à ses jugements, aux émotions et aux contraintes qu'elle apporte chaque jour. Envahissante ou discrète, menaçante ou génératrice d'espoirs, l'école fait partie de la vie quotidienne des familles. Selon les textes, parents et enseignants sont censés collaborer harmonieusement pour le plus grand bien de l'enfant. Leur dialogue devrait être permanent, ouvert, constructif. En réalité, il est parfois difficile, parfois inexistant. Il est surtout inégal et fragile. Ce livre tente de montrer pourquoi. Ecrit dans une perspective sociologique, il ne cherche ni à juger, ni à prescrire. Il situe d'abord les relations entre les familles et l'école dans le cadre de leurs transformations respectives au cours des dernières décennies ; l'ouvrage analyse ensuite le rôle de l'enfant comme "go-between", messager et message entre parents et enseignants ; puis il dresse la liste de ce que l'école fait aux familles ; enfin, il met en évidence la diversité des pratiques éducatives des parents et de leur rapport à l'école suivant le mode de fonctionnement familial. Ouvrant la voie à une analyse sociologique du partage des tâches entre deux des principales instances éducatives, ce livre pourrait aussi aider parents et enseignants à examiner avec une certaine distance ce qui se joue quotidiennement entre eux, lors de contacts directs ou à travers l'enfant.

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