"Que s'est-il passé ? Pourquoi est-ce arrivé ? Comment cela a-t-il été possible ? ", s'interrogeait en son temps Hannah Arendt. Telles sont les trois questions que l'auteur a choisi de se poser afin d'analyser la rumeur infondée qui devait conduire à l'assassinat d'un professeur de collège dans une petite ville paisible des Yvelines. Contre-enquête fascinante sur une série d'incohérences institutionnelles, récit d'un mensonge orchestré par des islamistes. déconstruction méthodique d'un antiracisme dévoyé qui semble résumer toute une époque, ce livre restitue cet événement politique majeur avec un sens du détail et une clarté redoutables. Romancier. dramaturge et docteur en science politique. David di Nota a reçu le prix Amic de l'Académie française pour l'ensemble de ses livres.

J'ai exécuté un chien de l'enfer - Rapport sur l'assassinat de Samuel Paty

On fait toujours l'amour à trois, tel est le postulat comique sur lequel repose la sexualité humaine. On comprend du même coup l'importance de ce genre injustement méprisé : le vaudeville. Dans celui-ci, le lecteur fera la connaissance d'une nymphomane pleine de ressources. Il assistera à la rencontre de l'amant et du mari et il s'apercevra qu'il n'est pas si facile de déterminer qui est le cocu des deux. Il découvrira des vidéos cochonnes, mais également un ministre éminent, des intellectuels engagés, et même une guerre européenne dont personne n'a entendu parler. Ce faisant, il découvrira que la bêtise sexuelle est le véritable moteur de l'histoire - ou de l'Histoire, comme on voudra.

Ta femme me trompe

Serbie, mars 1999. L'OTAN déclenche l'opération Force Alliée afin de faire plier le régime de Milosevic. Le but, dit-on, est strictement humanitaire : il s'agit de faire reculer un dictateur au nom des Droits de l'homme. Mais les choses sont-elles aussi simples ? Et pourquoi rien ne se passe-t-il comme prévu ? Investigation comique et sombre sur les mirages de la morale internationale, Bambipark poursuit, après J'ai épousé un Casque bleu, la description millimétrée des vraies fausses guerres européennes.

Bambipark

Bosnie-Herzégovine, septembre 1994. Le commandant Balmer est envoyé sur le terrain afin de maintenir la paix. Intervention étrange, puisque la paix n'existe pas, puisque la guerre se poursuit sans encombre, et puisque cette mission finit par couvrir un génocide sous un voile de bons sentiments humanitaires. Avec un réalisme sans appel, l'auteur signe une comédie sombre sur les penchants criminels de l'Europe bien-pensante.

J'ai épousé un casque bleu ; sur la guerre

«Or, un jour, comme je regardais couler la Seine (le coude adéquatement soutenu par une colonne en béton), je pris conscience de notre histoire. "Cette fois tu ne peux plus attendre", me dis-je. Et je formai le projet immédiat d'écrire un roman court afin de rendre hommage à ma femme, à Julie, et à ce que je nommerais volontiers leur "petite aventure extra-universitaire". Ayant appris de mon épouse que mon souhait désormais serait de devenir écrivain, Julie Scherer devait m'assurer de son concours plein et entier dans cette nouvelle entreprise. "Cette histoire est cousue de fil blanc", me dit-elle cependant à la lecture du manuscrit. Avant d'ajouter : "Il y a beaucoup trop de sentiments dans ce que vous écrivez. N'oubliez pas que les sentiments ne sont que des raisonnements mal construits". Cette théorie ne devait pas me faciliter la tâche, et je restai un long moment sans avancer. Mais, après des mois d'un labeur acharné, je parvins enfin à remplacer un roman sincère, et certainement autobiographique, par un roman artificiel où tout est faux, celui-ci.»

Projet pour une révolution à Paris

«Il est assez remarquable que cette histoire d'être en vie, dans mon cas, ne soit pas encore terminée. On m'excusera d'aller à l'essentiel, mais le temps presse. Voici, pour simplifier, un livre sur la vie. Dont on ne fera jamais le tour ? Non. Mais pour en expliquer l'éclat, un bref récit fera l'affaire. J'étais parti pour le Brésil dans un but imprécis. J'avais besoin d'un excès quelconque. Trois années passèrent. Trois années sur le versant tropical de la planète. Et rien. En finir ? J'y pensais. L'hôtel se trouvait à quelques minutes de la plage. J'avais l'habitude de me baigner vers les onze heures du soir. J'attendais toujours que la nuit transforme la mer en une plaque bleu sombre.»

Traité des élégances Tome 1

«Hans est un jeune mathématicien et son épouse, Jinn, chercheuse à l'Université. Il sait qu'il n'y a rien de plus beau que de passer de la pornographie à l'étude et de l'étude à la pornographie. Tous les soirs, en rentrant, Hans et sa femme se déshabillent, puis affinent les positions qu'ils préfèrent. Parfois, alors qu'ils n'ont pas encore joui, Jinn se lève et va chercher son livre. Alors Hans sourit et part étudier, lui aussi, dans un coin de l'appartement. Leur besoin de faire l'amour salement (et non d'une façon poétique qui ne les intéresse pas) rejoint leur goût prononcé pour l'étude et, dans le cas de Hans, pour les mathématiques pures. Lorsque le week-end arrive, souvent, ils partent au bord de la mer. Jinn dit qu'elle aime se baigner dans l'eau froide lorsque la plage est désertée en raison du mauvais temps. Hans, lui, la regarde nager de loin, protégé de la pluie sous une cabine de bois. Parfois, il lui arrive de sortir un livre, et de se mettre à étudier sans plus penser à son épouse que les vagues déchaînées balancent comme un bouchon de liège.»David di Nota.

Quelque chose de tres simple

«Je sais bien que la littérature est le moyen offert à tous ceux qui souffrent de le faire savoir, mais quand même. Il y a des limites. Tout le monde n'est pas censé mourir dans les mêmes proportions. Que la vie vous pose des problèmes, très bien. Qu'elle soit, bien entendu, un processus de démolition, d'accord. Qu'elle porte, dans la loi même de son développement, le principe de sa future désintégration, parfait, très bien, tout ce que vous voulez...Mais il me semble que je connais quelqu'un pour qui ce que vous appelez la vie (les autres, la société) est une tragédie à laquelle il n'est pas interdit d'échapper. Ce qui la sépare de vos rancoeurs, de vos aigreurs, de vos tristesses de boit-sans-soif, je l'ignore... C'est comme si elle ne s'était jamais donné la peine d'être malheureuse. C'est assez curieux.Aussi, je me suis dit qu'il serait peut-être amusant de prononcer son nom, voire même - pourquoi pas? - d'enthousiasmer vos yeux à la contemplation de sa personne. Et comme une femme ne se présente et ne se définit jamais si bien qu'à partir des rapports qu'elle entretient avec ses propres courbes, j'ai décidé de lui acheter une robe. Voici donc l'histoire de cette robe.»

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