L'abbé Cochet avait évoqué l'existence d'une voie romaine passant sur le territoire de Cottévrard et, d'autre part, aujourd'hui, la gare de péage du même lieu sur l'autoroute A29 montre que le titre Cottévrard. De la voie romaine à l'autoroute n'est pas usurpé. L'histoire des cheminements, des routes du village méritait donc une étude exemplaire. Il fallait écrire plus de 2000 ans d'histoire des routes avec l'obligation d'évoquer la période antérieure à l'époque romaine puisque le hameau de Dreulle fut occupé par une importante colonie celte. On n'étonnera personne en expliquant que les époques médiévale et moderne sont mal connues. Il faut attendre le XVIIIe siècle pour disposer de cartes, de plans de qualité et de documents rédigés par les ingénieurs des Ponts et Chaussées. L'histoire du réseau routier de Cottévrard est bien documentée à partir du XIXe siècle. Les 24 chemins nous sont connus avec précision ainsi que les alignements, les aliénations partielles ou totales. Progressivement, les chemins de grande communication s'imposent pendant que les chemins ruraux disparaissent et sont rendus à la culture. A la fin du XXe siècle, la construction de l'A29 bouleverse la géostratégie antérieure : l'axe Est-Ouest ne représente plus une menace d'invasion venue d'Allemagne mais un élément de développement du port du Havre dans un cadre européen.

Cottévrard, de la voie romaine à l'autoroute

On connaît la vie et l'oeuvre de Gustave Flaubert. Sa Correspondance, les brouillons et scénarios que sa nièce avait conservés et que les études de génétique ont mieux fait connaître, la documentation qu'il avait accumulée pour rédiger Bouvard et Pécuchet, tous ces précieux documents ont permis de dessiner un portrait assez précis mais subjectif de l'écrivain. Il a toujours voulu n'être qu'un " homme-plume ", un artiste qui a consacré toute sa vie à la littérature. Mais n'était-il pas également un bourgeois malgré lui ? Etait-il vraiment riche ? Commanville l'a-t-il ruiné ? Jusqu'à présent, les réponses apportées à ces questions ne sont guère pertinentes car elles ne prennent pas en compte les documents d'archives. Notre étude propose une trilogie, trois volumes consacrés à la Fortune et Infortune des Flaubert. Le tome 1 est consacré à Achille Cléophas Flaubert, le père de l'écrivain, le fondateur de la dynastie qui, par ses nombreuses acquisitions, a accumulé pour ses héritiers une fortune considérable.

Fortune et infortune des Flaubert Tome 1

La guerre de 1870 a causé un grave traumatisme à Bosc-le-Hard et à Cottévrard. Le déraillement du train de militaires en gare de Critot, la mobilisation de la garde nationale sédentaire du canton de Bellencombre, le combat de Bosc-le-Hard sont des faits restés gravés dans la mémoire des habitants qui commémoraient ces affreux évènements chaque année à la fin du XIXe siècle. On attendait une nouvelle guerre, une revanche pour effacer l'occupation prussienne. Les jeunes Cottévrardais mobilisés en 1914 vont faire leur devoir. Plusieurs sont morts pour la patrie. D'autres, plus chanceux, échappèrent à la sanglante hécatombe. Ce fut le cas d'Albert Roussel, soldat au 2e régiment d'artillerie lourde dont le cahier de route est particulièrement intéressant. Parallèlement, Marthe Bellelle, jeune institutrice du village, sélectionne des textes patriotiques dans un but pédagogique. Au front comme à l'arrière, on est mobilisé. L'histoire des faits militaires et des batailles est bien connue. Les témoignages recueillis localement, authentiques et personnalisés, font revivre la guerre au quotidien et invitent à en perpétuer le souvenir pour les générations actuelles et futures, pour nourrir la réflexion sur les grands défis et problèmes de notre temps.

Cottévrard, de la guerre de 1870 à la guerre de 1914-1918

Les trois édifices qui font l'objet de ce petit ouvrage n'ont pas la même importance. L'église est le principal monument du village, un édifice public qui témoigne d'une très longue histoire qui retiendra toute notre attention. Le prieuré et le presbytère sont aujourd'hui des propriétés privées heureusement préservées qui permettent d'évoquer l'importance de l'abbaye de Jumièges pour le "prieuré" et les trois derniers siècles de l'histoire de la paroisse pour le presbytère.

Cottévard - Histoire de l'église, du prieuré et du presbytère

On connait la vie et l'oeuvre de Gustave Flaubert. Sa Correspondance, les brouillons et scénarios que sa nièce avait conservés et que les études de génétique ont mieux fait connaître, la documentation qu'il avait accumulée pour rédiger Bouvard et Pécuchet, tous ces précieux documents ont permis de dessiner un portrait assez précis mais subjectif de l'écrivain. Il a toujours voulu n'être qu'un " homme-plume ", un artiste qui a consacré toute sa vie à la littérature. Mais n'était-il pas également un bourgeois malgré lui ? Etait-il vraiment riche ? Commanville l'a-t-il ruiné ? Jusqu'à présent, les réponses apportées à ces questions ne sont guère pertinentes car elles ne prennent pas en compte les documents d'archives qui permettent de lever le voile sur ces interrogations. Ce répertoire fera découvrir une masse documentaire insoupçonnée. Gustave Flaubert a signé un nombre considérable de procurations... Son nom figure dans les actes de notaires, dans les documents de l'enregistrement ou dans les procès-verbaux d'audiences des tribunaux. Il a été un fils de famille et, qu'il le veuille ou non, il a hérité, de la politique patrimoniale et fiscale du clan Flaubert. Ainsi, paradoxalement, l'indivision née de la succession de son père Achille Cléophas l'a fait paraître très riche alors qu'il n'a disposé personnellement, du vivant de sa mère, que des revenus de la part d'héritage qui lui a été attribuée à la mort de son père. Le courtisan qui fréquente la princesse Mathilde, qui est invité au château de Compiègne, a bien du mal à tenir son rang car sa mère contrôle la gestion de la fortune familiale. Une quête fastidieuse mais nécessaire dans les documents d'archives a permis de repérer des centaines de documents, des milliers de pages qui en disent long sur la famille Flaubert. Ce répertoire montre le chemin, offre aux chercheurs des pistes pour approfondir des questions négligées jusqu'à présent. Le tableau chronologique et les index vous invitent à rejoindre les auteurs : venez donc découvrir dans les fonds des Archives départementales tous les documents inédits qui viendront compléter et enrichir les connaissances déjà acquises grâce à la Correspondance, aux brouillons et scénarios.

Fortune et infortune des Flaubert - Répertoire

"On a tous mauvaises conscience à l'égard de Salammbô. On se dit : il faut que je relise Salammbô" . Ces paroles de Guy Sagnes, décédé en 1997, invitent à un retour au roman de Flaubert, dont le statut particulier nécessite une lecture plurielle. Ce volume collectif a été rédigé par des historiens attentifs à la chose littéraire, et par des littéraires, essentiellement des flaubertiens, qui prennent en compte la dimension historique des textes. Il ne s'agissait pas, en les réunissant, de rejouer à plus d'un siècle de distance la querelle triangulaire entre Flaubert, Sainte- Beuve et Froehner, mais de situer dans la problématique de son temps et du nôtre un roman qui occupe une place singulière au croisement de discours et de disciplines hétérogènes. Cette collaboration entre universitaires, venus d'horizons divers, a été suscitée conjointement par l'Association des Amis de Flaubert et de Maupassant, présidée par Daniel Fauvel, et par le Centre Flaubert de l'Université de Rouen, dirigé par Yvan Leclerc. Réimpression de l'édition reliée de 1999

Salammbô de Flaubert - Histoire, fiction

"salammbo" de flaubert - histoire, fiction

Après le succès des Mystères de Seine-Maritime, les auteurs complètent notre connaissance des aspects insolites de ce département en nous plongeant dans de nouveaux mystères qui évoquent autant ce que la tradition nous a laissé des temps légendaires empreints de merveilleux que les événements heureux ou malheureux du XXe siècle. Ainsi, de la révolte populaire de la Harelle aux bombardements de Rouen en passant par le débarquement clandestin de Cadoudal sur nos côtes, on goûte des épisodes qui, bien que peu connus, ont participé à écrire l'histoire de notre pays. Ainsi nous découvrirons une galerie de portraits de femmes et d'hommes aux destins pour le moins surprenants, véritablement hors du commun, comme François trompe-la-mort, trois fois laissé pour mort, ou Louis Brune, " ange-gardien du naufragé "... Les affaires demeurées mystérieuses jusqu'à nos jours ne sont pas en reste et nous interpellent encore : Jack l'Éventreur a-t-il vécu à Dieppe ? Seznec est-il allé au Havre ? Enfin, la Seine-Maritime ayant joué un grand rôle en matière d'art et de littérature, nous retrouverons d'illustres figures tels Gustave Flaubert, Claude Monet, Guy de Maupassant, Émile Zola ou Georges Braque... C'est toute une part du passé prestigieux du département que les auteurs s'ingénient à faire revivre avec talent au fil de récits étonnants ; une occasion également d'éclairer les lecteurs sur les conditions de vie, la précarité et la souffrance au quotidien des gens du peuple. Ainsi, dans ces textes scrupuleusement documentés se mêlent la découverte, le plaisir, et bien souvent l'émotion...

Les nouveaux mystères de Seine-Maritime

Le village de Grugny a connu une mutation considérable dans la première décennie du XXe siècle. L'essor démographique brutal de la population totale est lié à l'implantation de l'Etablissement départemental d'assistance dans la commune. La vie économique, sociale et politique locale s'est trouvée affectée. On était à la veille de la guerre de 1914-1918 qui allait briser l'élan initial et, la paix revenue, de nouvelles dispositions allaient se mettre en place. L'histoire exceptionnelle de ce village avait déjà donné lieu à de nombreuses études, à celles de Valérie Cordier et d'Antony Kitts et des auteurs comme Spalikowski ou Cavé avaient offert aux lecteurs des pages intéressantes compilées par Patrice Bizet et éditées sur le site Internet de l'association " Histoire et Patrimoine du Haut Cailly ". Le présent ouvrage a pu bénéficier d'une iconographie exceptionnelle, des cartes postales du regretté François Lézé et des plans de Lefort conservés dans le fonds 4N des Archives départementales de la Seine-Maritime. Il faut y ajouter les informations fournies par les archives municipales et les témoignages de M. Jean-Pierre Petit, maire de la commune, et de ses adjointes qui sont venus enrichir la documentation disponible. Bien des chapitres se précisent, bien des thèmes restés jusqu'ici dans l'ombre apparaissent. Le lecteur pourra découvrir avec plaisir ce livre richement illustré et poursuivre les recherches s'il souhaite approfondir tel ou tel sujet.

Le village de Grugny autrefois

Le 24?février 1821, pour 52 700?F, les parents de Gustave Flaubert font l'acquisition d'une propriété lors d'une vente aux enchères très disputée. Il s'agit d'"?une ferme consistant en cour, jardin, maison de maître, chapelle décorée... maison de fermier [et] plusieurs pièces en labour plantées d'arbres fruitiers...?". Pendant plus de vingt ans, la ferme tenue par le père Sorel et la maison de campagne sise à côté feront le bonheur des Flaubert qui y séjournent souvent le dimanche, à la fin du printemps et au début de l'automne, qui y accueillent les Lormier, les Hamard et les amis intimes dont Orlowski et le docteur Cloquet. Gustave Flaubert aimait se "?piéter à Déville dans le bosquet?", lieu où il s'épanouit en toute liberté, où il fuma la pipe avec son ami Chevalier, où il profita de la compagnie de sa soeur Caroline pour faire des blagues. Hélas, en 1844, il faut vendre une partie de la propriété à la compagnie qui va construire la ligne de chemin de fer Rouen-Le Havre. Achille Cléophas Flaubert décide alors de vendre par lots la masure et les labours qui lui rapporteront la belle somme de 113 450?F, lui permettant d'acheter la demeure des Piquerel à Croisset.

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