Aujourd'hui, on qualifierait facilement d'obscurantiste l'époque où l'on niait l'âme de certains êtres humains pour mieux les exploiter. Aux pays de l'animal-machine, force est de constater qu'on refuse aux animaux une conscience lorsqu'il s'agit de justifier leur meurtre. Cet ouvrage s'attache à dénoncer cette opinion et apporte un nom à l'impossibilité pour nombre d'humains d'accepter une pensée animale : il s'agit de la mentaphobie. Cet essai, par une démonstration rigoureuse, à l'appui de textes philosophiques et d'études scientifiques, nous permet de réfléchir autrement notre rapport aux animaux.

Contre la mentaphobie

Pour la première fois dans l'histoire, l'humanité est sur le point de pouvoir produire de la viande sans animaux. Cette prouesse technique permettrait d'épargner les milliards d'animaux que nous élevons et tuons chaque année dans des conditions souvent très violentes. Alors même que, d'un point de vue gustatif et nutritionnel, cette « viande de culture » promet d'être rigoureusement identique à la viande que nous consommons actuellement, voire meilleure sur le plan sanitaire, elle suscite déjà de fortes oppositions, généralement de la part des défenseurs de l'élevage. Compte tenu de la nécessité d'un débat équilibré sur cette innovation majeure, ce livre présente les principaux arguments du point de vue de la condition animale et de l'environnement.

Plaidoyer pour une viande sans animal

Aujourd'hui, on qualifierait facilement d'obscurantiste l'époque où l'on niait l'âme de certains êtres humains pour mieux les exploiter. Aux pays de l'animal-machine, force est de constater qu'on refuse aux animaux une conscience lorsqu'il s'agit de justifier leur meurtre. Cet ouvrage s'attache à dénoncer cette opinion et apporte un nom à l'impossibilité pour nombre d'humains d'accepter une pensée animale: il s'agit de la mentaphobie.

Les animaux doivent-ils être considérés comme des personnes ? David Chauvet tente d'apporter une réponse par l'analyse juridique des procès d'animaux au Moyen Age. Il s'intéresse en effet à l'enclenchement d'un processus de personnification des animaux et démontre que les éléments constitutifs de cette personnification juridique s'inscrivent dans une vision non réificatrice des animaux que l'on juge, tendant à les considérer comme de véritables acteurs de leur rapport juridique et moral avec les hommes

La personnalité juridique des animaux jugés au Moyen Age (XIII-XVI siècles)

Aujourd'hui, des dizaines de milliards d'animaux sont tués chaque année pour la viande. Sont-ils les derniers esclaves de nos sociétés ? Leur condition est-elle inéluctable, quand se pose chaque jour un peu plus la question de la légitimité de l'alimentation carnée, ou quand se profile la perspective d'une viande sans animal, in vitro? Que pourrait être l'avenir de la viande ?

Autant de questions auxquelles l'auteur apporte une vision prospective tant sur le terrain des faits que sur celui des normes qui gouvernent le statut actuel des animaux.

Une raison de lutter ; l'avenir philosophique et politique de la viande

Dans sa récente tribune dans Libération.fr, David Chauvet a mis le doigt sur un véritable tabou : la taxe sur la viande. Il poursuit sa réflexion dans cet ouvrage. La condition animale, les finances et la santé publiques ou le dérèglement climatique imputables à la viande sont autant de questions soulevées dans cet essai court et incisif. Dans sa récente tribune dans Libération.fr, David Chauvet a mis le doigt sur un véritable tabou : la taxe sur la viande. Il poursuit sa réflexion dans cet ouvrage. La condition animale, les finances et la santé publiques ou le dérèglement climatique imputables à la viande sont autant de questions soulevées dans cet essai court et incisif, qui débouche sur cette proposition choc : "à choisir entre taxer la viande et le carburant, il vaut mieux taxer la viande". Moins provocateur que disruptif, cet essai permet de concilier transition écologique et niveau de vie, en évitant la crise sociale et politique qui peut naître lorsqu'on les oppose.

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