Le président de la République Emmanuel Macron a décidé d'élever l'enseignement professionnel au titre de grande cause nationale.
Une décision sans précédent : depuis les années 2000, cette voie de formation (qui concerne pourtant aujourd'hui près du tiers d'une classe d'âge) s'était largement détériorée.
Les décisions prises (gratifications pour les semaines de stages, « pactes » avec les enseignants, etc.) sont bienvenues, mais il est probable qu'elles ne suffiront pas à sortir l'enseignement professionnel de ses difficultés actuelles.
Pour réussir, ces dispositions doivent être complétées par des mesures de rupture. Dans cet ouvrage, Daniel Bloch, inventeur du baccalauréat professionnel, propose d'initier une réflexion sur l'avenir à moyen et long terme de l'enseignement professionnel, avec des propositions concrètes qui doivent conduire à de nouvelles avancées tant économiques que sociales.
En contrepoint, des entretiens avec Estelle Folest, députée (MoDem) du Val-d'Oise, Alexandre Portier, député (LR) du Rhône et Pascal Vivier, secrétaire général du Syndicat national de l'enseignement technique, apportent un éclairage et une perspective complémentaire sur les propositions formulées dans ce livre.

Quel avenir pour l'enseignement professionnel ? Enrichi de dialogues avec Estelle Folest, Alexandre Portier et Pascal Vivier

Cet ouvrage s'appuie sur la correspondance inédite entre le philosophe Henri Bergson et Jacques Chevalier - son disciple et son confident. Bergson, issu d'une famille juive pratiquante, se rapproche du catholicisme, sans renier la religion de ses parents. Chevalier, catholique, est moderniste par son approche des questions théologiques, mais intégriste sur les questions de société. Bergson et Chevalier ne sont pas que des philosophes. Ils participent activement à la vie de leur pays. Bergson soutient avec force l'engagement de la France dans la guerre contre l'Allemagne. Plus tard, il contribue à celui des Etats-Unis. A l'issue de la Première Guerre mondiale, il concourt à la création du futur UNESCO. Chevalier, ministre du maréchal Pétain mais proche de Lord Halifax, est au centre de négociations secrètes entre Londres et Vichy en 1940. Cet ouvrage écrit des moments de l'histoire de notre temps, mais aussi de l'histoire de la pensée.

Henri Bergson et Jacques Chevalier : deux philosophes face à leur temps - D'une guerre à l'autre

Jacques Chevalier et Emmanuel Mounier : deux philosophes, le maître et l'élève, engagés dans la vie de leur pays. Les liens d'amitié entre Jacques Chevalier et Emmanuel Mounier, noués dès 1924, se relâchent progressivement, sans pour autant disparaître, dès lors que le national- socialisme dévoile sa vraie nature, que l'Allemagne rompt le traité de Versailles, que la guerre civile espagnole fait rage, que le Front populaire s'effondre, que s'ouvre le chemin conduisant à l'institution de l'Etat français, et que cet Etat met fin à la démocratie et à la République. En 1932, Emmanuel Mounier crée, avec l'appui de Jacques Chevalier, la revue Esprit. Celle-ci, d'abord tolérée par les autorités de Vichy, sera interdite au bout de quelques mois, mais elle réapparaîtra à la Libération. Jacques Chevalier, engagé depuis toujours dans un combat contre le "laïcisme" deviendra ministre du Maréchal Pétain. En charge de l'Instruction publique, il réintroduira Dieu à l'école et sera condamné en 1946, en Haute Cour de justice, compte tenu de ses fonctions ministérielles. Cet ouvrage prend appui sur leurs échanges de correspondances et sur les verbatims de leurs entretiens, pour la plupart inédits. Il apporte une contribution significative à l'histoire de notre temps. Il bénéficie d'une préface de l'historien Antoine Prost.

Jacques Chevalier et Emmanuel Mounier : deux philosophes face à leur temps - La France d'entre les deux guerres

Une nouvelle entité territoriale, la " Métropole " grenobloise, a été créée le 1er janvier 2015. Elle rassemble 49 communes et 450 000 habitants. A ce nouveau statut sont associées des responsabilités et des compétences accrues. La Métropole est désormais seule gestionnaire de nombreux services publics essentiels, et ce statut lui permet d'envisager dans le cadre d'une nouvelle dynamique collective, l'avenir du territoire. La capacité de ce territoire à saisir cette opportunité est ici interrogée, tout comme le sont ses liens avec les territoires qui l'entourent. Le " passage en métropole " s'inscrit dans la réforme territoriale en cours et renforce le principe de Grenoble comme territoire vaste et très hétérogène, bien au-delà de la seule logique de la ville, centre assurant une partie de son leadership. Sans l'avoir préparé, ni anticipé, Grenoble est devenue métropole malgré elle. Pourtant, les racines historiques de ce changement de statut sont nombreuses : chef-lieu, siège capitale, elle tient sa place grâce à des fonctions régaliennes depuis longtemps assumées (justice, armée, rectorat, ...) et des politiques novatrices pour la vie des habitants : logement, emploi, enseignement et recherche, soutien à l'innovation, santé ou environnement. Grenoble, la technopolitaine, la scientifique et l'industrielle, a de sérieux atouts, notamment pour la nécessaire internationalisation de son développement. Mais ses faiblesses sont également très nombreuses. La nouvelle Métropole saura-t-elle les surmonter et mettre à profit la variété de ses territoires urbains et ruraux, de plaines et de montagnes, pour imaginer et mettre en oeuvre un projet d'avenir pour ses habitants à la hauteur de cette nouvelle promesse ?

Grenoble, le pari de la métropole

Cet ouvrage propose deux éclairages de la région grenobloise : celui des engagements et des coups de coeur de ses habitants et celui des images et des symboles qui cristallisent ces élans sur des valeurs partagées. Ces regards croisés sont alimentés par des experts reconnus qui donnent la parole à des sportifs, à des montagnards, à des acteurs de la vie économique, sociale et culturelle. Ce territoire de vie dispose d'atouts lui permettant d'envisager sans crainte l'avenir, pour autant - par analogie avec le disque dur d'un ordinateur - qu'il parvienne à se défragmenter, que ses habitants le transforment rapidement en une ruche organisée, alors qu'il est encore aujourd'hui constitué d'un ensemble disparate de villes et de villages, avec les habitants d'ici, d'en haut, d'à côté, qui chacun vont leur chemin. L'ouvrage s'achève ainsi par la présentation de propositions politiques qui pourraient être mises en oeuvre à la condition que cette région se constitue en une métropole organisée, unie, volontaire. L'objectif de l'ouvrage est de s'adresser aux habitants du "Grand Grenoble" de leur permettre de mieux connaître leur ville, la façon dont elle s'est bâtie, là où elle va, là où elle peut aller, et par là même de réfléchir à leur propre avenir dans ce Grenoble qui se construit, et qui peut avoir l'ambition d'être tout à la fois une métropole des sciences et de la technologie, une métropole de la culture, du sport et de la montagne, mais aussi une métropole plaçant l'éducation et la formation au coeur de la politique de la ville, et donc une Métropole qui sait que la jeunesse constitue le premier des investissements.

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